La gazette marandaise N° 303 de Décembre 2006

 

Risque accru d'asthme et de leucémie


Le 15 novembre 2005, on pouvait lire dans " Le Journal de Montréal " signé par Brigitte MAC CANN, l'article suivant : Vivre en bordure d'une autoroute augmente les risques de problèmes pulmonaires, selon le Direction de la Santé de Montréal.
" Les Montréalais de 60 ans et plus qui vivent en bordure des voies rapides sont d'avantages hospitalisé pour des problèmes respiratoires, selon une étude menée en 2005. Ils courent 30% plus de risques d'avoir des troubles pulmonaires en raisons de la piètre qualité de l'air, selon l'étude basée sur 40000 diagnostics.
La maladie se développe quand la personne est âgée, mais elle est le résultat de 20, 30 ou 40 années vécues à coté d'une voir rapide.
L'air présente de plus grandes concentrations d'oxydes d'azote et de particules fines, selon une autre menée en 2003, la poussière dégagée par la chaussée et la combustion des véhicules appauvrit également l'air.

Enfants asthmatiques

D
es experts partout dans le monde se sont penchés sur le sujet. Une étude menée en Hollande suggère que la vie à proximité d'une artère augmente le risque de mourir d'une maladie cardio-pulmonaire.
Les enfants qui habitent à 75 mètres au moins d'une voie rapide courent plus de risques de souffrir d'asthme que ceux qui vivent à plus de 300 mètres, selon une étude présentée en 2005 par la Société thoracique américaine.

Leucémie


P
ire encore, les mères vivant à moins d'un kilomètre d'une voie rapide accouchent d'enfants qui ont beaucoup plus de probabilité de contracter un cancer, selon l'étude d'un chercheur de l'Université de Birmingham en Angleterre, publiée en février 2005.
Il a découvert que la majorité des Britanniques morts de la leucémie avant l'age de 16 ans ont été exposés à une source importante de pollution de l'air, tel le trafic automobile.
Les risques sont tout de même beaucoup moins élevé que ceux reliés au tabagisme, qui multiplient par 2, 5 ou dix la possibilité de contracter des maladies respiratoires, selon Norman King. "
De telles études laissent froid dans le dos quand on les rapproche de la situation vécues à Marans, et me confirment dans mon engagement pour la santé publique. Un étude de l'ATMO, organe officiel est restée sans suite. Pourquoi ?"

Michel MAITREHUT, président de l'ASEMA

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