Elisabeth Adnot,
ancienne conseillère municipale de Ciré d'Aunis
Non à la A831 !!
Quelle amélioration est apportée par cette autoroute
pour nous habitants limitrophes :
- dans notre qualité de vie
- elle ne nous facilite pas notre trajet quotidien
- elle ne donnera pas du travail à nos enfants
- elle va même retirer le label de qualité à
nos gîtes ruraux
- elle ne nous apporte pas de rentrée d'argent, au contraire
nous allons avoir une part à payer
- détérioration du site Natura 2000
Il vaut mieux améliorer les axes existants et faire le
contournement de Marans
Pour les camions : le ferroutage !
Patrick Angibaud, ancien vice-président de la CdA
rochelaise
Au nom du groupe des Écologistes,
exprime son opposition à lA 831 et précise
que ce transfert nest ni dans les 1ères, ni dans
les 2èmes priorités de la commission mobilité
21 dont les travaux devraient rendre compatibles les projets et
schémas de transports avec les capacités financières
et les exigences de la transition écologique et énergétique.
Ce projet de lA831 empêche les solutions alternatives
comme les déviations de Marans et Puydrouard par exemple.
Le projet de lA831 se révèle très cher,
pas raisonnable sur un plan environnemental, naméliorera
pas la performance économique et ne répond pas aux
objectifs nationaux.
Quand je lis que les élus pourraient
faire fi des réserves environnementales, ça me révolte.
Je rappelle que dans le premier Grenelle, il était dit
que les projets qui n'atteindraient pas le plus haut niveau d'exigence
environnementale seraient abandonnés. or, je constate qu'on
est en train de s'asseoir dessus. Et l'UMP et le PS semblent d'accord
là-dessus. Nous, écologistes, avons toujours été
contre cette autoroute. Nous sommes encore plus contre le fait
qu'on puisse la réaliser sans tenir compte à 100%
de l'étude environnementale.
Robert
Arcouet, conseiller municipal de Marans
Je suis très en colère contre
le Conseil Général qui a laissé tomber Marans.
Il y a un énorme déséquilibre entre le nord
et le sud du département. Tout l'argent va vers le sud
où sont les élus de la majorité. Je suis
également contre l'autoroute qui risque, si elle se réalise,
de coûter une fortune aux collectivités. Quand on
voit le peu de succès de l'autoroute Saintes-Rochefort,
pourquoi en rajouter ?
Avec les élections, on nous promet
une autoroute qui ne se fera pas, c'est intolérable.
Ses faiblesses résident dans les axes de communication.
Rien depuis 40 ans ! On nous a bricolé la D9 par Moreilles
à l'ouest. Les Vendéens ont amélioré
cet axe pour le seul accès aux plages. On nous annonce
que 90 % du trafic passera par là, c'est faux. J'ai rencontré
des élus vendéens qui estiment la baisse du trafic
sur la 137 à seulement 40 %. Il y aura 9 ronds-points entre
Bourg-Chapon et Chagnolet et les convois exceptionnels passeront
toujours dans Marans. C'est un vrai bricolage à grands
frais, un vrai fiasco. L'autoroute, cela fait plus de quinze ans
qu'on en parle ! Elle est sans intérêt car aucune
sortie n'est prévue sur le canton. Elle ne se fera jamais
Par ailleurs, je préconise un axe Fontenay/La Rochelle.
Une quatre voies qui partirait de la sortie de l'autoroute, ainsi
qu'un aménagement de la route actuelle jusqu'à Marans
avec un contournement par l'est pour se raccorder à la
rocade sud de La Rochelle. Mais cela ne va pas se faire en 8 jours.
J'ai du respect pour Michel Maîtrehut et pour les actions
qu'il mène avec l'Asema, il a essayé de faire quelque
chose. Lien
Jean-Claude Ardouin, maire de Saint
Christophe et conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Je voudrais rappeler que dans le début
de la concertation sur le projet autoroutier, le Conseil Municipal
de Saint Christophe dont je faisais partie avait voté contre
ce projet d'autoroute. Depuis, le dossier a continué son
chemin, faisant abstraction de l'avis des élus locaux des
communes traversées.
Je pense sincèrement que d'autres alternatives qui ne demandent
qu'a être élargies,seraient plus judicieuses.
L'investissement est énorme et la rentabilité douteuse.
Les risques de répercussion du bruit sur les bourgs de
Cugné et Puyvineux, le risque d'inondation autour de Cugné,
l'écoulement au-delà du bourg jusqu'à Saint
Christophe sont réels.
Cet axe autoroutier couperait le territoire communal et isolerait
Puyvineux de saint Christophe. Il faut que la communication se
fasse dans les meilleures conditions.
Le réseau routier départemental est déplorable
car les routes sont rapiécées au coupe par coup.
Le projet autoroutier ne sera pas un facteur de développement
supplémentaire et il faut penser aussi aux difficultés
d'u remembrement des terres qui est inéluctable.
Jean-Marc Ayrault, ancien premier ministre
Il faut rappeler pourquoi le gouvernement
a demandé à plusieurs parlementaires, de la majorité
et de l'opposition cette évaluation des grands projets
d'investissements dans les transports. Le précédent
gouvernement a fait une erreur et a commis un mensonge. L'erreur,
c'est qu'il s'est concentré sur les infrastructures en
oubliant la qualité des services ! Le mensonge est d'avoir
laissé entendre qu'on pourrait faire plus de 250 milliards
d'investissements dans les vingt prochaines années ! C'est
irréaliste financièrement et techniquement. Le rapport
de la commission sort de ce mensonge et fait un diagnostic précis,
que je partage, de nos besoins de transport. Il ne faut pas se
concentrer uniquement sur le "classement" de projets.
Il faut d'abord reprendre à notre compte ses recommandations
préalables : continuer à investir, axer nos interventions
sur la qualité de service, investir là où
c'est le plus utile pour la croissance du pays. " En réponse
aux élus dont les projets sont remis à m'après
2030 : " Je leur réponds que le pays est largement
maillé, par des voies ferrées et des autoroutes
qu'il faut rénover. Je sais que ce grand maillage est imparfait
et nous le corrigerons. Je leur réponds aussi que les grandes
métropoles dont ils sont souvent élus doivent tirer
la croissance de la France. Je leur dis que les nouveaux projets
ne sont que la partie émergée d'un iceberg dont
le reste est constitué des réseaux qui doivent être
profondément rénovés, tant pour les infrastructures
que pour le matériel roulant. Les choix que nous aurons
à faire avec les élus, dans la concertation, ne
consistent pas à se demander si nous mettrons des moyens
dans les transports. Nous les mettrons. La question est de savoir
de quels types d'investissements nos territoires ont le plus besoin
à court et moyen terme. Lien
Jean-Claude Barré, ancien
adjoint au maire de Ciré d'Aunis
Voilà un projet qui tombe bien mal,
pour les petites communes rurales qu'il concerne et leur s habitants.
La réalisation gâchera de manière irrémédiable
les efforts de développement et d'aménagements entrepris
au village, en portant gravement atteinte à la qualité
de vie et à l'environnement, le bruit et la pollution atmosphérique
générés par le trafic important prévu,
seront cause de gêne et de nuisances, les effets seront
d'autant plus sensibles que notre village de Ciré se trouve
sous les vents dominants, et que le projet traversera le territoire
communale sur environ 5 km (séparant au passage notre bourg
de son hameau, imbriqué dans Ballon). Les voies de communication
seront modifiées, les petits chemins purement et simplement
supprimés, dans des zones propices aux promenades, les
sites seront défigurés. Des exploitations agricoles
vont être touchées. L'A831 va morceler certaines
d'entre elles et ainsi créer des difficultés supplémentaires
pour les exploitants (voire compromettre leur avenir). Par ailleurs,
les productions agricoles et les sols seront contaminés
du fait de la proximité de l'autoroute. Quant au passage
dans les marais, c'est un désastre écologique annoncé,
et une imposture que d'un trait de plume on déclare l'autoroute
compatible avec les exigence de Natura 2000 ! Dans ce dossier,
tous les impacts négatifs sont niés ou fortement
minimisés, pour faire passer ce projet en force, à
coup d'arguments techniques quel qu'en soit le coût final
financier, environnemental, humain. Ce projet véhicule
un discours unique, démagogique et suffisant au service
des valeurs du libéralisme débridé et du
" tout économique ", qui, notons le au passage
continue à s'enrichir sans créer d'emplois. C'est
un arrêté d'inutilité publique qui devrait
sanctionner ce projet, car aucune solution alternative qui s'inscrive
dans une démarche " d'économie durable "
et qui respecte l'humain, n'a été recherchée.
Le citoyen, l'homme, est considéré ici, comme quantité
négligeable. Il est grand temps de mettre un coup d'arrêt
à ce type de réalisation qui terni notre avenir
et celui de nos enfants.
Fabrice Barusseau,
Conseiller départemental et conseiller municipal de Villars-les-Bois
L'éducation, l'avenir de nos enfants ne sont-ils
pas plus important qu'une autoroute très contestable par
bien des aspects ?
David Baudon, conseiller départemental,
maire de La Jarrie, ancien premier vice président de CdC
Plaine d'Aunis, conseiller communautaire
de la CdA Rochelaise
Faire
preuve de transparence concernant le financement des projets que
nous soutiendrons et être particulièrement rigoureux
concernant l'utilisation de l'argent public pour éviter
tout alourdissement de vos impôts. Pas d'argent public pour
les projets coûteux comme l'A831 ! Réservons les
financements publics aux projets utiles au quotidien des Charentais
maritimes (transport public, structures d'accueil médico-sociales,
logement, petite enfance
). Manifester notre opposition
à l'aménagement de toute activité polluante.
Sous prétexte de foncier disponible, notre bassin de vie
ne doit pas être un exutoire.
Lien
Pas d'argent public pour l'autoroute A831, au cas ou ce projet
se réaliserait. L'endettement du Conseil général
de la Charente Maritime augmente, sa capacité d'autofinancement
diminue. Les sociétés autoroutières engrangent
bénéfices, avec la complicité bienveillante
de l'État.
En tant que conseiller général
du canton de La Jarrie, je me suis engagé auprès
des électeurs pour ne pas voter de crédits publics
sur ce tronçons autoroutier.
Dans
un contexte mondial ou il est urgent de s'engager dans la lutte
contre le réchauffement climatique, ou les réserves
de pétrole s'amenuisent et ou il faut d'ores et déjà
penser à de nouveaux modes de déplacements, eu égard
aux conclusions du grenelle de l'Environnement, il faut investir
dans la mise en place de corridors de transports "verts"
qui permettront un transfert modal de la route vers le rail. Dans
cette perspective, il ne votera pas de crédits publics
pour la réalisation de l'A831. De plus, l'argent public
doit financer prioritairement des politiques publiques qui répondent
concrètement aux besoins des familles (logements, transports,
cadre de vie, etc.).
Courrier du Parti Socialiste des
Cantons d'Aigrefeuille et La Jarrie
Stéphane
Beaupoux, conseiller municipal de Clavette
'S'opposer aux projets inutiles, coûteux
et non respectueux de l'environnement (bassines, incinérateurs,
autoroute A831 : 64 km pour 900 ME dont 50% de financement public
! ...
Thierry
Belhadj, maire de Marans
LA831
ne répondrait pas à tous les problèmes de
Marans. Il faudrait, de la même manière, une alternative
à lautoroute, un contournement. Cest pourquoi
il est une nécessité absolue
Dans la réalité, on est même
proche des 15 000 à 16 000 véhicules par jour, dont
même pas 1 % s'arrête à Marans. Ce n'est que
du transit
Notre interlocuteur, c'est le Département, c'est lui qui
porte le dossier. Il cherche un accompagnement financier et l'État
doit s'engager avec lui. Même si c'est compliqué,
il faut trouver des solutions rapidement, pour être en mesure
d'engager des travaux d'ici trois à quatre ans. Des études
ont déjà été faites, il suffit de
les remettre à jour. Il y aura peut-être des recours,
mais on les purgera au fur et à mesure. On ne peut plus
attendre, ça fait quarante ans qu'on tergiverse. Il y a
eu trop de morts à Puisseguin, si demain il y a le même
accident à Marans, on devra réagir rapidement. Autant
commencer tout de suite, et ne pas se laisser embourber par des
règlements à outrance.
On doit faire renaître cette rue d'Aligre, ce centre-ville.
Depuis l'annonce de la déviation, j'ai déjà
reçu des appels d'investisseurs ou de promoteurs intéressés
de venir à Marans. Il ne faut pas non plus oublier que
la déviation sera le premier maillon de la chaîne
qui offrira une alternative à l'A 831, puisqu'elle reliera
le Sud-Vendée à l'agglomération rochelaise,
jusqu'à Rochefort
J'ai rencontré Monsieur Bussereau.
Il ne varie pas d'un iota sur sa position : pas d'autoroute, pas
de déviation. Tout dépend donc de l'avis d'un seul
homme. Je trouve cela affligeant
J'aimerais que l'on m'explique aujourd'hui
comment on finance l'A831 dont la quote-part du département
est à 2/3 du montant global donc à plus de 260?millions
d'euros
Bernard Bellec, ancien maire et président de la
CdA de Niort
qu'on puisse maintenant passer de Fontenay
à La Rochelle sans toucher au marais. Il faudra qu'on m'explique
!
Jacqueline Berecz, ancienne 1er adjointe
de La Jarrie
Autoroute A831 inutile, coûteuse,
perturbante pour l'écosystème des marais ;
Il serait préférable d'organiser et développer
le ferroutage pour les camions qui traversent du nord au sud.
Effet de serre - A10 et A83 suffisantes pour le trafic nord/sud.
Une autoroute serait utile dans le sens ouest/est ou les liaisons
n'existent pas.
Le coût, disproportionné
à l'utilité. Les précautions hors de prix
si elles sont respectés, pour préserver l'écosystème
des marais. L'absence de justifications économiques de
ce tracé.
Gilbert Bernard,
Conseiller communautaire de la CDC Aunis Sud et adjoint
au maire de Forges
900
millions pour une autoroute qui ne sert pas à grand-chose
et qui découpe le territoire car une autoroute est infranchissable.
L'argent serait plus utile ailleurs, pour améliorer le
réseau routier comme la D 939 reliant La Rochelle, Surgères,
Saint-Jean-d'Angély, ou bien pour le contournement de Marans.
Lien
On
se rappelle qu'en 2012/2013, les citoyens soutenus par leurs élus,
parmi lesquels les communistes, et le syndicat CGT avaient, à
plusieurs reprises "arrêté" des trains
en gare de Surgères pour manifester leurs exigences d'une
meilleur desserte de ce territoire en pleine évolution.
Ces projets vont dans le sens que nous souhaitons, ils nous apparaissent
beaucoup plus utiles à nos habitants qu'un barreau autoroutier
(l'A831) dont le financement n'est toujours pas bouclé
et dont on sait, par expérience, qu'il n'améliorerait
pas les déplacements majoritairement Est/Ouest de nos populations.
Plus d'un millier d'habitants de notre canton se rendent, chaque
jour, à La Rochelle, Rochefort voire Niort pour leur travail.
les infrastructures routières sont saturées aux
heures de pointe, elles sont souvent dégradées et
deviennent dangereuses. Le schéma routier départemental
2101-2030 dévoilé l'an passé pose la réalisation
de l'autoroute A831 comme "solution" aux problèmes
actuels. A l'évidence, ce n'est pas viable pour notre canton
puisque ne permettant pas de résoudre les déplacements
quotidiens domicile / travail qui se font dans le sens Est / Ouest
alors que l'autoroute serait un barreau Nord / Sud ! Cette réalisation
coûteuse, on parle d'un surcoût de 150 millions d'euros,
que l'Etat se refuse à financer ne servira à rien
pour les habitants de la Plaine d'Aunis sinon à créer
de nouveaux désagréments. Ne serait-il pas temps
de travailler à améliorer les liaisons transversale
telles les D939 et D204 ?
Je
suis clairement hostile à cette autoroute, qui ne sert
à rien. En plus, elle ne va pas dans le non sens. Je pense
que le développement se far plus dans le sens ouest-est
que nord-sud.
Au regard des gels de crédits actuels dans le cadre des
contrats de plan en cours et du niveau des besoins, on peut craindre
que l'effort ne soit pas à la hauteur des ambitions
L'exemple du financement prévisible de l'A831 devrait sérieusement
interpeller citoyens et élus; les contribuables citoyens
paieront les folies de quelques élus peu soucieux de l'avis
de ses gueux !
Voir ses observations lors de
l'enquête publique
Pour l'avenir du canton,...Promouvoir les
transports : Etudier la faisabilité d'un contournement
court de marans autrement plus utile que le projet A831 et sans
doute moins coûteux; abandon du projet A831. Améliorer
les itinéraires transversaux tels les D 939 et D 204. Favoriser
le développement de moyens de transport collectif selon
les flux journaliers.
Philippe
Berthelot conseiller municipal de Longèves
Je tiens à préciser que j'
ai toujours été contre ce projet et milite depuis
longtemps pour une déviation courte de Marans . La réalisation
de l'A831 serait une catastrophe pour le canton à tous
points de vue et insensée pour les caisses du département.
Je ne supporte absolument pas d'entendre dire de la part de D.
Bussereau que ça résoudrait la problématique
marandaise, Ses certitudes sur ce dossier sont toutes plus énormes
les unes que les autres. Une question parmi d'autres: Demain,
le pont de la rue d'Aligre à Marans doit être fermé
pour x raison et sa rénovation demande x temps, comment
fait-on pour traverser cette ville ? L' autoroute bien sûr
! A cette simple question, de la part des pros, j'attends toujours
une réponse.
Lien
Philippe
Besson, conseiller municipal de Saint Christophe
Non à ce projet A831.
Qui va payer ? le contribuable
Combien de km de détour allons-nous faire pour nous rendre
à Puyvineux et à la Jarrie avec l'autoroute et pendant
les travaux ?
Je suis agriculteur, j'avais envisagé de transférer
mon siége d'exploitation et ma maison d'habitation sur
Puyvineux. J'ai stoppé ces projets depuis que j'ai appris
l'éventuelle construction d'une autoroute, car je ne savais
pas ou j'allais retrouver mes terrains par rapport aux bâtiments.
Sur Puyvineux, j'exploite 45% de ma surface et le tracé
passe sur la moitié de cette surface :
Quel remembrement aurons-nous ? et est-ce qu'il y en aura un avec
le lobby " écologique " ?
Mes terres ne vont-elles pas devenir inondables avec cette barrière
hydraulique ?
Je suis entrain d'obtenir la certification de mon exploitation
avec l'association ISONIS. Quelle incidence va avoir l'autoroute
sur cette certification ?
Comment progresser sur le management environnemental avec la pollution
que l'autoroute va nous apporter ?
Hydrocarbures
Inondation des terres
Nuisances sonores pollution air et eau
Pendant le chantier qu'allons-nous avoir comme terres et dans
quel état allons-nous les retrouver ?
Patrick Bibard, ancien conseiller municipale de Longéves
L'autoroute ne solutionnera pas l'affluence
de circulation poids lourds dans la traversée de Marans.
Le contournement de Marans serait plus simple et plus respectueux
de notre marais. Les autoroutes on paie pour les faire et on paie
encore pour rouler dessus. Y'en a marre.
Alexandra
Blanchet , ancienne conseillére municipale de Fontaines
Courrier
du 29-01-2002
Hélène
Boineau, ancienne conseillere municipale de Montreuil
Lettre adressée
en mairie le 29 janvier 2002
Jérémy
Boisseau, maire de Charron
Il faut effectivement contourner Marans
par l'Est mais également remplacer l'actuel pont du Brault,
par un viaduc. Les deux sont liés, d'autant plus que les
études techniques sont déjà faites. Maintenant
il faut y aller, mais dans le cadre d'une réflexion globale.
Charron et Marans, doivent travailler ensemble aux côtés
des collectivités, afin d'éviter un nouvel échec.
Lien
Henri
Bonnet, ancien adjoint au maire de Sainte Soulle, président
du Syndicat départemental de la propriété
agricole
Vous allez vers, un gâchis vous saucissonnez
le marais, alors bonjour les inondations !
L'autoroute va perturber de nombreuses exploitation
de l'Aunis. Elle va couper des réseaux d'irrigations, des
parcelles drainées dont les drains seront difficiles à
reconstituer, perturber la nappe superficielle du Kimméridgien
(tassement des terrains au droit de l'autoroute provoquant un
obstacle à l'écoulement de la nappe).
La Rochelle doit être reliée
à Nantes et au sud Vendée par une 2x2 voies qui
devra irriguer toute la région. Le tracé le moins
dommageable est celui qui après avoir dévié
Sainte-Gemme et Moreilles emprunterait la D10A en Vendée
puis la D9 en Charente Maritime.
André Bonnin, conseiller communautaire de la CdA
Rochefort Ocean, ancien conseiller général et ancien
adjoint au maire de Rochefort
Blog
d'André Bonnin
On peut douter de l'utilité même
de l'autoroute
Un véritable catastrophe pour l'avenir
économique du secteur
Maxime
Bono, ancien député-maire de La Rochelle, ancien
président de la CdA Rochelaise
Avec la privatisation des sociétés
d'autoroutes, il est normal que les collectivités territoriales
s'interrogent sur leur engagement financier sur un projet autoroutier.
Surtout lorsqu'on leur demande, au total, 120 millions d'euros.
Jean-Louis
Borloo,
ex-ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement
et de l'Aménagement durables
Instinctivement,
je suis plutôt contre.
Je suis pour la défense de l'unité du Marais poitevin.
Je pense donc que l'autoroute pose un problème. Mais on
est en démocratie. Il faut donc écouter tous les
avis. Nous sommes ici, à Rochefort, dans un lieu où
se trouvent les meilleurs experts qui soient sur le plan environnemental.
Il est donc logique que je leur confie cette mission de déterminer
l'opportunité de l'autoroute. Sans faire de pronostic sur
le résultat.
Emmanuelle
Bouchaud, vice-présidente du Conseil régional
des Pays de la Loire
L'A831 est repoussée au-delà
de 2050. Comme quoi la commission n'a pas considéré
que l'existence d'une déclaration d'utilité publique
empêchait le report de ce projet. Lien
Cosette Bouyer, adjointe au maire de Saint Médard
Alors que le problème posé
au départ était le désengorgement de la ville
de marans aujourd'hui déviée, il est inconcevable
de prévoir une autoroute pour rejoindre Rochefort.
L'autoroute va apporter des nuisances aux habitants et la campagne
va être encombrée de ponts hideux.
Les chemins de campagne dont les agriculteurs ont besoin vont
être supprimés.
Un référendum serait utile avant d'entreprendre
un tel projet.
Jacques Brillouet, ancien maire de Montroy
Dire non à l'autoroute A831, inscrite
cependant dans le contrat de plan et signée par le ministre
des transports, si l'on doit mettre la main sur les contributions
locales et ne pas respecter le protection des sites
Olivier
Bro de Coméres, ancien conseiller municipal de Ciré
d'Aunis
quel est l'intérêt pour la
municipalité d'avoir des éoliennes d'un côté
et une autoroute de l'autre ?
François Brossard, ancien maire de Saint-Sauveur
La faiblesse du Scot, c'est sa colonne
vertébrale, l'autoroute A 831 dont on ne connaît
pas l'avenir. Accepter le Scot, c'est accepter ce futur axe.
Christian
Brunier, ancien conseiller général d'Aigrefeuille,
vice président de la CdC Aunis Sud et maire du Thou
Site
de Christian
Brunier
L'autoroute A831 et ses conséquences
: depuis bientôt 15 ans, on nous la fait miroiter. Son coût,
estimé à 500 millions d'euros en 2002, a doublé
après préconisations de la LPO. Qui paiera ? Aucune
étude d'impact de ses effets sur le trafic local n'a été
réalisée. La majorité fait du battage médiatique.
L'incertitude pénalise, entre autres, les collectivités
locales ainsi que les agriculteurs. On nous ment depuis 15 ans.
Coûteuse
et inutile
Il y a d'autres priorité à mon sens. Désenclaver
l'agglomération de La Rochelle, par exemple, ou d'améliorer
la voirie départementale. Quand à l'argument du
développement économique, je n'y crois pas trop
: les autoroutes qui ont été construites ailleurs
n'ont pas forcement amené des entreprises "
L'autoroute
A831, nouvelle arlésienne ? Depuis la décision prise
par le ministère de l'Environnement en 1994 de créer
cette autoroute plutôt que la voie rapide la Rochelle -
Saint-Hermine, nous allons de report en report. Bien malin sera
celui qui pourra dire quand elles se fera et si même elle
se fera. Depuis 2002, les choses n'avancent guère. Le fuseau
de 300 m avait été arrêté, le coût
des travaux estimé, mais c'était sans compter sur
les nouvelles directives du " Grenelle de l'Environnement
" ni sur l'inflation des prix des matériaux et du
pétrole. La LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) se voit
confier une étude nouvelle sur les impacts environnementaux.
Que dire maintenant du coût que cela engendrera et du plan
de financement ? Quelle sera la participation du Département
? Les plus farouches partisans estimaient que l'autoroute était
la solution au problème de la traversée de Marans
et qu'une déviation était exclue. Sagesse est enfin
retrouvée et cette déviation est maintenant à
l'ordre du jour, pour le plus grand bonheur des Marandais. Les
habitants de Ciré, Ballon, La Gravelle et Le Chiron, ainsi
que les exploitants agricoles, ont encore le temps de respirer
du bon air ou d'exploiter leurs terres !
1. Lors de la concertation il n'y avait
que le choix entre un fuseau, les autres propositions étant
rejetées d'office.
2. Il existe des alternatives moins coûteuses pour les collectivités
locales et plus performantes pour les déplacements quotidiens
des Aunisiens, avec des entrées sur la ville et la périphérie
de La Rochelle, plus adaptées à cette ville hémiplégique
(façade maritime).
3. On décide de construire cette autoroute sans savoir
qui paiera, à ce jour aucune répartition n'est établie,
les contribuables charentais risquent d'être mis à
forte contribution.
4. Cette autoroute doit permettre à Marans de " respirer
" en diminuant la circulation rue d'Aligre :
a. avec l'augmentation estimée du trafic, et à moins
d'interdire avec fermeté tout poids lourd, les résultats
seront à moyen terme insignifiants ;
b. la construction n'étant pas programmée, les Marandais
vont encore attendre une petite dizaine d'années !!!!
5. D'autre part pour les communes traversées et leurs populations
cela entraînera des nuisances importantes (bruit, pollution,
paysage).
Bien sûr, nous veillerons en cas de réalisation,
à ce que tous ces éléments soient pris en
compte avec le plus grand soin.
Voir
l'article paru dans le Sud-Ouest du 26-10-99
Je suis favorable aux impératifs
de désenclavement de La Rochelle et de l'Aunis. Mais dans
ce dossier, on n'a pas tenu compte de l'avis de la population.
Des propositions alternatives ont été faites, elles
doivent être examinées.
Alain Bucherie, ancien conseiller régional, ancien
adjoint au maire de La Rochelle et ancien conseiller communautaire
de la CdA Rochelaise
L'électrification de la ligne SNCF
Bordeaux-Nantes serait sans aucun plus d'utilité publique.
Le contribuable charentais qui n'utilisera pas l'A831 doit-il
payer cette infrastructure.
Quelques constats d'urgence
La nécessité d'améliorer les liaisons routières
entre La Rochelle et le Nord, la liaison ferroviaire entre Nantes
et Rochefort et l'urgence de contourner la ville de Marans.
Or le projet A831 est inutile, démesuré et dommageable
pour l'environnement
Il ne réglera pas les problèmes de traversée
à Marans (est-ce que les usagers emprunteront l'autoroute
payante et plus longue : l'exemple de la RN10 nous interpelle
: 60% des poids lourds empruntent la RN malgré l'A10.
Il atteindra des zones humides très sensibles que sont
les Marais poitevin et les marais de Rochefort, longera des ZNIEFF,
des ZICO, des ZPS
Il coupera la plaine d'Aunis en 2, séparant des communes,
créant des nuisances incontournables ; l'autoroute est
un mur dans le territoire.
Il sera très coûteux, 3 Milliards prévu pour
quelque 45 km, cela fera près de 5 Milliards à l'arrivée.
Il faut rappeler que les sociétés d'autoroutes sont
endettées pour 120 Milliards de Francs, dette garantie
par l'Etat.
Il s'avérera non rentable ; le trafic prévu est
surévalué, tout comme celui de l'autoroute Saintes
Rochefort l'avait été : les premiers résultats
sont inférieurs de 20% aux prévisions. Quels seront
les effets sur le trafic de transit de l'ouverture du tronçon
Fontenay Niort et de la déviation sud de Niort ?
Ce que nous proposons :
Dans un 1er temps l'arrêt immédiat des procédures
: le projet n'est pas inscrit au schéma directeur autoroutier
; pourquoi alors précipiter les prises de position des
différentes collectivités, et forcer ainsi les élus
?
Ensuite, l 'amélioration de la RD938ter (route de Vix),
avec le contournement par l'Est de Marans (ce qui allégerait
la RN137) ;
La modernisation de la ligne SNCF Nantes Bordeaux, avec la mise
en place d'un pendulaire Atlantique.
Enfin, l'étude de la création d'une plateforme multimodale
(rail route mer) sur l'axe Bretagne Bordeaux Espagne.
Une
autoroute coupant en deux notre territoire entre Marans et Rochefort,
gelant les plus riches terres de l'Aunis : une véritable
plaie dans le paysage !
Donner la priorité aux transports non polluants et geler
tous les projets autoroutiers (notamment celui entre Marans et
Rochefort).
Michelle
Carmouse, ancienne vice-présidente du Conseil Régional
et conseillère municipale à Saintes
Le développement durable, la sécurité,
l'environnement, le prix particulièrement élevé
du carburant posent la question du droit à chaque citoyen
de se déplacer et donc de développer les transports
collectifs et d'offrir une alternative à l'automobile en
se dotant d'un maillage ferré attractif.
En Poitou-Charentes, les émissions
de gaz toxiques sont supérieures à la moyenne nationale.
C'est dû essentiellement au trafic routier.
Voir
son intervention à propos de la suppression d'un train
sur la ligne Nantes-Bordeaux
Corinne Cap, ancienne conseillère régionale
Poitou Charentes
Quant à l'autoroute A831, j'y suis
évidemment opposée depuis le début. Parce
qu'elle est totalement inutile tant au niveau local que national.
Ensuite parce qu'on sait qu'elle va avoir des effets désastreux
sur le marais de Rochefort alors que les spécialistes ont
montré son importance et sa richesse. Elle va gâcher
la vie de beaucoup de gens qui ont fait l'effort de vivre à
la campagne. Enfin, on ne sait pas combien elle va coûter
aux contribuables.
Une lecture de ce dossier montre très rapidement de nombreuses
incohérences et des impacts très négatifs
sur les différents thèmes étudiés
: environnement, tourisme, agriculture,
De plus, il n'y a aucune répartition des dépenses
entre le concessionnaire, l'Etat, la région et les départements
: ni l'étude d'impact (partie E du dossier), ni l'évaluation
économique et sociale (partie F) ne précisent le
coût réel de l'A831 sur le budget des collectivités.
Lors de la réunion d'information à Marans, il a
été précisé que les communes prendraient
en charge ce qui ne serait pas fait par le concessionnaire. Elles
feront bien entendu appel au Département.
Comment le département pourra-t-il assumer son rôle
dans l'aménagement et la sécurisation des réseaux
secondaires ? Comment l'aménagement de la RN 137 et des
déviations qui sont annoncés comme nécessaires
à moyen terme seront-ils réalisés ?
L'A831 va grever le budget des collectivités pour de trop
nombreuse années et c'est totalement inacceptable.
L'A831 sera totalement inutile au niveau local ET national, sera
néfaste pour l'environnement, le tourisme, les habitants,
Ce projet doit donc être refusé.
Philippe
Chatrefoux, adjoint au maire de Breuil Magné
Il est difficile de comprendre la nécessité
de cette autoroute depuis que la liaison Nantes / Niort / Saintes
a été réalisée. En effet les arguments
avancés depuis le début des débats, n'on
pas beaucoup de sens à mon avis. Le développement
des ports de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente ne se fera
pas en reliant des villes comme Nantes et bordeaux par une autoroute.
L'activité de ces ports est lié aux plaines céréalières
de l'Aunis et da région Poitou-Charentes. Le bois qui arrive
à La Rochelle ne repart pas à Nantes ou à
Bordeaux, que je sache. Les engrais qui arrivent ou partent de
Rochefort ne se dirigent pas vers Nantes ou Bordeaux. Donc cet
axe routier n'a pas un très grand intérêt
pour le développement économique portuaire. Il y
aurait sûrement plus d'impact à développer
des axes transversaux (est/ouest).
De plus un point clé au niveau routier en Charente Maritime
(Marans) n'est pas dévié, sinon par une rocade (autoroute
future) de plusieurs dizaines de kilomètres. Nous aurons
donc et c'est sûrement unique en France, 2 autoroute parallèles
distante de 30 km pour relier 2 points situés de 80 km
l'un de l'autre. Je pense que les responsables politiques régionaux
et départementaux veulent laisser une trace de leur passage
(c'est assez fréquent chez ces personnages) au détriment
de la logique, du confort de leurs concitoyens et de l'environnement.
Corinne
Chauvet, ancien conseillère municipale de La Jarrie
Non à l'autoroute. Préservons
l'environnement.
Marie-Gabrielle Chupeau, maire de Thairé
Cette non-décision, ces retards successifs
est une épée de Damoclès pour les habitants
du canton. Ils ne peuvent ni vendre, ni projeter des travaux chez
eux car ils ne savent pas ce qui va se passer depuis 20 ans !
derrière l'attente, on n'a rien fait sur le réseau
existant face à la pression de la circulation vers l'agglomération
rochelaise. Aujourd'hui, il faut repenser les choses et avancer
différemment. Lien
Jean
Coirier, ancien maire de Foussay-Payré et vice-président
de la CDC du pays de Fontenay le Comte
A 831 : réflexion d'un ancien élu
local. Votre journal rend compte des réactions " pour
" et " contre " l'A 831. Dès 2001, maire
et Vice-Président de la communauté de communes du
Pays de Fontenay le Comte, j'ai exprimé mon désaccord
avec ce projet, exprimé des propositions alternatives susceptibles
de contribuer au développement du Sud vendée et
de répondre aux réels besoins de ses habitants.
Une autoroute, c'est " un tuyau " : on rentre à
un bout, on sort à l'autre ! Dans le cas présent,
cette autoroute n'irriguera pas le territoire et les communes
qui la bordent. Or nous avons besoin d'une amélioration
significative du réseau routier secondaire pour des raisons
de sécurité et éviter notamment la désertification
de nos communes rurales (RD 137, RD 938 et les nombreuses voiries
que les communes peinent à entretenir par manque de crédits).
Ce n'est pas l'absence de cette nouvelle autoroute qui a provoqué
les fermetures de SKF, Plysorol, Thoinard, ni les difficultés
récurrentes de Samro/Trouillet. Il faut lancer un programme
ambitieux de développement du rail : réhabiliter
la ligne La Roche sur Yon/La Rochelle, avec un arrêt à
Velluire et ouvrir la ligne Fontenay le Comte/Niort, promise à
une époque par Jacques Auxiette. Le rail, c'est la sécurité,
c'est la lutte contre la pollution et le réchauffement
climatique, c'est également offrir un mode de déplacement
accessible à toutes les catégories de population
: scolaires et étudiants, personnes à mobilité
réduite, salariés. Le rail est créateur d'emplois.
Ce projet autoroutier, c'est 14 Millions d'€ le km (pour
un gain de 10 mn en direction de Bordeaux) ; 1 km de rail, c'est
1 Million d'€. Avec l'argent public économisé,
il est possible de financer de multiples projets en attente comme
un collège, une prison etc. Quant aux bouchons de Marans
: les gens de bonne foi savent qu'il existe depuis des années
un projet de contournement court qui a été camouflé
pour justifier l'A 831
et rappelons qu'il existe déjà
une possibilité d'aller à La Rochelle sans passer
par Marans (Puyravault - Villedoux), mais le Conseil Général
de Vendée a longtemps refusé de mettre en place
la signalétique nécessaire. " Notre maison
brûle et nous regardons ailleurs " déclarait
Jacques Chirac lors du IVème sommet de la Terre, en septembre
2002, à Johannesburg. Puisse les élus locaux, les
conseillers généraux et régionaux, les parlementaires,
de droite et de gauche, comprendre que nous avons changé
d'ère et qu'il faut entreprendre la transition énergétique
de notre économie.
C'est un non-sens
agricole et environnemental, une aberration financière
et économique. Il existe des alternatives routières
et ferroviaires.
Lettre
du 11-02-11 à Ouest France
Armelle Corre, ancienne conseillére municipal de
Marans
Consciente que l'autoroute A831 n'évitera
guère le problème actuel de la rue de "l'enfer"
A suivre donc !
Bernard Coupeau, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Redire mon opposition et m'opposer à
toute décision qui ferait avancer le dossier.
Françoise
Coutant, vice-présidente du conseil régional
du Poitou-Charentes
Déjà
en 2011 lorsque François Fillon, alors Premier Ministre,
avait validé le financement de l'A831, nous dénoncions
une aberration financière (14 M€ le km contre un coût
moyen de 6 M€!) qui ne ferait qu'endetter encore plus les
collectivités
Le tracé prévu coupe le Parc Naturel Régional
du Marais Poitevin et traverse donc deux zones classées
Natura 2000 ce qui crée des problématiques en terme
de gestion de l'eau et de respect de la biodiversité. Le
Marais Poitevin et le Marais de Rochefort sont mis en péril
et les exemples précédents (A28) ne rassurent pas
quant au respect des mesures compensatoires pour les divers dommages
environnementaux qui seront causés
Nous, les élu(e)s devons choisir des alternatives à
ces grands projets inutiles et coûteux. C'est notre priorité.
Rénovons et modernisons l'existant : en effet, la ligne
Bordeaux-Nantes doit être modernisée et le Grand
Port de commerce de La Rochelle a besoin d'un meilleur raccordement
ferroviaire mais nous n'avons pas besoin d'une autoroute.
L'autoroute
A831 est un projet contesté de longue date par les écologistes.
Ce non-sens écologique permet un gain de temps de seulement
10 minutes pour les automobilistes et détruit une partie
du Marais Poitevin ! C'est une aberration économique et
environnementale. En matière de transport, la première
des priorités est de garantir une qualité de service
adaptée aux besoins de mobilité des citoyens. A
ce titre nous saluons les recommandations formulées par
la commission qui favorisent la rénovation et l'optimisation
des infrastructures existantes et qui soutiennent le développement
de transports propres. En revanche, le transport routier occupe
encore une place trop importante quand l'offre devrait désormais
se tourner vers le ferroviaire. De la même manière,
l'application d'une fiscalité écologique, avec une
augmentation d'un centime par litre des taxes sur le diesel, permettrait
d'augmenter le solde budgétaire disponible. La politique
que nous défendons au Conseil Régional s'articule
autour d'une conception novatrice globale des modes de déplacement,
qui est économiquement viable et respectueuse des préoccupations
sociales et environnementales. Lien
Abel Daubigné, ancien maire d'Annezay
En 97, est arrivé le projet d'autoroute
A831. La commune se situait dans le fuseau des 1000m, pour la
voie 3 qui, heureusement pour nous, n'a pas été
choisie. Je dis heureusement car, sinon, on était bons
pour un quatrième remembrement !
Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, conseiller régional
Le problème numéro 1 est de
désengorger Marans, pas de construire une autoroute entre
Nantes et Bordeaux.
Cette autoroute, c'est l'Arlésienne,
cela fait vingt ans qu'on en parle. Pour moi, la priorité,
c'est la déviation de Marans, cela coûtera moins
cher.
Jean
Luc Denis, ancien maire de Saint Médard d'Aunis
Le désenclavement de La Rochelle
n'étant toujours pas résolu, les acteurs du département
et de la région ont initié un projet de liaison
rapide entre Fontenay-le-Comte et Rochefort.
C'est ainsi que, pour protéger des territoires de marais
ou personne ne va, hormis quelques initiés, nous héritons,
sur notre territoire, d'une autoroute.
Plusieurs associations essaient de lutter contre ce projet avec
des arguments techniques. Difficile d'avancer des arguments de
richesses écologique, quand l'espèce la plus répandue
est homo sapiens sapiens.
En voulant la création de réserves, les protecteurs
de la nature ne voient pas qu'ils entérinent son corollaire,
la dégradation généralisée, ou la
destruction de la nature, partout ailleurs.
Ayant le sentiment que nous héritons des mauvais choix
écologiques, pris il y a quelques années, n'ayant
aucune assurance des services de l'Etat sur la mise en uvre
de mesures compensatoires, j'ai demandé à mon Conseil
municipal de marquer, sans nuances, son opposition à la
traversée de son territoire. Chose faite.
Je n'ai pas de réponses à
donner à mes administrés sur la pertinence du projet.
Pourquoi cette autoroute ? Quelles seront les retombées
économiques pour les communes ? Il me manque beaucoup d'éléments
pour me faire une opinion.
Brigitte Desveaux, vice-présidente de la CdA Rochelaise
On
est en train de réfléchir à ce flux domicile-travail,
confie l'élue rochelaise, pour savoir comment en capter
une partie, par les transports en commun, les bus, mais aussi
les parkings relais, le covoiturage. La réponse n'est pas
d'élargir le rouleau de bitume, ni de faire une A 831 bis.
Il y a aussi une discussion avec les territoires voisins pour
essayer de rééquilibrer les zones d'activités
et le bassin d'emplois, ce qui est nouveau. Est-il normal que
des jeunes actifs soient obligés d'habiter à 30
kilomètres de leur lieu de travail ? Avant les élus
et les techniciens parlaient de récupérer ces jeunes
que d'autres leur "piquaient". Aujourd'hui, il faut
accepter que ces territoires puissent se développer, sans
rogner non plus sur les zones agricoles.
Avec
la fin de l'A 831, tout le monde se penche à présent
sur des aménagements modestes. Il faut trouver un itinéraire
de substitution sur des infrastructures existantes. Le contournement
de La Rochelle est lié à celui de Marans. Les voitures
qui passent le pont du Brault en provenance de la Vendée
ne doivent pas se retrouver à la Pallice.
Les
récents engagements pris par Mme la Ministre de lEcologie,
Ségolène Royal, sur labandon du projet dA831,
nont semble til satisfait, comme la souligné
la presse, que les seuls écologistes (associations et représentants
dEurope Ecologie Les Verts). Lunion sacrée
entre des élus socialistes et de lUMP, sest
depuis remobilisée, pour défendre ce vieux projet,
implorant le 1er ministre (socialiste lui !) de « faire
entendre raison » à sa Ministre de lEcologie.
Au passage, certains de ces élus nont pas ménagé
leurs instincts machistes, pour agrémenter leur argumentaire,
bien pauvre il est vrai, sils ne sétaient tenus
quau projet routier (qui faut il le rappeler, est estimé
à 900 millions deuros pour 60 km de route, qui traverseraient
deux zones humides majeures pour le département de Charente
maritime : le Marais poitevin, dont le Parc régional a
reconquis à grand peine son Label, et le Marais de Rochefort,
tout aussi important pour la biodiversité, léquilibre
hydraulique, notamment pour les réserves deau douce
utiles aux activités de la mer, mais aussi la lutte contre
les inondations et la résorption de pollutions ponctuelles
). Par ailleurs, la raréfaction des financements publics
est rappelée par tous, notamment pour le développement
de transports publics, fragilisés par le report incertain
de léco taxe. Il faudra donc faire des choix. Les
élus Europe Ecologie-Les Verts de lagglomération
de La Rochelle, aux côtés du groupe local EELV La
Rochelle-Ré-Aunis-Rochefort, font le choix de consacrer
en priorité largent public aux filières davenir,
créatrices demploi et qui préserveront la
planète en offrant une alternative au tout voiture. Ainsi,
face au mythe éculé du développement économique
par le bitume, nous priorisons la dépense publique vers
la modernisation des équipements existants, et plus particulièrement
la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux, avec la réouverture
de haltes ferroviaires sur cet axe majeur, dans la perspective
du regroupement régional avec lAquitaine, le confortement
de la desserte ferroviaire du Port de commerce de La Rochelle,
les axes routiers existants, pour en finir avec linfernal
défilé des convois exceptionnels au centre ville
de Marans (pour rappel lautoroute ne résoudra pas
cette question, car les autoroutes en France ne sont pas aménagées
pour accueillir les convoyages exceptionnels) Tout comme nous
ne craignons pas dexprimer nos critiques sur certains choix
gouvernementaux, nous tenons aussi à souligner des décisions
qui nous réjouissent. Ainsi, nous exprimons notre entier
soutien aux engagements courageux et innovants, pris par Mme la
Ministre de lEcologie, Mme Ségolène Royal.
Nous espérons par ailleurs, que le Premier Ministre, soutiendra
la Ministre de lEcologie, en ne cédant pas à
la seule pression de quelques élus locaux. La cohérence
écologique du gouvernement profitera ainsi à limage
de la France qui rappelons le, recevra bientôt, la prochaine
conférence environnementale
Lien
Il y a des gens derrière moi qui
habitent la plaine d'Aunis et les meilleures terres agricoles
vont être consacrées à un bout d'autoroute
qui coûte à peu près 15 fois le prix d'1 km
de voie ferrée, c'est l'A831.
Christian Doublet, ancien adjoint au maire du Thou
Protéger les riverains contre les
nuisances.
Frédéric
Dudoignon, ancien conseiller municipal de Ciré d'Aunis
Tout d'abord, un grand " NON "
à l'A831.
Je suis contre ce projet pour diverses raisons.
Si les études effectuées sur l'importance du trafic
sur cette autoroute ont été menées de la
même façon que la précédente autoroute
A837, alors, je suis certain que ce trafic est surestimé.
En effet, nous constatons qu'il n'y a pas grande influence sur
l'A837, qui relie Rochefort à Saintes. De plus, la majorité
des poids lourds utilisant cette liaison empreintent la nationale
137, et non l'A837.
Mais encore, en ce qui concerne le coût, qui selon l'étude
me semble très approximatif, est très sous-estimé.
En effet, sur les 63 kilomètres, la moitié se construira
sur les marais Vendéen et Rochefortais. Nous savons éperdument
que des ouvrages de ce style dans des zones comme celles-ci ont
un coût multiplié par au moins trois fois, voir plus
car la sous-couche ferme est profonde. Par conséquent,
une quantité de remblais sera très importante.
Parallèlement à tout ceci, je ne comprends pas pourquoi
certains élus s'obstinent à vouloir faire passer
une autoroute dans le marais qui ont été déjà
menacés au niveau national, et de plus, avec l'instauration
de Natura 2000 d'ici peu !
Ce projet ne s'intègre pas dans les " objectifs "
futurs :
- baisse de la pollution par les gaz à effet de serre,
- maintient des marais par l'instauration de Natura 2000
- préservation de la faune et de la flore,
- maintient de nos campagnes profondes.
En ce qui me concerne, il existe beaucoup de peur et de craintes,
au niveau de ma profession de jeune agriculteur, dans le marais
de Rochefort. En effet, mon exploitation de polyculture élevage,
située proche du canal de Charras, sur la commune de ciré
d'Aunis, va subir de plein fouet cette " barrière
" autoroutière, en trois niveaux.
- 80% de la surface des prairies naturelles sont dans la bande
des 300 mètres,
- la surface destinée à l'alimentation d'un troupeau
de 35 vaches laitières est coupée par ce projet,
- ainsi qu'une partie de la surface destinée aux cultures
de ventes, dont une partie destinée à la consommation
du cheptel ; tout ceci en plein travers.
Depuis quelques années déjà, le maintient
des prairies naturelles anciennes est vraiment d'actualité,
concrétisé par la mise en place de plusieurs aides
successives (OGAF, OLAE, CTE, MAE), signées avec plusieurs
partenaires dont la DDA, le Préfet. A ceci, s'ajoute dorénavant
la mise en place de Natura 2000. Ainsi, je ne comprends pas la
logique de vouloir d'un côté maintenir des surfaces
de prairies naturelles à hautes valeurs biologiques, de
définir des zones d'intérêts communautaires
(Natura 2000), et de l'autre côté, vouloir faire
passer une autoroute.
En ce qui concerne les surfaces destinées à l'alimentation
du cheptel (maïs ensilage et prairies artificielles), le
pâturage s'effectuera comment ?
Suite à vos études, signalées dans votre
" grand livre ", mise à disposition dans les
mairies, nous constatons que de chaque côté de cette
autoroute, une zone polluée existera. Avec le renforcement
de la traçabilité depuis quelque temps, je constate
qu'une grande partie des terrains aux alentours vont être
contaminés, et ainsi, tout ce qui concerne les fourrages
(ensilage, foin, herbe pâturée) vont contenir des
déchets pollués qui vont se retrouver dans le produit
fini, notamment le lait. Il en est de même pour le blé
produit et transformé sur l'exploitation, destiné
à l'alimentation du troupeau.
En ce qui concerne les blés panifiables supérieurs,
destinés à l'alimentation humaine, les moulins stipulent
dans leurs cahiers des charges, une distance minimum.
Dans le secteur sud du canal de Charras, dans la commune de Ciré,
un remembrement sera très difficile, en raison de barrières
naturelles, comme le coteau de Flay, les canaux.
Par conséquent, actuellement, dans notre campagne profonde,
il fait bon vivre, la tranquillité, l'air pur. Avec cette
future infrastructure, le risque d'inondation sera fatal, car
comme il est stipulé dans le livre, l'eau des deux bassins
versants va s'écouler vers le canal de Charras. Le problème,
suite à la rénovation du PLU, les fermes situées
en zone de marais sont maintenant placées en zone NCI,
alors qu'elles n'ont jamais inondées. Dorénavant,
elles le seront !
La vie de certaines exploitations agricoles va être mise
en cause !
Pour celles qui sont aux alentours, les projets de fermes auberges,
gîtes, tourisme à la ferme seront exclus à
jamais,
Une amélioration de certains axes routiers serait la meilleure
solution, car moins coûteuses, moins dévastatrice,
et utilisable par tous les usagers (riverains). Dés lors,
jusqu')à la construction de ce projet, les travaux d'aménagement
et d'entretient des axes existants vont être délaissés.
Karine
Dupraz adjointe au maire d'Andilly et conseillére départemental
Le
nord de notre Département connaît une vitalité
et une jeunesse démographique liées au dynamisme
de La Rochelle, dont le territoire étend chaque jour sa
zone d'influence et d'attractivité. Doté d'un Grand
Port Maritime, de zones d'activités commerciales et industrielles,
cet espace connaît des flux de transit et pendulaires denses,
saturant au quotidien l'ensemble du réseau routier départemental.
Les usagers qui n'ont pas la possibilité de vivre sur la
Communauté d'Agglomération rochelaise voient augmenter
leur temps de trajet journalier. Alertées, sollicitées
à de nombreuses reprises, les instances gouvernantes du
Département semblent avoir mis sous coupe, depuis plus
de 20 ans, ce territoire dans l'attente d'une hypothétique
autoroute, libératrice des congestions du réseau
routier. Le projet de l'A831 a été enterré
l'année dernière ce qui permet de relancer la réflexion
sur la modernisation du réseau routier au nord du département.
La déviation de Marans a été déclarée
depuis peu prioritaire. Mais à quel horizon alors que des
études sont annoncées ? " Encore des études
! " tel est le cri des habitants désespérés
qui devront attendre au minimum 44 mois d'études, sans
compter les années de réalisation. Autant dire une
éternité. Et que dire de la traverse de Bourg Chapon,
qui, avec le pont du Brault, subissent le passage de 10000 véhicules
par jour. Eux aussi sont mis à l'étude, mais pour
quel délai et quel résultat ? Un nouveau pont d'ici
5 ou 6 ans ? Un trafic encore plus intense dans cette commune
qui deviendrait à terme un Marans bis ? Et ce serait oublier
l'arrivée nord de La Rochelle par la RD 9 au niveau de
Chagnolet qui est problématique ou bien encore l'arrivée
par l'Est depuis Surgères sur l'agglomération rochelaise
par la RD 939. Ce sont autant de routes au gabarit souvent inadapté
et congestionnées par un trafic toujours plus denses. Les
habitants et les usagers vont devoir subir encore des années
les cohortes de véhicules et poids lourds dans l'attente
d'un nouveau réseau. Si d'aventure, le projet autoroutier
de l'A831 devait être relancé suite au bénéfice
d'un éventuel changement à la tête de l'État,
le réseau départemental au nord du département
ne peut être négligé plus longtemps. Face
à un environnement complexe, nous sommes conscients des
difficultés de réalisation. Mais nous ne pouvons
cependant pas les reporter aux calendes grecques et multiplier
les études à l'infini. Trop de retard a été
pris dans cette partie stratégique du département.
Il est désormais temps d'agir !
Lien
Le chiffrage du contournement de Marans selon le Conseil Général.
Manuels Valls attend un "chiffrage du projet alternatif consistant
dans le réaménagement des voies départementales
traversant le Marais Poitevin". Ce chiffrage a été
fait depuis longtemps mais contrairement à ce qu'affirme
la majorité départementale, le projet n'est pas
d'un milliard d'euros. Le chiffrage effectué en Janvier
2012 par les services du Conseil Général offre plusieurs
pistes:
- Un contournement long: 18, 5 millions d'euros
- Un contournement court avec deux variantes:
1.à l'est: 34,5 millions d'euros
2.à l'ouest: 100 millions d'euros
- Le changement du pont du Brault: 34 millions d'euros
En regardant ces données, et même en les additionnant
toutes, nous sommes très loin des 1 milliard estimé
par M.Bussereau qui persiste à dire que la déviation
de Marans a le même coût que le projet autoroutier.
Nous n'attendons pas de projets pharaoniques comme dans le sud.
Mais nous estimons que le projet de déviation de Marans
est vital pour le nord du département tant en matière
de sécurité que pour faciliter les mobilités
de proximité.
Yannick Dupuy, ancien conseiller municipal de Saint Christophe
L'axe La Rochelle-Rochefort existe déjà.
La déviation de Marans serait beaucoup plus utile. La communauté
de villes de la Rochelle a imposé un tracé lui évitant
toutes les nuisances.
Ghislain Durand, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Si je suis élu, je ferai tout ce
qui sera est en mon pouvoir pour que ce projet A831 ne passe pas.
Amicalement, vous avez tout mon soutient.
Martial Durieux, ancien maire de Dompierre sur mer et ancien
vice-président de la CdA Rochelaise explique les réalisations
importantes à venir pour sa commune :
Tout d'abord au niveau infrastructures routières,
le contournement se Saint-Xandre et Puilboreau (CD9, RN11) dans
le cadre de la liaison Sud Vendée Rochefort qui nécessitera
la réalisation d'un ouvrage au lieu dit les Montreaux et
la construction d'un pont enjambant la rue des Vergers aux Brandes
pour rejoindre la RN11 à hauteur des établissements
hôteliers de Chagnolet.
Catherine Fauger, ancienne adjointe au maire de La Jarrie
Voter contre ce projet à chaque fois
que la municipalité sera consulté. Si cette autoroute
(ou une voie express) devait néanmoins se réaliser,
veiller à réduire au maximum les nuisances environnementales
et sociales.
Bernard Ferrier, ancien maire de Marans et ancien conseiller
général
L'autoroute A 831 ne sera pas la solution
du problème car de nombreux poids lourds, de nombreux convois
exceptionnels (bateaux, mobile home, tronçons d'Airbus)
continueront à passer par la départementale, sans
compter l'important trafic local Nord Charente-Maritime / Sud
Vendée évalué à 60% de la circulation
empruntant la RD 137 qui traversera aussi Marans par son artère
principale. Le rapport Duron, en écartant le projet d'autoroute
A 831 va dans le bon sens. Il faut changer de logiciel, oublier
ce projet autoroutier engagé en 1994 et qui, s'il était
si utile, aurait été déjà mis en service
depuis des années. Lien
Je n'attendais rien de cette autoroute,
puisqu'il n'y a pas de sortie prévue pour Marans
Blog
de Bernard Ferrier
Les
finances de la Charente-Maritime sont au plus bas. Depuis dix-huit
ans que le projet existe, pourquoi les collectivités territoriales
nont-elles rien provisionner ? Peut-être doutaient-elles
de son bien-fondé et de son rapport qualité-prix
?
J'en
entends parler depuis quinze ans. Si ça avait été
un bon projet, il serait déjà là.
La première chose est de finir ce qui a été
commencé au niveau du Pont du Brault. Ensuite, il faut
faire accepter par le Département une déviation
de Marans. Je suis naturellement déçu que le Conseil
général n'ait pas basculé car cela m'aurait
sans doute facilité la tâche. Mais je ne désespéré
pas, si Dominique Bussereau est élu président, de
la convaincre. C'est un spécialiste des routes et j'ai
aujourd'hui une réelle légitimité en tant
que maire de Marans. Mes prédécesseurs n'ont jamais
demandé d'études.
Si Mirambeau peut disposer, demain, d'une déviation, à
côté de l'autoroute, pourquoi pas Marans ? L'A831
n'est pas une déviation de la ville.
En
tant que conseiller général de Marans, je mets toute
mon énergie sur le développement d'une rocade courte
autour de Marans. Chaque fois que je parle de rocade courte de
Marans, tout le monde est d'accord, on me dit que c'est normal,
que l'autoroute n'apportera pas la solution au passage des camions
et du trafic dans Marans, mais personne ne bouge". "Tous
les transports hors-gabarit, les camions de mobil-homes, les pièces
d'Airbus, etc. tout ça ne sera pas autorisé à
prendre l'autoroute, donc ils continueront à traverser
Marans. Et puis, il y a ces camions de transit long qui, volontairement
ou involontairement, n'empruntent pas la déviation. On
a fait des comptages et l'on voit des camions anglais, espagnols,
belges dans la rue d'Aligre. L'autre jour, j'étais derrière
un camion de chez Rolls-Royce qui, à mon avis ne venait
pas livrer à Marans... Donc la vraie solution pour Marans
et les autres villes et villages sur le trajet de l'A831, c'est
la rocade courte. Imaginons un habitant de Luçon qui se
rend à La Rochelle ou à Rochefort, fera t-il 30
kilomètres de plus pour aller chercher l'entrée
de l'autoroute à Sainte-Hermine et sortir à Usseau
ou à Croix-Chapeau ?.
Au départ, on disait
que c'était les commerçants qui bloquaient le projet,
mais c'est une idée qui n'a pas duré. Depuis vingt
ans, les commerçants sont avec nous, ils sont pour la rocade.
Il y a donc un mystère autour de cette rocade. Le jour
où je saurai pourquoi il y a un tel frein politique, eh
bien ce jour, je serai bien heureux. Je suis Marandais depuis
longtemps, mais je ne comprends pas où est le blocage,
à quel niveau ça coince. C'est incompréhensible
! A mon avis, on ne le saura jamais parce qu'il y a sûrement
un truc explosif là-dessous.
Les trois feux tricolores de la rue d'Aligre suffisent à
provoquer des blocages. Il faut absolument qu'autoroute ou pas,
tout le monde aille dans le même sens, pour une déviation
courte. J'essaie de présenter les projets aussi bien à
la Région qu'à la Direction des investissements
départementaux. Le plan coûte bien sur quinze millions
d'euros, mais si un contrat est signé avec l'Etat et la
Région, le coût sera supportable. Quant à
l'autoroute payante, les habitants de Tonnay-Charente en reviennent
car personne n'utilise celle qui contourne leur commune
Que la déviation soit faite.
Sans ambiguïté.
Voir
le communiqué de presse lors de la manifestation du 15
avril 2005
Voir
le texte extrait de notre journal VBA infos n°4
Cela
fait deux ouvrages et quatre ronds-points sur une longueur totale
de cinq kilomètres dont deux sont déjà existants.
Un pont c'est quatre millions et le coût total des travaux
pourrait s'élever entre dix et quinze millions d'euros
d'après la DDE
Le conseil général a voté une subvention
pour l'achèvement de la déviation de Jonzac, soit
onze millions d'euros. Et on parle aussi de contourner Montendre
et Mirambeau. J'ai exposé le problème de le déviation
de Marans au conseil général en février 2005.
Ce qui est possible à Jonzac peut l'être à
Marans. Du point de vue technique, il n'y a aucune contrainte
environnementale. C'est une question de volonté politique.
C'est donc aux politiques de jouer !
Ce dossier de l'A831 rend plus nécessaire
encore de faire avancer la question du contournement indispensable
et urgent de Marans.
Pascal
Ferchaud, conseiller départemental, maire de Saujon,
vice-président de la CDA du pays royannais
Plutôt que de toucher à la
fiscalité, si on arrêtait de pallier le désengagement
de l'État ? Les équipements comme l'A831 ou la LGV
sont de sa compétence.
Pierre Feydeau, Conseiller CDA Rochefort, ancien conseiller
général
et ancien adjoint au maire de Rochefort
Avec 156 nouveaux millions de dettes en
trois ans, le Département est dans une situation budgétaire
difficile. Nous avons donc d'autres priorités que de mettre
250 millions dans ces équipements routiers.
Bruno
Fillon , ancien conseiller municipale de Montreuil
Lettre adressée
en mairie le 29 janvier 2002
Marie Liesse Fontenaille, ancienne conseillère municipale
de Tonnay-Charente
Je ne suis pas favorable au projet.
L'évidence qui apparaît dans le dossier est que le
tracé sera pratiquement parallèle à la RN137
et payant de surcroît. Qui l'empruntera ?
Comment peut-on laisser penser que cette autoroute désenclavera
la façade atlantique puisque les camions empruntent déjà
l'A83 et l'A10 ?
Pourquoi opter pour des solutions coûteuses et compliquées
alors que la RN137 est déjà à 2x2 voies entre
Rochefort et La Rochelle et qu'il suffirait d'aménager
la portion Usseau / Fontenay le Comte comme la route Niort / Parthenay.
Ce qui est construit est rarement détruit ; croyez-vous
que la décision pourrait être prise de détruire
cet ouvrage si dans quelques années on s'apercevait que
les décisions prises n'étaient pas les bonnes ?
Jean-François
Foutaine, président de l'agglomération rochelaise
L'ère des grosses infrastructures
lourdes est dépassée. Aujourd'hui, il faut tenir
compte des problématiques environnementales et aménager
des équipements plus légers.
Didier Fumoleau, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Maintenir au maximum mon opposition à
l'A831 et si malgré tous les efforts, elles se réalise,
combattre avec véhémence et vigilance afin de réduire
les nuisances tant environnementales que sociales.
Albane Gaudin, ancienne adjointe
au maire du Thou
Non à la A831 !!
Inutile : le trafic se trouvant autour de La Rochelle
Désastreuse pour l'environnement :
- Risques d'inondation
- Pollution de la zone du captage de Frace à Aigrefeuille
- Pollution de l'air
- Pollution sonore
- Destruction d'espèces protégées de la faune
et de la flore
- Disparition des chemins de notre belle campagne,
- Coût exorbitant à la charge des collectivités
locales et des contribuables,
- Améliorer le ferroutage, le cabotage et les routes existantes.
Noël
Gaunet, maire de Ballon
Le projet autoroutier ne résoudra
pas les problèmes actuels et à venir au niveau des
déplacements des véhicules vers l'agglomération
rochelaise sur la RN137, dans le Pays d'Aunis, dans le pays Rochefortais
si celui-ci n'est pas accompagné de mesures d'amélioration
dans le même temps, des voies départementales.
Dans les meilleur des cas l'autoroute passera
à 300m des maisons, dans le pire à 100m. On a tout
lieu de s'inquiéter du bruit et de la pollution
Philippe Gante, ancien adjoint au maire de La Jarrie
Lors de la réunion publique tenue
par la liste "La Jarrie Autrement", la question de l'A831
a été très largement et explicitement abordée.
En ce qui me concerne, je me suis toujours positionné contre
ce projet dispendieux et inefficace.
Yves
Gauthey, adjoint au maire
de La Jarrie et ancien conseiller communautaire de Plaine d'Aunis
Ne se justifie pas avec les structures actuelles
et les volontés locales de développer le TER et
autres moyens de transport plus écologiques. De plus nos
dirigeants au niveau national ne peuvent avoir deux langages s'inscrire
dans une politique d'aménagement durable et crée
des autoroutes.
Magali Germain, adjointe au maire de La Jarrie et conseiller
communautiare de la CdA Rochelaise
Je m'engage à voter contre toutes
les décisions de la mise en place de l'autoroute.
Roger
Gervais, maire de Saint-Médard-d'Aunis et vice-président
de la Communauté d'agglomération rochelaise Les
gens ne peuvent pas aménager leur maison, vendre, etc.
Je ne suis pas partisan de cette autoroute, mais je voudrais qu'on
nous dise oui ou non et dans ce cas, que fait-on à la place.
Lien
Jean-Pierre Goumard, ancien conseiller régional
Dans un fuseau de 40 kilomètres,
on v se retrouver avec trois autoroutes allant dans le même
direction, c'est surréalistes.
Aujourd'hui, les collectivités locales
ont donné leur accord alors qu'elles ne connaissent même
pas les clés de répartition. C'est signe que le
dossier piétine. Les dates annoncées en 1994 n'ont
jamais été tenues. Notre espoir est là.
Je suis outré de lire que Monsieur
Bouchereau se vante d'avoir obtenu l'interdiction des Poids Lourds
de plus de 26 tonnes dans sa ville. Il a fait en sorte, pendant
de longues années, que Marans n'ait pas de déviation.
Il a imposé à sa population la traversée
des camions depuis qu'il est Maire - Conseiller Général
et maintenant il ose prétendre qu'il s'occupait du problème!
C'est scandaleux, écoeurant. j'espère que son toupet
va être dénoncé et que ses administrés
vont lui montrer qu'ils ne sont pas dupes. Des élus comme
cela, il faut profiter des élections pour les éliminer
de la scène politique !
Dominique De La Martiniére, qui présidait
cette réunion, a donné lecture d'une lettre du préfet
de Charente-Maritime qui demandait l'avis du conseil régional
sur le projet d'autoroute Fontenay-Rochefort. Et alors qu'aucun
rapport sur ce sujet n'avait été transmis aux conseillers
et qu'ils n'avaient donc pas connaissance de la clef de répartition
financière de ce projet ni des projets alternatifs, il
a fait procéder à un vote.
Nous allons intervenir en séance plénière,
vendredi prochain, pour dénoncer cette procédure.
Courrier au ministre
de l'Environnement
Bernard Grasset, ancien député, ancien préfet,
ancien président de la CdA Rochefortaise et ancien maire
de Rochefort
Cette autoroute va coûter très
cher pour quelque minutes de gagnées. Les problèmes
d'écoulement des eaux sont loin d'être réglés
en zone de marais et il est à craindre que l'Aunis ne soit
coupée en deux.
Il y a des solutions : les moins bonnes
et les mauvaises, il faudra choisir les moins bonnes.
Corinne Grimaud, ancienne conseillére municipale de
Fontaines
Courrier
du 29-01-2002
Dominique
Guégo, conseiller départemental
Elaborer un nouveau schéma départemental
routier. Où en est l'alternative à l'autoroute ?
Depuis la fin du projet de l'A831, il devient impératif
d'actualiser notre schéma département routier pour
répondre aux enjeux de désenclavement et de désengorgement
du nord du département. Avec deux priorités : une
nouvelle voie qui relierait la D9 à la N137, et le contournement
de Marans.
Jean-Pierre Guillon, ancien conseiller général,
ancien maire de Tonnay-Charente et ancien conseiller communautaire
de la CdA Pays Rochefortais
Au sujet de l'A837
"On ne veut pas leur interdire de passer
par Tonnay-Charente, mais la gratuité du péage permettrait
de décongestionner la voie ", " Pour une voie
qui traverse notre commune, ou d'un côté on a le
boulanger, de l'autre la boite à lettres, les habitants
du secteur prennent de réels risques quand ils traversent
l'avenue. Tout ça nous a amenés à dire que
l'autoroute n'a pas apporté d'amélioration à
la circulation et cadre de vie de Tonnay-Charente, au contraire
", " C'est une connerie " et qualifie
ce péage " d'octroi ".
ASF veut bien vendre la partie de l'A837 contournant Tonnay-Charente
pour 95 millions de francs (14,5 millions d'euros), "soit
deux beaux collèges"
Yann
Hélary, président du parc interrégional
du Marais poitevin,
vice-président de la Région Pays de Loire
et deuxième adjoint au maire de la Rochelle
Il faut savoir ce qu'on veut?: le premier
employeur de ce territoire, c'est le tourisme. Autrement dit,
de l'emploi non délocalisable. Et notre richesse, c'est
la biodiversité. Préserver la biodiversité,
le cur de métier du parc, c'est préserver
l'économie de ce territoire.
Lien
L'État attend le vote du Grenelle cet été
pour mettre en place un groupe de réflexion. Comme disait
Clemenceau : " Quand on veut enterrer un projet, on crée
un groupe de réflexion. " Personnellement je suis
contre cette autoroute, mais des communes ont bloqué des
terrains et restent sans réponse, ce n'est pas normal.
À noter que le contournement de Marans sera réalisé
et qu'une étude est en cours pour la modernisation de la
ligne ferroviaire entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle.
En temps de crise, la tentation des politiques est toujours grande
de rogner sur l'environnement, voire la culture. L'A 831 n'est
pas dans le plan de relance, mais de toute façon, il ne
se justifie plus, les élus de Marans veulent un contournement.
Et puis, la relance à coups de grands travaux, c'est une
vieille recette, mais on voit où ça nous a conduits.
Je
continue à ne pas comprendre pourquoi, pour une bande 100
mètres de large, on doit remembrer et déboiser sur
3 km autour.
Robert
Héronneau, maire honoraire de la commune d'Echillais
argumente
Il est amusant et important de signaler
que de nombreux élus mettent en avant l'impossibilité
de l'aménagement ouest de Rochefort prétextant le
passage via une zone natura 2000 , alors que ces mêmes élus
réclament à corps et à cris l'autoroute A
831 qui , elle, traverse le marais poitevin et de nombreuses zones
classées natura 2000 avant de rejoindre Rochefort !!!!!
Guy Huljack, ancien conseiller municipale de La Rochelle
Si les recours en justice sont de plus en
plus nombreux, c'est que les citoyens sont de mieux en mieux informés.
Il convient de se méfier. Dans certains
dossiers, le ministre de l'Equipement fait appel lui aussi à
un avocat. Dans ce schéma, si l'association qui introduit
le recours perd, elle paie les frais adverses...
Anne-Laure Jaumouillié, conseillère communautaire
de la CDA Rochelaise
Depuis
plusieurs décennies, le projet de réalisation d'une
autoroute entre Fontenay-le-Comte et l'A837 est envisagé
afin de désenclaver nos territoires. Régulièrement
évoqué depuis 1994, ce projet a été
plusieurs fois repoussé. Depuis quelques mois, il est de
nouveau question, de la part d'une partie des élu(e)s des
départements de la Vendée et de la Charente Maritime,
de relancer le projet de l'autoroute dite A831. Si le désenclavement
du territoire de La Rochelle est indispensable, nous pensons aujourd'hui
que le projet d'autoroute A831 n'est plus prioritaire, voire dangereux.
En effet, l'année ou la France accueille la Conférence
Mondiale sur le Climat (COP21) ; il n'est plus permis d'envisager
des solutions privilégiant le développement autoroutier,
basé sur des modes de pensée et d'aménagement
du territoire du siècle dernier, et en contradiction avec
les objectifs que la France s'est fixée de diminuer la
consommation d'énergie fossile et les émissions
de gaz à effet de serre, largement dus aux transports et
déplacements routiers. Au contraire, il nous appartient
aujourd'hui d'anticiper et de privilégier les alternatives
au transport routier. Or, dans la situation financière
actuelle, la réalisation de l'A831 obérerait la
possibilité de financements par la puissance publique d'autres
projets plus utiles et durables, comme par exemple le contournement
ferroviaire nord de La Rochelle. Considérant également
que ce projet, imaginé il y a maintenant plusieurs décennies,
ne peut plus servir d'alibi à la non réalisation
du contournement court de Marans, le Conseil municipal de La Rochelle
: demande l'annulation pure te simple du projet A831, souhaite
que les alternatives au transport routier permettant le désenclavement
de notre territoire soient enfin envisagées.
Je juge ce projet obsolète, d'autant
plus qu'il empêcherait les collectivités et l'Etat,
compte tenu de son coût vraisemblable, d'investir dans les
équipements alternatifs nécessaires au désenclavement
de nos territoires (en particulier le ferroviaire, qui doit être
la priorité). J'avais déjà eu l'occasion
d'officialiser ma position, notamment pendant
la campagne des municipales l'an dernier, et au cours des discussions
avec EELV"
Lien
Je juge ce projet obsolète, d'autant
plus qu'il empêcherait les collectivités et l'Etat,
compte tenu de son coût vraisemblable, d'investir dans les
équipements alternatifs nécessaires au désenclavement
de nos territoires (en particulier le ferroviaire, qui doit être
la priorité). Lien
Priorité en terme d'infrastructures
de transport : le ferroviaire (Nantes - Bordeaux et contournement
ferré du Port). Je privilégierai ces réalisations
à un éventuel financement de l'A831 qui me semble
toutefois déjà quasi enterrée. Lien
Brahim
Jlalji, conseiller communautaire de la CDA rochelaise
Au moment où on parle de développer
des solutions alternatives et le ferroutage, on veut aussi construire
des autoroutes. On marche sur la tête. Il faut remettre
à plat les projets, décider et engager des moyens
dans ce cadre.
Régine Joly, conseillère municipale de Royan,
vice-présidente de la Cara (Communauté d'agglomération
Royan Atlantique) et conseillère régionale
Ce qui nous intéresse, c'est le débat
démocratique. Plusieurs questions se posent. Faut-il privilégier
les routes plutôt que le social ? Cette dernière
compétence représente 60 % du budget du Département.
Est-ce que ce n'est pas plus important que de faire des ronds-points
ou de vouloir engager à tout prix le projet d'A 831.
Lien
Patrice Joubert, conseiller communautaire de la CDA Rochelaise
Ce projet date de presque 50 ans et représente
donc un projet du passé. Son abandon est lopportunité
de nous obliger à réfléchir autrement.
Eric
Joyau, conseiller municipal de Tonnay-Charente, conseiller
communautaire de la CdA Rochefort Océan
Au préalable, il a été
signifié que l'autoroute ne coûterait rien aux contribuables
charentais maritime. Nombre d'élus ont pris leur décision
par rapport à cette réalité du moment, autoroute
en aménagement de la RN137, le financement étant
modifié, il aurait été hautement justifié
que chaque Conseil Municipal soit à nouveau sollicité
pour un nouvel avis. Cela n'a pas été fait, à
mon sens cela suffit à remettre en cause les votes émis
à l'occasion de ce choix.
Yann Juin, ancien conseiller général
et conseiller municipal d'Esnandes
Il y a différentes positions au PRG.
Mais aussi des points d'accord. Le diagnostic notamment : il faut
faire quelque chose, le trafic existant étant trop important.
Mais seule l'autoroute est étudiée. Nous n'avons
pas d'éléments de comparaison. Nous n'avons pas
de position de principe, du genre " pour " ou "
contre ". Il faudrait pouvoir analyser plusieurs propositions,
en termes de coût, d'impact etc.
Line
Lafougére, maire de Vérines
Faire
preuve de transparence concernant le financement des projets que
nous soutiendrons et être particulièrement rigoureux
concernant l'utilisation de l'argent public pour éviter
tout alourdissement de vos impôts. Pas d'argent public pour
les projets coûteux comme l'A831 ! Réservons les
financements publics aux projets utiles au quotidien des Charentais
maritimes (transport public, structures d'accueil médico-sociales,
logement, petite enfance
). Manifester notre opposition
à l'aménagement de toute activité polluante.
Sous prétexte de foncier disponible, notre bassin de vie
ne doit pas être un exutoire.
Lien
Michel Lagréze, maire
de Loire les marais et conseiller communautaire de la CdA Rochefort
Océan
L'autoroute ne correspond pas à nos
besoins, elle posera des problèmes pour l'environnement
et les habitants
Bernard
Lalande, sénateur, maire de Montendre et ancien conseiller
général
Cela fait treize ans que je suis conseiller
général, treize ans que j'entends parler de cette
autoroute. On s'est prononcés cinq ou six fois, on a fait
des motions, et le prix a été multiplié.
Faisons une déviation courte à Marans, point à
la ligne et on verra après. Maintenant on nous parle de
tour de table pour l'autoroute. Mon principe est que celui qui
commande paie. Qui commande ? Peut-être faut-il une autoroute,
peut-être. Mais cela fait déjà quinze ans
qu'on nous dit qu'il faut une autoroute et on le dira peut-être
encore dans cinq ou dix ans. N'y a-t-il pas d'autres urgences
dans ce département ? Des aménagements qui concernent
la vie quotidienne. On ne parle que des grosses infrastructures,
jamais des gens. Moi je préfère parler des gens.
Les Marandais se sont fait rouler dans la farine. On leur a refusé
la déviation depuis des années au prétexte
qu'il y aurait une autoroute qui n'arrivera sans doute jamais.
Si la gauche passe et que je suis président, l'une de mes
premières décisions concernant les infrastructures
sera de programmer une vraie déviation pour Marans.
Joëlle
Laporte-Maudire, ancienne adjointe au maire de La Rochelle
Certes la communauté dagglomération
est vertueuse et les efforts en matière de développement
durable sont louables (après la présentation dun
catalogue de ce qui se fait en ce domaine
) Mais
comment ne pas devenir schyzophrènes, quand dans le même
temps la CDA soutient le projet de lautoroute A831 dont
le coût est estimé à 890 millions deuros
pour 64 km soit 14 millions deuros du km (alors que le coût
moyen dune autoroute est de 6 millions/km). En ces temps
de disette financière, quand on fait le choix autoroutier,
cest forcément aux dépens du transport ferroviaire
qui devrait être notre priorité, puisque vous avez
parlé de prise en compte du changement climatique... Cest
une question de priorités que lon se donne, financières,
économiques. Cest aussi une question de choix davenir.
Alors cher-e-s collègues, de grâce, un peu de cohérence
!
Denis
Leroy ancien conseiller général
Nous sommes contre le projet de l'A831 comme
sont contre également nos remplaçants, Alain Bucherie
et Sabine Cointet
Lien
Murielle Lhuillier, ancienne conseillére municipale
de Vérines
Catastrophe financière et économique.
N'y aurait-il pas de solution via la 4 voies La Rochelle Rochefort
déjà existante. Le tracé existant est très
rapproché des villages.
Jean-Pierre
Lopez, ancien maire
J'ai toujours montré mon opposition
à la future autoroute pour trois raisons : elle est inutile
au regard de la circulation, elle est désastreuse pour
l'environnement et elle est très chère. Il vaudrait
mieux se préoccuper de l'entretien des routes et de la
sécurisation de certaines entrées de villes.
Voir
ses observations lors de l'enquête publique
Roland
Lopez, conseiller municipal d'Echillais et communautaire à
la CARO
Le binôme Lopez/Peyronnet sans étiquette
qui se présente sur le canton de Tonnay-Charente est clairement
contre ce projet inutile d'A831.
Jean-François
Macaire, président de la région Poitou-Charentes
C'est une victoire pour les habitants de
Marans qui verront la réalisation d'un contournement tant
attendu. La région Poitou-Charentes, quant à elle,
mobilisera sans délai l'enveloppe de 15 millions d'euros
inscrite au Contrat de plan, comme je m'y suis engagé
Oui, la déviation de Marans figure
bien dans les alternatives à l'autoroute et j'en suis ravi.
Exceptionnellement, alors que ce ne sont là que des routes
départementales, l'État y participera même
financièrement. Mais le Premier ministre a également
précisé que le transit Nantes-Bordeaux qui ne dessert
pas de communes intermédiaires devra payer l'autoroute
et passer par Niort ", " La balle est maintenant dans
le camp du Département ", " Mais la bonne nouvelle
vient aussi du train. Et notamment de la ligne Nantes-Bordeaux.
Le Premier ministre a confirmé que les deux contrats de
plan pourront être mis bout à bout ce qui permettra
de réaliser la rénovation du tracé La Roche-sur-Yon-La
Rochelle qui posait tant problème en deux voies et non
en une seule.
Sur cette affaire de l'A831, je constate
que M. Bussereau a eu le portefeuille des transports pendant cinq
ans (de 2007 à 2010). Pourquoi n'a-t-il pas fait avancer
le dossier ? Ségolène Royal a toujours été
claire sur ce dossier. Elle est contre. Il est temps de se mettre
autour de la table pour étudier les solutions alternatives.
Lien
Je
vois au moins deux obstacles à ce projet autoroutier. Le
premier est écologique. Il doit traverser le Marais poitevin.
Inconcevable dans un parc naturel. Le second est économique.
Quelle rentabilité pour un tronçon qui a déjà
son équivalent un peu plus à l'Est par Niort.
Jean-Philippe Magnen vice-président du conseil régional
Pays de Loire
Ce projet a
été repoussé aux calendes grecques par la
Commission mobilité 21, ça commence à faire
beaucoup de dérapages, pour une autoroute au coût
exorbitant et aux impacts environnementaux désastreux et
qui n'est toujours pas une réponse adaptée aux véritables
enjeux de développement et d'aménagement durable
du territoire. Lien
Michel
Maitrehut, conseiller communautaire de la CdC Aunis Atlantique
et conseiller municipal de Marans
Le
Président du dit Département, Dominique Bussereau
ne veut entendre parler que de l'A831 même si le projet
est mort. Les temps changent puisque tout le monde est d'accord
maintenant pour se pencher sur le problème de Marans, tout
le monde sauf un : le Décideur.
Lien
C'est
avec une certaine émotion que nous avons accueilli le Président
du Département de la Charente Maritime, Président
que je n'ai pas pu rencontrer depuis presque 20 ans malgré
mes demandes
Le 2 octobre, nous avons eu l'immense plaisir
de recevoir le Président de la Charente Maritime. Il est
vrai que des élections régionales se profilent.
Avant les dernières élections départementales,
nous avions lu dans la presse que tant qu'il serait Président,
il n'y aurait pas de déviation de Marans. Aussi j'ai vécu
cette visite comme celle d'un preneur d'otages qui venait annoncer
à ses otages qu'ils seraient bientôt, peut- être,
libérés ! Tout en gardant une pensée émue
pour toutes les victimes de cette situation, j'espère sincèrement
mais pas naïvement que les Marandais passeront bientôt
de l'ombre à la lumière.
Lien
Mes
parents avaient un garage rue d'Aligre. Gamin, je m'asseyais sur
le trottoir, aujourd'hui le flot de circulation a tué cette
rue. La ville est démembrée », « pendant
plus de quinze ans, nous avons été pris en otage
avec ce projet de l'A 831. Lien
En
Charente Maritime, il y a aussi le Nooorrrddd. Différences
nord sud en Charente Maritime. Prenons 2 villes au hasard Jonzac
et Marans et comparons les : Jonzac : Environ 3500 habitants,
un château fort en bon état, une piscine couverte,
une médiathèque inter communale, un casino (pour
y jouer de l'argent), un centre hospitalier, des thermes, un parc
de loisirs Les Antilles (financé par le département
17), un centre de congrès en construction (15 millions
financés partie par le 17), une déviation par rocade
(20 millions d'euros financés par le 17), un maire Président
honoraire du 17; Marans : environ 4700 habitants, des vestiges
de château fort, une piscine en plein air, une bibliothèque
municipale, même pas une salle de jeux pour jeunes, peut-être
un projet de Contournement Court!!! un maire; Les 2 villes sont
le siège d'une communauté de communes mais l'une
est sous- préfecture, pas l'autre. Pourquoi autant de différences?
Pourquoi sommes-nous oubliés pendant que d'autres sont
nantis ? Est-ce simplement le fruit du hasard ?
Lien
Tout
et n'importe quoi : Pourquoi pas ? On veut nous faire revenir
20 ans en arrière, On veut encore opposer le Contournement
de Marans à l'A831. J'ai toujours tenté de séparer
les 2 dossiers car ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre.
Vouloir les 2 immédiatement est une utopie voire une méconnaissance
du dossier. Pourquoi ? 1/Le financement (400 millions d'euros
+ 40 millions d'euros) ; agrémenter la sauce avec un partenariat
public privé, c'est nous faire courir un risque majeur
sauf peut-être, si le Contournement est à péage
et obligatoire. 2/ Dans le dossier de la déclaration d'utilité
publique, le Ministre de l'époque De Robien avait précisé
" que le réalisation de l'A831 impliquerait qu'aucun
aménagement de capacité ne serait réalisé
sur les itinéraires Nord Sud ". Quid du Contournement
de Marans ? En décembre 2000, Jean Pierre Raffarin, Président
de Région, avait décidé de financer 35% du
contournement de Marans en avançant cet argent sur le prochain
contrat de plan État Région. Mais c'était
sans compter sur l'opposition radicale de Claude Belot, président
du département de la Charente Maritime, qui l'a fait revenir
sur sa décision dès le lendemain. Ce dernier déclarait
même que le coût du contournement serait identique
à celui de l'autoroute !!! En 2007, la Région a
perdu la compétence Routes et Ségolène Royal
devenue Présidente, me l'avait rappelé dans sa lettre
du 27 septembre 2010, renvoyant le dossier chez Dominique Bussereau.
Le 8 avril 2008, le nouveau conseil municipal de Marans présidé
par Bernard Ferrier, délibérait à l'unanimité
pour demander le contournement de Marans. En 2012, nous nous sommes
enfin assis autour d'une table pour en parler. Daniel Laurent
alors Président des infrastructures du département
dirigeait les débats. Au début de cette réunion,
il avait aussi exclus la presse !!! Avant la tenue de cette rencontre,
un comptage bizarre avait été fait un samedi. Il
en ressortait un trafic poids lourd minimisé et pour cause...
Devant ma vive réaction, un nouveau comptage a été
effectué en juin 2012 et une proposition de contournement
nous a été faite en Août. Depuis Black-Out,
pas de réunion... Aujourd'hui, la région rouvre
la porte (de décembre 2000). Combien de temps cela va-t-il
durer ? Sommes-nous revenus en arrière ou allons-nous enfin
voir le bout du tunnel ? J'ose y croire. Enfin les dernières
prises de position gouvernementales laissent entendre que malgré
l'entêtement du département de la Charente Maritime,
nous allons enfin avoir notre Contournement. Je rappelle à
qui veut l'entendre que celui ou celle qui le réalisera
sera reconnu non seulement par les marandais mais aussi au-delà
de nos frontières. Mais surtout, que ceux qui ne connaissent
pas bien le dossier n'écoutent plus le chant des sirènes.
C'est desservir l'intérêt général que
de déclarer n'importe quoi. Ce n'est pas parce qu'on est
nouvel élu qu'on a la connaissance de tous les dossiers.
L'autoroute c'est l'autoroute et Marans c'est Marans : 2 dossiers,
2 réponses différentes. En 2002, j'avais demandé
des aménagements routiers entre Marans et Rochefort avec
des déviations de village dont Marans. Il faudra y venir
un jour, sauf si l'argent disponible est dépensé
dans des infrastructures plus lourdes. Mais à propos, je
n'entends pas beaucoup parler de la liaison entre le Port de La
Pallice, en pleine expansion et l'Est de La Rochelle. Les transports
dangereux et les poids lourds doivent-ils continuer de traverser
le centre de La Rochelle par voie ferrée ou longer la ville
par la rocade ? Autre débat d'État, n'est-ce pas
? Et ce n'est pas non plus l'A831 qui le réglera. La France
est en permanence en période électorale, la prochaine
échéance étant le 28 septembre avec les sénatoriales.
J'espère que les (grands) électeurs vont se souvenir
de ceux qui n'ont rien fait pour Marans et les communes du secteur
rural. J'espère qu'ils choisiront ceux qui agissent et
non ceux qui tergiversent sous prétextes de pouvoirs qu'ils
n'ont pas, sinon de nuire.
A
quelle échéance ? Heureux, non pas que tel ou tel
autre s'invective sur la meilleure solution à apporter
pour Marans, Heureux, non pas parce que le temps travaille pour
les Marandais, mais Heureux parce que le contournement court est
enfin reconnu publiquement et Nationalement. J'ai en ma possession
tant d'éléments qui peuvent prendre n'importe qui
en défaut dans ce dossier que je ne prête mon attention
qu'au présent : Je suis sur que le contournement court
de Marans va se faire. Et pourtant j'en ai vu et vécu dans
ce dossier. J'avais dit un jour à un Préfet que
lui ne serait que de passage. Je suis toujours là et enfin,
à la télévision Nationale, je viens d'entendre
parler (plusieurs fois) du contournement court de Marans par un(e)
Ministre. Qu'importe son appartenance politique, qu'importe la
paternité de ce dossier, l'essentiel est là et cela
n'intéresse pas qu'une partie des Marandais mais l'ensemble
de la population Marandaise. Attachons nous plus à l'échéancier
du projet qu'aux tergiversations des uns et des autres. Ne nous
divisons pas plus longtemps et, pour une fois, travaillons ensemble
pour le Bonheur des Marandais.
Je
m'interroge sur les choix du conseil général, notamment
au sujet de l'autoroute et donc sur l'engagement financier qui
ne pourra se faire sur les deux tableaux (déviation de
Marans et autoroute). Quand on lit que la priorité, c'est
l'amélioration du service rendu aux usagers, notre demande
de déviation courte est légitime. De toute façon,
c'est au conseil général que peut se prendre la
décision, puisque nous sommes sur une route départementale.
Le Contournement de Marans est l'otage de
l'A831. Comment peut-on étudier un projet en ayant les
yeux fixés sur un autre? Et si on ne veut pas regarder
dans le sens "imposé", on nous rejette. Tant
qu'on nous imposera le postulat A831, sous prétexte d'intérêt
départemental, je m'y opposerai. L'A831 n'a rien à
voir avec Marans.
Le dossier de l'A831 a été étudiée
sans tenir compte d'un éventuel axe Nord-Moreilles en Vendée
/ La Rochelle, et les incidences de cet axe sur le trafic espéré
sur l'A831 sont absentes du dossier. Si l'A831 ne s'est pas réalisée
plus tôt, c'est que ce n'est pas un bon projet (comme dirait
Monsieur Jean-Louis Borloo) et Marans n'a rien a y voir. Je suis
surpris de la déclaration de Dominique Bussereau disant
que l'A831 est la seule véritable solution au trafic routier
à Marans. Cette déclaration nie la réalité
de la vie des Marandais et trahit les engagements pris auprès
de ceux qui ont été relancés pour soutenir
la candidature du nouveau conseiller général, Patrick
Blanchard
Il
n'y a jamais eu de plan routier pour ce canton. On nous a baladés
avec l'autoroute. Et, malheureusement, le temps me donne raison.
On
sait qu'il y a du trafic, mais on ne savait pas qui. Maintenant,
on sait que la desserte locale représente 70% du flux ;
et que ce n'est pas ces 70% qui emprunteront l'autoroute. On sait
aussi que les voitures représentent 82% du trafic et que
les poids lourds 18%. Si nous imaginons que le reste du trafic
va emprunter l'autoroute A831, cela ne changera rien à
la situation de Marans. La solution A831 seule est une escroquerie
morale. Il nous faut un contournement de Marans. Ces chiffres
doivent amener les responsables à réfléchir
sur les flux de la région.
Noël
Mamère, député
Depuis mai 2012, au
nom du choc de simplification, les normes ont été
assouplies pour faciliter la construction de projets comme ceux
de l'autoroute A831, entre Rochefort et Fontenay-le-Comte, en
plein marais poitevin. Coût : 1,5 milliard d'euros. Et ce
n'est pas fini."
Pierre Mandoux, ancien conseiller municipal de Chaniers
L'autoroute reliant Rochefort à Fontenay
le Conte ne fait pas partie des priorités du département
: elle ne suffirait pas à soulager Marans du trafic routier
(comme le ferait une déviation) ; ce projet déficitaire
obligerait le département à sortir beaucoup d'argent
qui n'ira ni aux infrastructures secondaires qui en ont tant besoin,
ni à l'achèvement d'axes aussi importants que la
quatre voies Cognac/ Saintes et son raccordement à Diconche.
La priorité des priorités, c'est de stimuler l'activité
en Charente-Maritime sous toutes ses formes et de la répartir
de façon équilibrée sur le département:
il faut donc mettre en place des moyens pour amener l'emploi où
les gens vivent. Ce n'est ni le transfert de l'aéroport
à Saint Agnant, ni l'Autoroute Rochefort/ Fontenay le Conte
qui y contribueront. J'ajoute que la demande de routes secondaires
sécurisées monte dans le Canton Ouest de Saintes,
et qu'y répondre fait partie de mon projet pour ces cantonales.
Son
blog
Jean-François
Macaire, président de la Région Poitou-Charentes
Que ce soit un contournement par l'est ou
plus long par l'ouest avec la reconstruction du pont du Brault,
il faut faire quelque chose pour Marans. On peut certes penser
que ce n'est pas de notre compétence. Mais ce qui est de
notre compétence, c'est de défendre le Marais poitevin.
Comme nous sommes opposés à l'autoroute qui le dénaturerait,
permettre la déviation c'est défendre le Marais.
Nous tendons donc la main au Département de la Charente-Maritime.
Vis-à-vis de l'autoroute A 831, notre
position est claire depuis le début. Nous ne financerons
pas un équipement qui, inévitablement, détruira
une partie du Marais poitevin. De plus, si ce tronçon se
réalise un jour, il entrera forcément en concurrence
avec l'autouroute Nantes-Bordeaux par Niort, l'A 83 puis l'A 10
qui capte l'essentiel du trafic aujourd'hui. De deux choses l'une.
Ou le concessionnaire est un concurrent de Vinci et il va lui
prendre des parts de marché, ou c'est Vinci et il ne mettra
pas un sou dans un équipement qui ne lui rapportera rien.
Et donc il se tournera vers les collectivités territoriales.
C'est le contribuable qui paiera " " Le temps n'est
plus à la multiplication des autoroutes. L'urgence, c'est
l'amélioration de la D 137 autour de La Rochelle et, naturellement,
la déviation de Marans. Des études ont été
réalisées par le Département de la Charente-Maritime.
On peut même les consulter
sur Internet. Un contournement court par l'Est coûterait
34 millions d'euros. Mettons-nous autour de la table et parlons-en
" " La situation de Marans me rappelle celle de Bellac,
entre Poitiers et Limoges. On nous annonçait une autoroute
qui ne venait jamais. Résultat, on ne touchait pas à
la route existante et Bellac supportait de plus en plus mal un
trafic de poids lourds incessant. Finalement, la déviation
a tout de même été réalisée
et inaugurée.
La prise de position
de la Ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, concernant
le projet d'autoroute A831, est parfaitement cohérente
avec les priorités affirmées par la Région
Poitou-Charentes, actées dans le protocole d'intention
du contrat de plan Etat-Région signé par les quatre
Présidents des Conseils Généraux. Dans ce
protocole daté du 3 avril 2014, les priorités routières
affichées sont la liaison Nantes Poitiers avec les contournements
de Parthenay et de Vouillé, l'achèvement du doublement
de la RN10 et l'amélioration des liaisons Poitiers-limoges
et Limoges-Saintes, ainsi que le passage à deux fois deux
voies de la liaison entre l'A10 et la RN11 au sud de Niort, qui
profitera au trafic Vendée/Charente-Maritime. La Région
Poitou-Charentes rejoint également la Ministre de l'Ecologie
dans sa préoccupation environnementale. Dans une logique
de développement durable, il faut privilégier l'amélioration
des infrastructures existantes avant d'en envisager de nouvelles.
C'est dans cet esprit que, sur l'axe Nantes-Bordeaux, l'accent
a été mis sur le ferroviaire avec notamment l'amélioration
de la voie ferrée au nord de La Rochelle, qui nécessite
d'importants travaux de remise en état. Dans la perspective
de la nouvelle carte des régions, il conviendra également
d'envisager de nouvelles priorités d'électrification,
en particulier pour les voies ferrées reliant les ports
de Nantes, la Rochelle et Bordeaux. Ces choix cohérents
et judicieux pour une mobilité plus durable permettront
de renforcer les investissements indispensables à notre
économies régionale. Le Marais Poitevin est un patrimoine
exceptionnel, classée grand site de France et Parc National
Régional, et ne saurait subir la blessure d'une autoroute.
Dans une logique de développement
durable, il faut privilégier l'amélioration des
infrastructures existantes avant d'en envisager de nouvelles
et apporte son soutien au ministre de l'Écologie
: Sa prise de position est parfaitement cohérente
avec les priorités affirmées par la région
et actées dans le protocole d'intention du contrat de plan
État-Région signé par les présidents
des quatre conseils généraux. Lien
Le
Marais Poitevin est un patrimoine exceptionnel, classé
grand site de France et Parc National Régional, et ne saurait
subir la blessure d'une autoroute.
Lien
Evelyne
Marchand, conseillère municipale de Tonnay-Charente
Le projet.
Le projet d'autoroute A831 est né lorsque le projet Sainte-Hermine
/ La Rochelle (2x2 voies à a été abandonné
en 94 pour ses impacts sur l'environnement.
La liaison Sainte Hermine / La Rochelle avait pour objectif de
désenclaver La Rochelle vers le Nord (Nantes). Comment
l'A831 qui a pour but de la remplacer, peut-elle remplir ce même
objectif, alors qu'elle passe à 15 km de la Rochelle ?
Lors des concertations qui ont eu lieu depuis 1997, il n'a jamais
été question pour les élus de se prononcer
sur l'opportunité d'une autoroute, mais de faire un choix
parmi les tracés proposés dans le dossier. Les élus
ont donc donné un " accord de principe " à
la réalisation d'une autoroute concédée entre
Fontenay le Comte et la Rochelle.
Au cours des concertations qui ont suivi, non seulement il n'a
jamais été reposé la question de l'opportunité
même du projet et souvent les élus se sont prononcés
sans avoir eu le temps matériel d'étudier les dossiers
et surtout sans en connaître le coût véritable.
Les objectifs de cette autoroute ?
Achever la route des estuaires. N'est-ce pas déjà
fait avec la réalisation de l'A83 (Oulmes-Niort).
Palier aux manques d'infrastructures autoroutière et routière
?
Le décret du 12 août ne confirme-t-il pas la moise
aux normes autoroutières de la RN11 entre La Rochelle et
Niort (future A831 gratuite).
La RN137 est quant à elle aménagée et présente
les caractéristiques d'une voies autoroutière avec
la suppression des carrefours.
L'aménagement de l'agglomération rochelaise dans
le cadre de son PDU contribue déjà à une
nette amélioration de la circulation.
Ce n'est pas l'autoroute qui permettra de résoudre les
problèmes locaux de circulation. De plus, du fait de sa
construction à quelques km de la RN137, en parallèle,
elles sera fatalement " boudée " par les usagers
quotidiens (90% du trafic étant un trafic local) qui préféreront
continuer à emprunter une 4 voies gratuite.
Une autoroute doublée d'une 4 voies gratuite est de ce
fait peu utilisée; combien de personnes faisant La Rochelle
/ Rochefort paieront volontiers le péage de l'autoroute
? Regardez à Tonnay-Charente ce qui se passe, l'exemple
est sous nos yeux !
Le out, le financement et la rentabilité.
Le coût annoncé de 560 millions d'euros est très
largement sous estimé compte tenu des contraintes techniques
liées au terrains marécageux sur une bonne partie
du tracé.
L'application au 1er janvier 1998 de la directive européenne
sur la concurrence entraîne une révision radicale
du financement de la construction des infrastructures, la suppression
de l'adossement entraîne maintenant le paiement par le biais
des impôts pour une partie du coût total. Les contribuables
vont devoir payer !
Le projet d'autoroute A831 est en plus annoncé déficitaire
au regard des estimations du trafic qui est largement surestimé.
L'impact désastreux sur l'environnement.
A l'heure ou l'environnement semble être une véritable
préoccupation (voir discourt de Chirac à Avranches
en 2002), on n'hésite pas à venir couper le marais
et engendrer des désordres irréversibles. Pourquoi
? Une autoroute inutile. Selon la DIREN Poitou-Charentes et pays
de Loire, l'impact environnemental en zones de marais est des
plus important.
Le projet d'autoroute A831 est le type même de projet dénoncé
par la Cour des Comptes depuis 1992.
Je suis contre ce projet car il ne répond pas à
un besoin d'aménagement du territoire ; la priorité
aujourd'hui, voir l'urgence c'est un contournement court de Marans.
Le projet ne sera pas rentable, il aura un coût très
important pour les contribuables, coût qui est aujourd'hui
sous estimé pour un trafic surestimé.
J'espère sincèrement qui sera abandonné au
profit d'aménagement des axes existants qui seront eux,
utilisés par la population locale.
Projet coûteux, non rentable. Inutilité
d'une autoroute payante en parallèle à une 4 voies
gratuite. Destruction irréversible de l'environnement contribue
à l'accélération du désordre climatique.
Jean-Luc Marec, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Lutter activement afin déviter son
passage. Dévaluation des propriétés.
Bernadette
Mathiot, ancienne conseillère municipal de Saint Médard
et ancienne conseillére communautaire de la Plaine d'Aunis
En matière de transport, il
y a un sujet préoccupant : l'A831. Pour cela, nous devons
commencer par ne pas nous endetter à long terme pour financer
l'A831 : ce projet ne réglera pas les problèmes
de congestion du réseau routier actuel et il est beaucoup
trop coûteux sur le plan financier et environnemental.
Jean-François Mémain, ancien vice-président
du conseil régional de Poitou Charentes
Les communistes sont favorables à une "solution
alternative gratuite, respectueuse de l'environnement et accompagnée
du développement et de la modernisation du transport par
fret. Mais, compte tenu du positionnement de la quasi-totalité
des élus, on peut craindre que l'option choisie soit celle
de l'autoroute concédée. Nous continuons à
penser que cette solution, pénalisante pour les usagers,
ne réglera pas le problème de Marans, ni même
celui de La Rochelle. La question du détournement de Marans
restera posée. Nous sommes donc solidaires des actions
qui continuent de se mener dans cette ville."
Voir l'article
: Les Nouvelles N°145 de Novembre 1999
Françoise
Mesnard, vice-présidente du conseil Régional
du Poitou-Charentes
Le projet A831 représente un «
investissement énorme » et la part départementale
des impôts locaux « a bondi depuis 2009 ".
Lien
Jean-Pierre
Migaud, ancien maire de Breuil Magné et ancien vice-président
de la CdA du Pays Rochefortais
Il
y a une vingtaine d'années, moi qui n'aime pas prendre
l'autoroute parce que je m'ennuie, je traversais des villages
qui étaient en train de mourir.
Après sept années d'étude,
l'utilité de l'autoroute A831 entre Fontenay le Comte et
Rochefort ne m'a pas encore convaincu. Mon inquiétude vient
du fait du trafic Nord-Sud qui pour moi entraînera les touristes
et en général tous les trafics vers le sud. Je pense
que l'autoroute La Rochelle centre de la France aurait mieux désenclavée
notre littoral et attiré les touristes de la partie Est
de l'hexagone, mais surtout aurait amené un plus pour les
ports de La Rochelle Rochefort Tonnay-Charente. Les zones portuaires
peuvent encore se développer notamment en substituant des
transports routiers en transport fluvial. Cette mutation sera
inéluctable dans les prochaines années. D'autre
part je pense qu'une déviation courte de Marans serait
plus rationnelle pour les entreprises de transport.
Jean-Marie Moinot, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Je suis contre car c'est une aberration
- pour moi.
L'autoroute sera dans les meilleurs terres
de l'Aunis. Il n'y a pas assez de terre pour les agriculteurs
et on leur en prend encore pour une raison non valable.
Henri Moulinier, ancien
adjoint au maire de La Rochelle et ancien conseiller communautaire
de la CdA Rochelaise
Cela dit, je ne suis pas contre le principe
de l'autoroute. Mais contre le péage.
On
ne sait pas ce que ça va coûter et à qui !"
http://www.moulinier.info/article-26721531.html
Jean Moutarde,
adjoint au maire à Saint Jean d'Angély
Je suis contre l'autoroute a 831 qui sera
un gouffre financier et inutile Lien
Yolande Nicole, ancienne conseillére municipale
de Tonnay Charente
Moins de passage dans notre commune donc
moins d'activité commerciale.
Matthieu Orphelin, vice-président du conseil régional
du Pays de Loire
Une autre politique économique, et
donc des choix différents et affirmés. La nécessité
de changement de modèle de société, surtout
en cette période de restrictions budgétaires nous
oblige à faire des choix : Faire des choix sur les transports,
il nous faut favoriser les déplacements du quotidien et
les alternatives à la voiture. Etre cohérent et
responsable, en ces temps contraints, c'est donc d'arrêter
de soutenir des projets qui ne vont pas dans ce sens. C'est d'ailleurs
ce travail qui a été engagé par le gouvernement
à travers la commission " Mobilité 21 "
qui rend son rapport aujourd'hui. Cohérence, oui, à
repousser aux calanques grecques, après 2050, des projets
datant d'un autre temps comme l'A831. Lien
Frédéric
Pain, ancien conseiller municipal de Sainte Soulle
Je me suis prononcé à l'occasion
des différents débats d'un avis réservé
sur le projet de l'A831
Différentes questions sont à aborder :
- Insérer La Rochelle sur l'axe de communication Nantes
Bordeaux me semble indispensable, le tracé choisi n'est
pas forcément le plus pertinent
- Communications non exclusivement routières. Le chemin
de fer est sinistré entre Nantes et Bordeaux
- ligne ferroviaire grande vitesse Atlantique
- ferroutage
- Concession autoroutière ou 4 voies à configuration
autoroutière. L'autoroute impose la conservation de la
nationale et donc deux axes routiers pour le même usage
- Nécessité de ne pas confondre transit national
et local, l'autoroute ne solutionne pas les contournements (Marans,
Usseau
)
Philippe
Papin, conseiller régional en Sarthe, livre son l'expérience
dans son département
Dans
l'actualité autour de l'A831, je me garderai de me mêler
des affaires de mes amis vendéens et charentais. Aux réactions
enflammées des uns et des autres, on devine des subtilités
affectives dont je sais trop peu. Je voudrais juste leur évoquer
un contexte semblable et que je connais mieux : celui de l'A28
dans ma vallée du Loir sarthoise. On se souvient sans doute
de ce tronçon d'autoroute, bloqué pendant 4 ans
par un malheureux scarabée. Là aussi, il s'agissait
d'opposer à des contraintes environnementales la nécessité
impérieuse de désenclaver un modeste territoire
en lui construisant un accès vital, " évidemment
" indispensable à son développement économique...
Après avoir à grands frais fait mine de protéger
un " Pique-Prune ", qui d'ailleurs n'en avait cure,
mais acquit au passage une belle notoriété, on finit
par construire cette " voie du progrès " tant
attendue. Elle fut inaugurée en grande pompe en décembre
2005. L'année suivante, la Vallée du Loir perdait
700 emplois ! (ce qui à son échelle est considérable).
Depuis, l'hémorragie n'a pas cessé. Pour ne prendre
qu'un exemple, la production fruitière à laquelle,
disait-on, l'infrastructure allait rien moins qu'ouvrir le marché
mondial, s'est littéralement effondrée ! Cette année
encore, 400 emplois disparaissent avec la fermeture des sites
de Candia au Lude et d'Harman à Château-du-Loir,
et la Région a dû initier, en 2013, un plan de relance
économique pour ce territoire sinistré. Il serait
idiot, évidemment, de voir, dans cet exemple, une quelconque
relation de cause à effet. En revanche, il n'est pas interdit
de penser que l'avenir de nos territoires appelle des réflexions
peut-être plus abouties et plus subtiles, et à leurs
problèmes, des réponses moins simplistes que ce
qui fait aujourd'hui l'essentiel des investissements publics :
étaler du bitume ou ériger du béton.
Lien
Michel
Perrier, ancien conseiller régional du Pays de la Loire
Lavenir de cette ligne est donc très
très fragile. Comment ne pas condamner linsuffisance
de lactuel CPER sur la ligne Nantes/Bordeaux, et tous ceux
qui lont soutenu ? Mais en début dannée,
beaucoup attendait un feu vert pour lA831 et préférait
lillusion autoroutière aux travaux ferroviaires.
Même les alternatives routières ont été
ignorées, et le CPER ligérien ne prévoit
rien sur ce territoire du sud-Vendée
Pourtant, lEtat
et la Région Poitou Charentes ont, eux, prévu 15
millions deuros pour la déviation de Marans, cétait
donc là aussi possible ! Pourquoi ne pas avoir prévu
de tels aménagements routiers, en Pays de la Loire, comme
nous lavions demandé solennellement ? Cette obstination
ligérienne sur des projets inutiles conduit à limpasse.
La preuve en a été faite
Et comment ne pas
lire avec consternation les déclarations sur une possible
relance de la DUP, de recherche dun nouvel itinéraire,
de 2X2 voies sur lensemble de laxe Fontenay/Rochefort
? Cette obstination soppose de fait à une sécurisation
et une modernisation nécessaires des axes routiers existants,
qui sont possibles rapidement et à moindre coût environnemental
et budgétaire. Par contre, nous avons lu avec plaisir et
satisfaction que le Président Auxiette « accordait
» la réouverture de la gare de Velluire et que «
les TER pourraient sy arrêter sans problèmes
» (Ouest France Vendée du 8 octobre)
Pour les
écologistes qui, souvent seuls, revendiquaient cette perspective,
cet engagement est une première victoire et nous en félicitons.
Comme les campagnes électorales conduisent souvent à
ce type de promesses, mais peuvent rester après sans suite,
nous voudrions en connaitre léchéance concrète.
Car là aussi, lallongement des travaux de Nantes/Bordeaux
sur 2 CPER la reporte de fait dans plusieurs années
Quand, Monsieur le Président, le sud-Vendée, y compris
Velluire, pourra-t-il bénéficier dun service
TER performant avec plusieurs AR par jour entre La Roche et la
Rochelle ? Lien
Labsence de lA831 dans ce contrat
constitue évidemment un autre aspect positif, même
si cela na rien détonnant vu le désengagement
de lÉtat et de la Région Poitou Charentes.
Mais alors que la Déclaration dUtilité Publique
de cette autoroute qui date de 2005, expire en juillet prochain,
force est de constater quune nouvelle fois les alternatives
sont ignorées. Une vingtaine de millions deuros restent
provisionnées en dehors du CPER pour un projet qui naboutira
pas, alors quils pourraient servir à financer la
sécurisation et la modernisation des axes routiers vendéens
vers La Rochelle. Le CPER du Poitou Charentes comprend par exemple
15 M€ pour le contournement de Marans. Nous condamnons le
gaspillage de plus de 8% du budget de ce CPER 2015-2020 pour un
projet inutile, coûteux et écologiquement désastreux
alors que dautres infrastructures bien plus efficaces et
adaptées ont cruellement besoin de ces fonds. Notre demande
de vote séparé de ces points du volet Mobilité
ayant été refusée, cest avec regret
que le groupe Europe Écologie Les Verts est contraint de
sabstenir sur lensemble du contrat.
Tout d'abord, chacun connaît maintenant
les préconisations de la commission Mobilité 21
chargée de réviser les Schéma national des
Infrastructures de Transports (SNIT), Philippe Duron vient de
remettre son rapport au Ministre Cuvelier. Contrairement à
certains ici, les conseillers régionaux EELV des Pays de
la Loire se félicitent des conclusions du rapport. Elles
sont inscrites dans une vision responsable de l'offre de transports
sur le plan budgétaire, social et environnemental. Une
approche de l'aménagement du territoire et de la mobilité
durable en phase avec la transition écologique et énergétique.
" " Une bonne nouvelle déjà : l'A831,
projet de nouvelle autoroute, contestée de longue date
par les écologistes et bien d'autres, se trouve de fait
repoussée aux calendes grecques. Nous nous en félicitons.
" " Les écologistes saluent la commission Mobilité
21 lorsqu'elle précise que, même déclaré
d'utilité publique, un projet peut être réexaminé
si le contexte change, et quand elle préconise, fortement,
l'optimisation des équipements existants plutôt que
la construction d'infrastructures nouvelles, aux coûts et
à l'empreinte écologique supérieure. Lien
Denis
Petit, maire de Saint-Jean-de-Liversay et conseiller départemental
Pour moi pas de mystère. A 831 ou
pas, elle est indispensable (au sujet du
contournement de Marans)
Pourquoi
nous défendons la déviation de Marans. Le Conseil
Général actuel estime que l'A 831 réglera
les problèmes de circulation de Marans et par conséquent
il ne faut plus évoquer la question du contournement de
Marans. Il ne faut pas tout mélanger : l'A831 ne pourra
pas répondre aux flux notamment pendulaires (domicile-travail)
qui constituent une bonne partie du trafic entre le nord de la
Charente-Maritime et le sud de la Vendée. Le tracé
actuel du projet A 831 ne prévoit aucune sortie sur notre
canton qui, une fois de plus, ne tire aucun bénéfice
d'un aménagement mais gagne un bel "effet tunnel".
Enfin, l'A 831 ne résoudra pas le problème de convois
exceptionnels qui ne peuvent ni prendre l'autoroute ni passer
par le pont du Brault. Aussi, quelle que soit la décision
prise par le gouvernement, le futur Conseil Départemental
devra se pencher sur cette question au nom de la sécurité
et de la qualité de vie des habitants de Marans. Une véritable
discussion doit être menée entre les partenaires:
municipalité, Communauté de Communes Aunis-Atlantique
et Conseil Départemental. Nous nous battrons pour faire
avancer ce projet vieux de 30 ans voire plus tout en ayant une
réflexion plus globale sur l'organisation de la circulation
dans le nord du département
Jean-Claude Petit,
ancien conseiller municipale de Muron et ancien conseiller communautaire
de la CdA Pays d'Aunis
Non à la A831 !! Parce que :
- le projet n'est pas d'utilité publique,
- personne ne peut dire combien ça coûtera,
- le concessionnaire paiera à hauteur de 50% et les collectivités
locales paieront le reste,
- dans les marais le sol n'est pas stable et cette se trouve dans
un site Natura 2000 qui à ma connaissance est un site protégé.
Dominique Pin, ancien conseiller
de Vérines
Déjà une 4 voies à Loiré. Environnement
négligé. Pas indispensable.
Jean-Vincent
Placé, sénateur
une très bonne décision, jugeant
quen réalité, elle dit ce que tout le monde
sait : on na plus un euro à mettre là dedans.
Cest une vraie politique dans le bon sens du terme qui nhésite
pas à aller à lencontre de la pensée
dominante ou des technos de Bercy.
Hélène Plaire, ancienne
conseillere municipale de Montreuil
Lettre adressée
en mairie le 29 janvier 2002
Bernard
Point, ancien maire d'Andilly et ancien premier vice-président
de la CDC Pays Marandais
L'autoroute Fontenay-le-Comte/Rochefort
coupera à la perpendiculaire l'écoulement des eaux
vers la mer. Au remembrement des terrains, il faudra prévoir
des emplacements judicieux en dehors de l'A831 pour une vocation
collective de l'eau
Sylviane Pomarede, ancienne conseillére
municipale d'Anais et ancienne conseillére communautaire
de la Plaine d'aunis
A831 ne traversera pas ma commune mais je suis solidaire car je
n'aimerai pas être à proximité de ces nuisances.
Didier
Quentin, député indique au sujet de l'A837 :
"C'est une double connerie, car j'étais
persuadé de rencontrer une bretelle de sortie au nord pour
aller à Saint-Jean d'Angély, et non. Je ne comprends
pas pourquoi on n'en a jamais construit " et qualifie
ce péage de " racket ".
Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, ancien
président du conseil général de la Vendée
S'agissant, par exemple, de l'A831, qui
relie Poitou-Charentes aux Pays de Loire, on va nous demander
50 % de subventions d'équilibre. Vous imaginez l'effet
de ce mélange des genres !
Jean Reverault, ancien conseiller régional
Pour
avoir un choix, il faut mettre des alternatives sur la table.
Françoise
Rideau, ancienne conseillère municipale de Saint Médard
L'A831 va séparer notre village en
deux. Certains hameaux vont se trouver isolés, coupés
du bourg. Le dossier d'enquête ne donne aucune précision
sur le devenir des différentes voie de communication.
Natalie Riollet, ancienne
adjointe au maire de Rochefort et ancienne conseillère
communautaire de la CdA du Pays Rochefortais
C'est un gaspillage de l'argent public,
un investissement de 1,6 milliard de francs qui ne répond
pas aux besoins des Rochefortais, notamment ceux qui effectuent
quotidiennement le trajet La Rochelle-Rochefort
trop coûteux, et qui ne répond
pas aux besoins des habitants du pays Rochefortais
Inutilité.
Stéphane
Rivain, ancien conseiller municipal de La Jarrie, ancien conseiller
communautaire de la CdC Plaine d'Aunis, ingénieur en Aménagement
des Ressources Forestières et Directeur d'Agence de la
SARL " OREADE-BRECHE " (Environnement et Développement)
Voir
ses observations lors de l'enquête publique
Luc Robin, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Je compte continuer à m'opposer
au projet A831 comme je le fais depuis le début du dossier
en associant mes décisions à toutes actions contre
ce projet autoroutier.
Jacques
Roux, maire de la Croix Comtesse vice président de
la communauté de communes des Vals de Saintonge
Le contournement de Marans me parait plus
utile et plus opportun Lien
Ségoléne Royal, ministre
de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie
et ancienne présidente du Conseil
Régional Poitou Charentes
La
déclaration d'utilité publique sera caduque ce 12
juillet. Je ne la prolongerai pas. J'assume mes responsabilités.
Ce dossier est géré par mon ministère ; ni
à l'Élysée ni à Matignon.
Une poignée de personnes veut imposer son projet au plus
grand nombre. Qui paiera les 900 millions d'euros, sinon le contribuable
? Lequel devra remettre la main à la poche chaque année
pour couvrir le déficit.
Celui
qui crie le plus fort a été sept ans secrétaire
d'État aux Transports. Et il voudrait que je règle
ça en vingt-quatre heures ?
Ce
qui est très clair, c'est que ça ne se fera pas
puisque la déclaration d'utilité publique tombe.
Je ne comprend pas cette agressivité, cette violence verbale
de la part de ceux qui ont bénéficié d'une
enquête d'utilité publique pendant 10 ans.
Lien
C'est
fini le temps de celui qui impose quelque chose alors que la population
n'en veut pas. Ce projet "n'est pas rentable. Le coût
du projet est estimé à 900 millions d'euros, plus
les compensations de déficits qu'il faudrait verser à
l'exploitant. Lien
Mais
l'A 831, c'est fini. Il faut être sérieux. D'ailleurs,
nous avons inscrit le contournement de Marans au Plan État-Région.
Je ne vais quand même pas laisser détruire le Marais
poitevin que j'ai toujours défendu et que François
Mitterrand, lui-même, avait sauvé une première
fois lorsqu'il avait fait passer l'autoroute par Niort. J'ai récemment
eu l'occasion d'expliquer cela, carte à l'appui, à
Manuel Valls. Je crois qu'il l'a compris même s'il ne connaissait
pas forcément l'histoire de l'intervention de Mitterrand.
Les
choses sont très simples. Les règles s'appliquent
à tous. Je suis garante de l'application du code de l'environnement
(...). Ça m'étonnerait beaucoup que l'autoroute
dans le marais soit construite, ça m'étonnerait
beaucoup
On est dans le cadre des règles existantes
l'autorisation (de construire) n'est même pas délivrée.
Lien
Ne
gaspillons pas l'argent public pour ce projet d'autoroute. Je
m'y opposerai, ce n'est pas sérieux
Il
faut étudier une solution alternative, ce qui était
jusqu'alors totalement écarté
Il était aberrant de se lancer dans un projet comme celui-là
sans étudier de piste alternative
Et dans le courrier qu'il (Manuel Valls, ndlr.) a adressé
aux élus, il a déclaré qu'il fallait également
étudier la piste alternative, ce que les élus de
Vendée refusaient de faire
Le
bouclage financier du projet n'est pas réalisé dans
la mesure où avant toute étape supplémentaire,
Charente-Maritime, Vendée et Pays de la Loire doivent délibérer
pour couvrir les 400 millions d'euros nécessaires.
Compte
tenu de l'ancienneté du projet et de ses impacts potentiellement
importants sur l'environnement, des études d'incidence
loi sur l'eau et espèces protégées doivent
compléter une étude d'impact qui date de plus de
dix ans.
Qu' une information appropriée du public soit organisée,
notamment de tous les riverains et des communes impactés".
"Je souhaite connaître votre analyse sur les conséquences
de la traversée du Marais Poitevin, qui a reçu le
label Grand site de France et qui vient de récupérer
son label parc naturel régional
Prendre en compte les indemnités dues au concessionnaire
de l'A10 et de l'A83, compte tenu du report de trafic qu'engendrera
la mise en service de l'A831". "Le département
de Charente-Maritime a de forts besoins d'équipement routier
et ferroviaire, que ces équipements sont très attendus
par les habitants et entreprises du territoire et qu'ils contribueront
à la relance de l'activité dans les travaux publics.
Ce
n'est pas réaliste de mettre 900 millions d'euros dans
60 km d'autoroute
On ne va pas refaire Notre-Dame-des-Landes dans le Marais poitevin!
Notre-Dame-des-Landes aussi, ça a été décidé
sur des études qui dataient d'il y a plus de 10 ans, et
là, on recommence?
Il
faut avoir du courage pour, un moment, dire : ça ne peut
pas se faire. Moi c'est ma façon de faire de la politique.
Comment est-ce que vous pouvez imaginer faire une autoroute dans
le marais poitevin ? Tous ces gens continuent à vous berner,
avec des études, en la promettant alors qu'ils savent pertinemment
que c'est faux.
Dominique Bussereau a été ministre des Transports
pendant sept ans. Il n'avait pas le temps de la faire, l'autoroute
dans le marais ? Ce ne sont que des postures ! François
Fillon, soi-disant, avait arbitré. Pourquoi il ne l'a pas
faite ? Et maintenant, il manifeste ? Ce n'est pas sérieux.
Il s'obstine alors qu'il n'a pas le moindre euro. D'ailleurs,
l'État n'ira pas : ça a été classé
comme non prioritaire d'ici 2050. En plus, il y aurait un détournement
de trafic de Nantes - Niort, les autoroutes commençant
à dire qu'il faudrait les indemniser ! Et puis c'est une
zone humide. Alors, pour protéger l'environnement, on ferait
une route sur pilotis pour que les oiseaux puissent passer en
dessous ? Ca coûte combien une autoroute sur pilotis ?
À force de faire croire aux gens qu'il y aurait une autoroute,
ces élus ont pris du retard sur la solution de bon sens
qui est l'amélioration de la route nationale et le contournement
de Marans. Il y a un problème de circulation, c'est vrai,
le contournement de Marans. Je suis prête à l'inscrire
dans le contrat de plan !
Et Jacques Auxiette, qui vient vociférer pour une autoroute
dans le marais, qui vient de récupérer son label
de parc naturel régional, ça ne lui suffit pas Notre-Dame-des-Landes
?
Le
bouclage financier du projet n'est pas réalisé dans
la mesure où avant toute étape supplémentaire,
Charente-Maritime, Vendée et Pays de la Loire doivent délibérer
pour couvrir les 400 millions d'euros nécessaires.
Lien
Compte
tenu de l'ancienneté du projet et de ses impacts potentiellement
importants sur l'environnement, des études d'incidence
loi sur l'eau et espèces protégées doivent
compléter une étude d'impact qui date de plus de
dix ans. qu'"une information appropriée du public
soit organisée, notamment de tous les riverains et des
communes impactés
Je souhaite connaître votre analyse sur les conséquences
de la traversée du Marais Poitevin, qui a reçu le
label Grand site de France et qui vient de récupérer
son label parc naturel régional. prendre en compte les
indemnités dues au concessionnaire de l'A10 et de l'A83,
compte tenu du report de trafic qu'engendrera la mise en service
de l'A831
Le département de Charente-Maritime a de forts besoins
d'équipement routier et ferroviaire, que ces équipements
sont très attendus par les habitants et entreprises du
territoire et qu'ils contribueront à la relance de l'activité
dans les travaux publics.
Lien
Il
faut avoir du courage pour, un moment, dire : ça ne peut
pas se faire. Moi c'est ma façon de faire de la politique.
Comment est-ce que vous pouvez imaginer faire une autoroute dans
le marais poitevin ? Tous ces gens continuent à vous berner,
avec des études, en la promettant alors qu'ils savent pertinemment
que c'est faux.
Dominique Bussereau a été ministre des Transports
pendant sept ans. Il n'avait pas le temps de la faire, l'autoroute
dans le marais ? Ce ne sont que des postures ! François
Fillon, soi-disant, avait arbitré. Pourquoi il ne l'a pas
faite ? Et maintenant, il manifeste ? Ce n'est pas sérieux.
Il s'obstine alors qu'il n'a pas le moindre euro. D'ailleurs,
l'État n'ira pas : ça a été classé
comme non prioritaire d'ici 2050. En plus, il y aurait un détournement
de trafic de Nantes - Niort, les autoroutes commençant
à dire qu'il faudrait les indemniser ! Et puis c'est une
zone humide. Alors, pour protéger l'environnement, on ferait
une route sur pilotis pour que les oiseaux puissent passer en
dessous ? Ca coûte combien une autoroute sur pilotis ?
À force de faire croire aux gens qu'il y aurait une autoroute,
ces élus ont pris du retard sur la solution de bon sens
qui est l'amélioration de la route nationale et le contournement
de Marans. Il y a un problème de circulation, c'est vrai,
le contournement de Marans. Je suis prête à l'inscrire
dans le contrat de plan !
Et Jacques Auxiette, qui vient vociférer pour une autoroute
dans le marais, qui vient de récupérer son label
de parc naturel régional, ça ne lui suffit pas Notre-Dame-des-Landes
? Lien
Je
ne transmettrai pas le dossier de consultation technique aux entreprises
Ce veto est lié à la fois à la protection
de l'environnement et aux difficultés de financement de
l'autoroute, au coût estimé à 900 millions
d'euros, dont initialement l'Etat devait prendre en charge 137,5
millions d'euros. L'autoroute A831, doit traverser le Marais poitevin,
qui a retrouvé en 2014 le label de Parc naturel régional,
perdu en 1996. J'appelle au sens des responsabilités.
Lien
Ils
peuvent manifester je ne donnerai pas le feu vert pour que soit
transmis aux entreprises le dossier de consultation technique.
Je ne souhaite pas faire dépenser plus d'argent pour un
projet qui ne verra pas le jour. Est ce que les élus qui
manifestent ce soir ont expliqué quel serait le coût
de ce projet et le poids pour leurs contribuables si l'Etat n'investit
pas ? C'est un projet de 900 millions d'euros. On ne va pas accepter
un tel projet dans le marais poitevin, au moment où il
vient de récupérer son label Parc Naturel, au bout
de dix années, et qu'il est classé grand site. Il
faut déjà réfléchir à un plan
B. dans le cadre du prochain plan Etat Région.
Lien
Sur le dossier de l'Autoroute A831 Fontenay le Comte-Rochefort,
la Région estime qu'en aucun cas le déficit de cette
autoroute ne doit réduire les investissements sur les routes
et estime que les collectivités qui la veulent doivent
la prendre en charge. Ségolène Royal a précisé
que la priorité pour la Région irait aux infrastructures
ferroviaires et aux projets routiers de 2 X 2 voies pour la sécurité
dans le prochain contrat de plan sur les infrastructures de transports.
Elle a indiqué que le travail commencé ce jour avec
Frédéric Cuvillier au Ministère des Transports
se poursuivra par une conférence des exécutifs entre
les Départements et la Région Poitou-Charentes pour
que le dossier soit prêt dès l'automne prochain.
Lien
Ils la paieront s'ils la veulent.
Lien
Que
l'État - qui a vendu à bas prix les concessions
d'autoroutes à des organismes privés qui ont ainsi
empoché 1,6 milliard d'euros de bénéfice
en 2010 - récupère une partie de cet argent pour
le réinvestir dans le transport public qu'est le train.
Je
comprends que la plupart des projets autoroutiers actuellement
en projet ou à l'étude ne sont pas absolument indispensables.
J'ai moi-même, dans la région que je préside,
refusé la construction de I'Autoroute des Estuaires. Dans
bon nombre de cas la nécessité d'augmenter la capacité
d'absorption des voies routières peut être traitée
en passant les routes existantes à deux fois deux voies
sécurisées. Ceci présente I'avantage de ne
pas créer de nouveaux axes, de contraindre ainsi le développement
du trafic routier et de limiter I'artificialisation du territoire.
Chaque
collectivité doit s'engager sur son champ de compétences.
Pour la région, c'est le train. L'effort est considérable
vu les retards accumulés, aux conseils généraux
de s'occuper des routes. Il est inacceptable qu'une collectivité
territoriale fasse du chantage sur une autre collectivité.
D'autant plus que, sur ce projet autoroutier, nous ne possédons
aucun élément de clarification sur les enjeux financiers.
Voir sa déclaration
lors de l'inauguration de l'A83 le 20 juin 2001
François
de Rugy, député
Améliorer
les infrastructures existantes plutôt qu'en construire de
nouvelles, c'est bon pour l'écologie et... les finances
publiques !
Que ce soit pour les routes, aéroports ou voies ferrées,
il faut privilégier l'amélioration de l'existant.
Michèle Sabatier, ancienne conseillère municipale
de Tonnay-Charente
Conseillère municipale à Tonnay-Charente,
j'ai suivi ce projet depuis le début et malgré les
aménagements apportés avec la déviation de
Breuil Magné qui éviteront de séparer les
communes, je ne comprends toujours pas l'intérêt
de ce projet.
S'il s'agit de relier le Nord de la France à l'Espagne
via la Charente-Maritime, ce projet est déjà réalisé
avec le contournement de Niort pour rejoindre Saintes à
Fontenay.
Imaginer une autre autoroute à 40km de distance de Rochefort
me paraît une aberration et un gaspillage monstrueux des
deniers publics.
La Charente-Maritime table sur le tourisme étranger (180
000 touristes étrangers et français sont venus en
2003). Notre belle région est donc bien desservie et sans
la pollution qu'apporterait la traversée d'une telle autoroute
abîmant une faune et une flore appréciées
par tous ces parisiens notre région exempte de la pollution
de l'oxyde d'azote.
Conservons notre région bien desservie (liaison La Rochelle
/ Saint-Agnant par avion) et ne gaspillons pas l'argent des contribuables
pour un projet qui ne sera ni le contournement de marans, ni le
désenclavement de la Rochelle. Utilisons cet argent à
améliorer l'existant et à conserver la qualité
de vie de notre région.
Denise Sabourin, ancienne conseillère municipale
de La Rochelle et ancienne conseillère communautaire de
la CdA Rochelaise
Il semble que le bénéfice
de cet autoroute se fera pour l'investisseur. Pourrait-il pas
donner une part de ce bénéfice à l'implantation
d'une voie ferrée.
L'ensemble budgétaire n'est pas assez équilibré
et sera lourd pour les contribuables.
Guy
Sanson, ancien conseiller municipal de Tonnay-Charente
Je pense qu'il aurait été
plus judicieux d'aménager les virages de la RN137 pour
la rendre moins dangereuse et lus fluide. Construire également
une déviation de Marans et de quelques villages rendant
ainsi le trajet en direction de Nantes plus sécurisant.
Je demande que ce projet soit ajourné afin que d'autres
études soient mises en uvre.
Joël Sarlot, vice-président du conseille général
de Vendée
La route du Brault c'est gagné !
l'arrêté de déclaration d'utilité publique
du tracé entre Moreilles, Puyravault et le pont du Brault
est signé
Cette décision réjouit tous les élus qui
se sont mobilisés depuis plusieurs années et qui
sont restés déterminés sur ce dossier. Cette
décision marque une nouvelle étape décisive
pour le désenclavement de la Vendée vers La Rochelle.
Tous les atouts sont désormais réunis pour renforcer
le développement économique de notre sud-Vendée.
Maryline Simoné, vice-présidente du Conseil
Régional de la région Poitou-Charentes
Au début, j'étais pour l'autoroute.
J'ai changé d'avis au fil des années. D'abord parce
que les mentalités elles-mêmes ont changé
et je n'ai plus senti les habitants de Charente-Maritime très
en phase avec ce projet. Et puis ce chantier qui était
d'abord estimé à 540 millions atteindrait aujourd'hui
900 millions d'euros. Un coût exorbitant. Pas question aujourd'hui
de faire du triomphalisme. Arrêtons de polémiquer.
Mettons-nous autour de la table. La Région a réservé
de l'argent pour aider à la déviation de Marans
et pour le contournement ferré du grand port. Faisons-les.
Lien
Jean-Marc Soubeste, adjoint au maire de La Rochelle et
conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Nous nous opposons à cette autoroute
depuis le début. Les partisans arguent toujours de développement
économique et de création d'emplois. Pour nous ce
n'est pas la solution. Cela coûte très cher. Il y
a d'autres filières pour développer des emplois.
Dans ce domaine, les collectivités locales ont mieux à
faire. Bien sûr, nous y sommes également hostiles
pour des raisons environnementales. Elle traverserait des zones
humides majeures et l'impact serait considérable.
Revoir les orientations économiques
: en donnant la priorité à l'investissement dans
la rénovation énergétique des bâtiments
municipaux et collectifs, soutenant ainsi la filière de
l'écoconstruction créatrice d'emplois au détriment
du financement de projets coûteux et peu rentables socialement
comme l'A831 ou les compagnies low-cost.
Dominique
Thomas, adjoint au maire de Sansais
Non à lautoroute A831, non
à lagriculture, oui à lactuelle charte
du Parc naturel régional du Marais poitevin. « Une
labellisation bidon » nous disent les élus de la
majorité du conseil général de Vendée
? Nest-il pas bidon de promouvoir la construction de lautoroute
Rochefort/Fontenay-le-Comte, de soutenir lagriculture intensive,
lassèchement du Marais poitevin depuis plusieurs
années ? Jhabite et je suis élu dune
commune du Marais poitevin, je pense quau contraire, cette
labellisation « parallèle » du Marais poitevin
en Parc naturel est un acte fort, qui démontre au gouvernement
la capacité des élus, des citoyens du Marais poitevin
à défendre et préserver cette zone humide
unique.
Stéphane Trifiletti, conseiller régional
Si cette autoroute voit le jour, il y aura
plus de kilomètres de bitume que de plage en Charente-Maritime
L'argument d'exemplarité, un pavé
dans l'A831. Depuis la fameuse étude commanditée
à la LPO pour étudier les mesures de compensation,
les promoteurs ont trop souvent opéré des raccourcis
fallacieux
La LPO a été missionnée
pour étudier les mesures de compensation envisageables
pour " compenser " les impacts de l'A831
Elle
a fait son travail, tout à fait sérieusement et
avec le professionnalisme qu'on lui connaît. L'article paru
lundi 10 février 2014* remet les pendules à l'heure
: " Même si toutes les mesures compensatoires étaient
réalisées, une autoroute reste un projet destructeur
". Si les Présidents des Conseils Généraux
85 voire 17 n'ont que rarement déviés de ce propos,
en jouant sur les mots, d'autres élus et promoteurs n'ont
pas eu cette délicatesse et ont largement " pris quelques
libertés avec la vérité "
Combien
ont sans vergogne assuré que le projet était jugé
exemplaire par la LPO ? Combien se sont servies de la caution
" LPO " pour préciser qu'elle était d'accord
avec le projet ? D'ailleurs, où en est-on des mesures de
compensation ? Doit-on s'attendre à l'affichage de quelques
actions prises dans le dossier pour afficher " l'Exemplarité
" du projet, ou conformément à l'étude
réalisée, le projet prendra-t-il en compte TOUTES
les mesures de compensation ? Comme nombre de gens soucieux de
notre avenir, nous continuons comme la LPO de penser que ce projet
coûte bien plus à nos impôts qu'il nous rapporte
en matière d'emplois. * source: http://vendee.lpo.fr/userfiles/file/Publications/CP_Position_de_la_LPO85_A831.pdf
Nous vous invitons également à
exiger de vos futurs élus au Conseil Général
à : S'opposer à la construction de toute nouvelle
autoroute, quel qu'en soit le coût ou financement.
Marie-Christine Vadi, ancienne conseillère municipale
de Ciré d'Aunis
Je suis opposée au projet autoroutier
pour deux raisons :
1. Premièrement, elle va couper les communes de Ballon
et Ciré en deux, alors que nous avons tant de mal à
mettre en place un rapprochement qui est de plus en plus évident.
Nous avons une école commune sur Ciré et une garderie
périscolaire sur Ballon.
L'autoroute sera une ligne matérielle qui nous sépare.
2. Deuxièmement, la rentabilité et l'efficacité
de cette autoroute n'ont toujours pas été démontrées.
Les nuisances sonores qu'elle va engendrer seront bien là
et toutes les protections seront-elles prises ?
Pour information l'été la D5 à elle seule
nous apporte beaucoup de bruit à cause de sa situation
élevée.
Autre question : la A831 va-t-elle résoudre tous les problèmes
de circulation à Marans ? J'en doute beaucoup pour ma part.
Mickael
Vallet, conseiller départemental, président
de la CdC du bassin de Marennes
Je parle au nom du groupe des élus
socialistes et républicains. Dans sa totalité, il
a toujours considéré que nous n'avions pas les moyens
de nous offrir ce tronçon d'autoroute. Et ce d'autant que
le président du Conseil départemental, Dominique
Bussereau lui-même quand il était ministre des Transports,
n'a jamais réussi à faire avancer le dossier. Ce
que nous réclamons maintenant, et encore une fois à
l'unanimité, c'est le contournement court de la commune
de Marans. Il y a trop longtemps que les Marandais attendent.
Lien
L'ampleur financière ne vaut pas
les retombées. Lien
L'ampleur financière ne vaut pas
les retombées, si la majorité bascule, une des premières
choses que nous ferons, c'est d'aller à Marans pour regarder
concrètement la situation et prendre des engagements clairs.
Pour ce qui est du budget 2014 du Département,
force et de constater que les années se suivent et se ressemblent.
Son élaboration est, certes, toujours aussi difficile,
mais raison de plus pour faire des choix cohérents pour
notre Département. Je
pense notamment au dossier de l'A831, mais pas seulement...Enfin,
nous demandons plus de visibilité sur la question des routes
départementales et que chaque territoire bénéficie
avec équité de la rénovation de ses infrastructures
routières. Lien
Manuel
Valls, premier ministre
Ce projet est ambitieux pour les collectivités
locales qui en porteront la charge financière de façon
exclusive. C'est aussi un projet à l'insertion environnementale
délicate dans un site labellisé Grand Site de France
et récemment redevenu Parc naturel régional. Des
modifications substantielles ont été apportées
par rapport au projet qui a fait l'objet d'une Déclaration
d'Utilité Publique ? Elles doivent être portées
à la connaissance du public selon des modalités
à déterminer, préalablement à l'envoi
du cahier des charges. Sous ces réserves et sur la base
de la décision qui vous a été communiquée
par le ministre délégué aux transports en
décembre 2013 demandant que les efforts d'insertion soient
accompagnés d'action visant à inscrire encore davantage
le projet dans une démarche de développement durable,
le gouvernement n'a pas d'objection à ce que la procédure
de consultation soit lancée afin de connaître le
coût de cet ouvrage. Il conviendra de chiffrer parallèlement
la solution alternative de contournement de Marans évoquée
par la Ministre de l'Ecologie, du développement durable
et de l'Energie. Dés lors, c'est en conclusion de ce processus
que sera prise la décision de réaliser ou non l'A831.
Lien
Jean-Marc Verdier, ancien conseiller municipal de Chatelaillon
Plage
Projet coûteux qui ne résoudra
pas les problèmes de circulation périphérique
Rochelaise et de traversée de Marans.
Désastreux pour l'environnement : pollution sonore et visuelle.
Le dossier ne rassure pas quant aux protections sonores, ni sur
le profil du projet.
A-t-on songé à des solutions alternatives ?
Martine Vienne, adjointe au maire de Fontaines
Courrier
du 29-01-2002
Dominique Voynet, sénatrice, ancienne ministre de
l'aménagement du territoire et de l'environnement
Lettre
exposant les raisons qui, selon elle, doivent conduire à
un aménagement des réseaux existants en vue de leur
meilleure utilisation, de préférence à une
liaison autoroutière.
Odile You, ancienne conseillère municipale de La
Jarrie et ancienne conseillère communautaire de la CdC
Plaine d'Aunis
Voter contre tout projet d'implantation
de l'autoroute
Inutile
car double emploi avec les voies de communication déjà
existantes. Coût probablement beaucoup plus élevé
que ce qui est annoncé ? Qui paiera ? Impact pour la Rochelle
? Puisque c'est une des raisons avancées.
François Yvon, ancien conseillére municipal
de Tonnay-Charente
Je suis contre le projet d'autoroute A831
car il n'a aucune utilité. Il aurait été
plus intelligent de réaménager la 2x2 voies Rochefort
/ La Rochelle en la prolongeant, car elle est gratuite alors que
l'autoroute est payante et sera en partie financée par
les contribuables.
|