L'avis des élus
 
 
Ce que les élus pensent du projet
entre Fontenay le Comte en Vendée et Rochefort sur Mer en Charente Maritime





 


Elisabeth Adnot, ancienne conseillère municipale de Ciré d'Aunis
Non à la A831 !!
Quelle amélioration est apportée par cette autoroute pour nous habitants limitrophes :
- dans notre qualité de vie
- elle ne nous facilite pas notre trajet quotidien
- elle ne donnera pas du travail à nos enfants
- elle va même retirer le label de qualité à nos gîtes ruraux
- elle ne nous apporte pas de rentrée d'argent, au contraire nous allons avoir une part à payer
- détérioration du site Natura 2000
Il vaut mieux améliorer les axes existants et faire le contournement de Marans
Pour les camions : le ferroutage !


Patrick Angibaud, ancien vice-président de la CdA rochelaise
Au nom du groupe des Écologistes, exprime son opposition à l’A 831 et précise que ce transfert n’est ni dans les 1ères, ni dans les 2èmes priorités de la commission mobilité 21 dont les travaux devraient rendre compatibles les projets et schémas de transports avec les capacités financières et les exigences de la transition écologique et énergétique. Ce projet de l’A831 empêche les solutions alternatives comme les déviations de Marans et Puydrouard par exemple. Le projet de l’A831 se révèle très cher, pas raisonnable sur un plan environnemental, n’améliorera pas la performance économique et ne répond pas aux objectifs nationaux.
Quand je lis que les élus pourraient faire fi des réserves environnementales, ça me révolte. Je rappelle que dans le premier Grenelle, il était dit que les projets qui n'atteindraient pas le plus haut niveau d'exigence environnementale seraient abandonnés. or, je constate qu'on est en train de s'asseoir dessus. Et l'UMP et le PS semblent d'accord là-dessus. Nous, écologistes, avons toujours été contre cette autoroute. Nous sommes encore plus contre le fait qu'on puisse la réaliser sans tenir compte à 100% de l'étude environnementale.

Robert Arcouet, conseiller municipal de Marans
Je suis très en colère contre le Conseil Général qui a laissé tomber Marans. Il y a un énorme déséquilibre entre le nord et le sud du département. Tout l'argent va vers le sud où sont les élus de la majorité. Je suis également contre l'autoroute qui risque, si elle se réalise, de coûter une fortune aux collectivités. Quand on voit le peu de succès de l'autoroute Saintes-Rochefort, pourquoi en rajouter ?
Avec les élections, on nous promet une autoroute qui ne se fera pas, c'est intolérable.
Ses faiblesses résident dans les axes de communication. Rien depuis 40 ans ! On nous a bricolé la D9 par Moreilles à l'ouest. Les Vendéens ont amélioré cet axe pour le seul accès aux plages. On nous annonce que 90 % du trafic passera par là, c'est faux. J'ai rencontré des élus vendéens qui estiment la baisse du trafic sur la 137 à seulement 40 %. Il y aura 9 ronds-points entre Bourg-Chapon et Chagnolet et les convois exceptionnels passeront toujours dans Marans. C'est un vrai bricolage à grands frais, un vrai fiasco. L'autoroute, cela fait plus de quinze ans qu'on en parle ! Elle est sans intérêt car aucune sortie n'est prévue sur le canton. Elle ne se fera jamais
Par ailleurs, je préconise un axe Fontenay/La Rochelle. Une quatre voies qui partirait de la sortie de l'autoroute, ainsi qu'un aménagement de la route actuelle jusqu'à Marans avec un contournement par l'est pour se raccorder à la rocade sud de La Rochelle. Mais cela ne va pas se faire en 8 jours.
J'ai du respect pour Michel Maîtrehut et pour les actions qu'il mène avec l'Asema, il a essayé de faire quelque chose.
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Jean-Claude Ardouin, maire de Saint Christophe et conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Je voudrais rappeler que dans le début de la concertation sur le projet autoroutier, le Conseil Municipal de Saint Christophe dont je faisais partie avait voté contre ce projet d'autoroute. Depuis, le dossier a continué son chemin, faisant abstraction de l'avis des élus locaux des communes traversées.
Je pense sincèrement que d'autres alternatives qui ne demandent qu'a être élargies,seraient plus judicieuses.
L'investissement est énorme et la rentabilité douteuse.
Les risques de répercussion du bruit sur les bourgs de Cugné et Puyvineux, le risque d'inondation autour de Cugné, l'écoulement au-delà du bourg jusqu'à Saint Christophe sont réels.
Cet axe autoroutier couperait le territoire communal et isolerait Puyvineux de saint Christophe. Il faut que la communication se fasse dans les meilleures conditions.
Le réseau routier départemental est déplorable car les routes sont rapiécées au coupe par coup.
Le projet autoroutier ne sera pas un facteur de développement supplémentaire et il faut penser aussi aux difficultés d'u remembrement des terres qui est inéluctable.


Jean-Marc Ayrault, ancien premier ministre
Il faut rappeler pourquoi le gouvernement a demandé à plusieurs parlementaires, de la majorité et de l'opposition cette évaluation des grands projets d'investissements dans les transports. Le précédent gouvernement a fait une erreur et a commis un mensonge. L'erreur, c'est qu'il s'est concentré sur les infrastructures en oubliant la qualité des services ! Le mensonge est d'avoir laissé entendre qu'on pourrait faire plus de 250 milliards d'investissements dans les vingt prochaines années ! C'est irréaliste financièrement et techniquement. Le rapport de la commission sort de ce mensonge et fait un diagnostic précis, que je partage, de nos besoins de transport. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur le "classement" de projets. Il faut d'abord reprendre à notre compte ses recommandations préalables : continuer à investir, axer nos interventions sur la qualité de service, investir là où c'est le plus utile pour la croissance du pays. " En réponse aux élus dont les projets sont remis à m'après 2030 : " Je leur réponds que le pays est largement maillé, par des voies ferrées et des autoroutes qu'il faut rénover. Je sais que ce grand maillage est imparfait et nous le corrigerons. Je leur réponds aussi que les grandes métropoles dont ils sont souvent élus doivent tirer la croissance de la France. Je leur dis que les nouveaux projets ne sont que la partie émergée d'un iceberg dont le reste est constitué des réseaux qui doivent être profondément rénovés, tant pour les infrastructures que pour le matériel roulant. Les choix que nous aurons à faire avec les élus, dans la concertation, ne consistent pas à se demander si nous mettrons des moyens dans les transports. Nous les mettrons. La question est de savoir de quels types d'investissements nos territoires ont le plus besoin à court et moyen terme. Lien

Jean-Claude Barré, ancien adjoint au maire de Ciré d'Aunis
Voilà un projet qui tombe bien mal, pour les petites communes rurales qu'il concerne et leur s habitants. La réalisation gâchera de manière irrémédiable les efforts de développement et d'aménagements entrepris au village, en portant gravement atteinte à la qualité de vie et à l'environnement, le bruit et la pollution atmosphérique générés par le trafic important prévu, seront cause de gêne et de nuisances, les effets seront d'autant plus sensibles que notre village de Ciré se trouve sous les vents dominants, et que le projet traversera le territoire communale sur environ 5 km (séparant au passage notre bourg de son hameau, imbriqué dans Ballon). Les voies de communication seront modifiées, les petits chemins purement et simplement supprimés, dans des zones propices aux promenades, les sites seront défigurés. Des exploitations agricoles vont être touchées. L'A831 va morceler certaines d'entre elles et ainsi créer des difficultés supplémentaires pour les exploitants (voire compromettre leur avenir). Par ailleurs, les productions agricoles et les sols seront contaminés du fait de la proximité de l'autoroute. Quant au passage dans les marais, c'est un désastre écologique annoncé, et une imposture que d'un trait de plume on déclare l'autoroute compatible avec les exigence de Natura 2000 ! Dans ce dossier, tous les impacts négatifs sont niés ou fortement minimisés, pour faire passer ce projet en force, à coup d'arguments techniques quel qu'en soit le coût final financier, environnemental, humain. Ce projet véhicule un discours unique, démagogique et suffisant au service des valeurs du libéralisme débridé et du " tout économique ", qui, notons le au passage continue à s'enrichir sans créer d'emplois. C'est un arrêté d'inutilité publique qui devrait sanctionner ce projet, car aucune solution alternative qui s'inscrive dans une démarche " d'économie durable " et qui respecte l'humain, n'a été recherchée. Le citoyen, l'homme, est considéré ici, comme quantité négligeable. Il est grand temps de mettre un coup d'arrêt à ce type de réalisation qui terni notre avenir et celui de nos enfants.


Fabrice Barusseau, Conseiller départemental et conseiller municipal de Villars-les-Bois
L'éducation, l'avenir de nos enfants ne sont-ils pas plus important qu'une autoroute très contestable par bien des aspects ?


David Baudon, conseiller départemental, maire de La Jarrie, ancien premier vice président de CdC Plaine d'Aunis, conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Faire preuve de transparence concernant le financement des projets que nous soutiendrons et être particulièrement rigoureux concernant l'utilisation de l'argent public pour éviter tout alourdissement de vos impôts. Pas d'argent public pour les projets coûteux comme l'A831 ! Réservons les financements publics aux projets utiles au quotidien des Charentais maritimes (transport public, structures d'accueil médico-sociales, logement, petite enfance …). Manifester notre opposition à l'aménagement de toute activité polluante. Sous prétexte de foncier disponible, notre bassin de vie ne doit pas être un exutoire. Lien
Pas d'argent public pour l'autoroute A831, au cas ou ce projet se réaliserait. L'endettement du Conseil général de la Charente Maritime augmente, sa capacité d'autofinancement diminue. Les sociétés autoroutières engrangent bénéfices, avec la complicité bienveillante de l'État.

En tant que conseiller général du canton de La Jarrie, je me suis engagé auprès des électeurs pour ne pas voter de crédits publics sur ce tronçons autoroutier.
Dans un contexte mondial ou il est urgent de s'engager dans la lutte contre le réchauffement climatique, ou les réserves de pétrole s'amenuisent et ou il faut d'ores et déjà penser à de nouveaux modes de déplacements, eu égard aux conclusions du grenelle de l'Environnement, il faut investir dans la mise en place de corridors de transports "verts" qui permettront un transfert modal de la route vers le rail. Dans cette perspective, il ne votera pas de crédits publics pour la réalisation de l'A831. De plus, l'argent public doit financer prioritairement des politiques publiques qui répondent concrètement aux besoins des familles (logements, transports, cadre de vie, etc.).
Courrier du Parti Socialiste des Cantons d'Aigrefeuille et La Jarrie

Stéphane Beaupoux, conseiller municipal de Clavette
'S'opposer aux projets inutiles, coûteux et non respectueux de l'environnement (bassines, incinérateurs, autoroute A831 : 64 km pour 900 ME dont 50% de financement public ! ...

Thierry Belhadj, maire de Marans
L’A831 ne répondrait pas à tous les problèmes de Marans. Il faudrait, de la même manière, une alternative à l’autoroute, un contournement. C’est pourquoi il est une nécessité absolue
Dans la réalité, on est même proche des 15 000 à 16 000 véhicules par jour, dont même pas 1 % s'arrête à Marans. Ce n'est que du transit
Notre interlocuteur, c'est le Département, c'est lui qui porte le dossier. Il cherche un accompagnement financier et l'État doit s'engager avec lui. Même si c'est compliqué, il faut trouver des solutions rapidement, pour être en mesure d'engager des travaux d'ici trois à quatre ans. Des études ont déjà été faites, il suffit de les remettre à jour. Il y aura peut-être des recours, mais on les purgera au fur et à mesure. On ne peut plus attendre, ça fait quarante ans qu'on tergiverse. Il y a eu trop de morts à Puisseguin, si demain il y a le même accident à Marans, on devra réagir rapidement. Autant commencer tout de suite, et ne pas se laisser embourber par des règlements à outrance.
On doit faire renaître cette rue d'Aligre, ce centre-ville. Depuis l'annonce de la déviation, j'ai déjà reçu des appels d'investisseurs ou de promoteurs intéressés de venir à Marans. Il ne faut pas non plus oublier que la déviation sera le premier maillon de la chaîne qui offrira une alternative à l'A 831, puisqu'elle reliera le Sud-Vendée à l'agglomération rochelaise, jusqu'à Rochefort

J'ai rencontré Monsieur Bussereau. Il ne varie pas d'un iota sur sa position : pas d'autoroute, pas de déviation. Tout dépend donc de l'avis d'un seul homme. Je trouve cela affligeant
J'aimerais que l'on m'explique aujourd'hui comment on finance l'A831 dont la quote-part du département est à 2/3 du montant global donc à plus de 260?millions d'euros


Bernard Bellec, ancien maire et président de la CdA de Niort
qu'on puisse maintenant passer de Fontenay à La Rochelle sans toucher au marais. Il faudra qu'on m'explique !

Jacqueline Berecz, ancienne 1er adjointe de La Jarrie
Autoroute A831 inutile, coûteuse, perturbante pour l'écosystème des marais ;
Il serait préférable d'organiser et développer le ferroutage pour les camions qui traversent du nord au sud.
Effet de serre - A10 et A83 suffisantes pour le trafic nord/sud. Une autoroute serait utile dans le sens ouest/est ou les liaisons n'existent pas.

Le coût, disproportionné à l'utilité. Les précautions hors de prix si elles sont respectés, pour préserver l'écosystème des marais. L'absence de justifications économiques de ce tracé.

Gilbert Bernard, Conseiller communautaire de la CDC Aunis Sud et adjoint au maire de Forges
900 millions pour une autoroute qui ne sert pas à grand-chose et qui découpe le territoire car une autoroute est infranchissable. L'argent serait plus utile ailleurs, pour améliorer le réseau routier comme la D 939 reliant La Rochelle, Surgères, Saint-Jean-d'Angély, ou bien pour le contournement de Marans. Lien
On se rappelle qu'en 2012/2013, les citoyens soutenus par leurs élus, parmi lesquels les communistes, et le syndicat CGT avaient, à plusieurs reprises "arrêté" des trains en gare de Surgères pour manifester leurs exigences d'une meilleur desserte de ce territoire en pleine évolution. Ces projets vont dans le sens que nous souhaitons, ils nous apparaissent beaucoup plus utiles à nos habitants qu'un barreau autoroutier (l'A831) dont le financement n'est toujours pas bouclé et dont on sait, par expérience, qu'il n'améliorerait pas les déplacements majoritairement Est/Ouest de nos populations.
Plus d'un millier d'habitants de notre canton se rendent, chaque jour, à La Rochelle, Rochefort voire Niort pour leur travail. les infrastructures routières sont saturées aux heures de pointe, elles sont souvent dégradées et deviennent dangereuses. Le schéma routier départemental 2101-2030 dévoilé l'an passé pose la réalisation de l'autoroute A831 comme "solution" aux problèmes actuels. A l'évidence, ce n'est pas viable pour notre canton puisque ne permettant pas de résoudre les déplacements quotidiens domicile / travail qui se font dans le sens Est / Ouest alors que l'autoroute serait un barreau Nord / Sud ! Cette réalisation coûteuse, on parle d'un surcoût de 150 millions d'euros, que l'Etat se refuse à financer ne servira à rien pour les habitants de la Plaine d'Aunis sinon à créer de nouveaux désagréments. Ne serait-il pas temps de travailler à améliorer les liaisons transversale telles les D939 et D204 ?

Je suis clairement hostile à cette autoroute, qui ne sert à rien. En plus, elle ne va pas dans le non sens. Je pense que le développement se far plus dans le sens ouest-est que nord-sud.
Au regard des gels de crédits actuels dans le cadre des contrats de plan en cours et du niveau des besoins, on peut craindre que l'effort ne soit pas à la hauteur des ambitions … L'exemple du financement prévisible de l'A831 devrait sérieusement interpeller citoyens et élus; les contribuables citoyens paieront les folies de quelques élus peu soucieux de l'avis de ses gueux ! …

Voir ses observations lors de l'enquête publique

Pour l'avenir du canton,...Promouvoir les transports : Etudier la faisabilité d'un contournement court de marans autrement plus utile que le projet A831 et sans doute moins coûteux; abandon du projet A831. Améliorer les itinéraires transversaux tels les D 939 et D 204. Favoriser le développement de moyens de transport collectif selon les flux journaliers.

Philippe Berthelot conseiller municipal de Longèves
Je tiens à préciser que j' ai toujours été contre ce projet et milite depuis longtemps pour une déviation courte de Marans . La réalisation de l'A831 serait une catastrophe pour le canton à tous points de vue et insensée pour les caisses du département. Je ne supporte absolument pas d'entendre dire de la part de D. Bussereau que ça résoudrait la problématique marandaise, Ses certitudes sur ce dossier sont toutes plus énormes les unes que les autres. Une question parmi d'autres: Demain, le pont de la rue d'Aligre à Marans doit être fermé pour x raison et sa rénovation demande x temps, comment fait-on pour traverser cette ville ? L' autoroute bien sûr ! A cette simple question, de la part des pros, j'attends toujours une réponse.
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Philippe Besson, conseiller municipal de Saint Christophe
Non à ce projet A831.
Qui va payer ? le contribuable …
Combien de km de détour allons-nous faire pour nous rendre à Puyvineux et à la Jarrie avec l'autoroute et pendant les travaux ?
Je suis agriculteur, j'avais envisagé de transférer mon siége d'exploitation et ma maison d'habitation sur Puyvineux. J'ai stoppé ces projets depuis que j'ai appris l'éventuelle construction d'une autoroute, car je ne savais pas ou j'allais retrouver mes terrains par rapport aux bâtiments.
Sur Puyvineux, j'exploite 45% de ma surface et le tracé passe sur la moitié de cette surface :
Quel remembrement aurons-nous ? et est-ce qu'il y en aura un avec le lobby " écologique " ?
Mes terres ne vont-elles pas devenir inondables avec cette barrière hydraulique ?
Je suis entrain d'obtenir la certification de mon exploitation avec l'association ISONIS. Quelle incidence va avoir l'autoroute sur cette certification ?
Comment progresser sur le management environnemental avec la pollution que l'autoroute va nous apporter ?
Hydrocarbures
Inondation des terres
Nuisances sonores pollution air et eau
Pendant le chantier qu'allons-nous avoir comme terres et dans quel état allons-nous les retrouver ?


Patrick Bibard, ancien conseiller municipale de Longéves
L'autoroute ne solutionnera pas l'affluence de circulation poids lourds dans la traversée de Marans. Le contournement de Marans serait plus simple et plus respectueux de notre marais. Les autoroutes on paie pour les faire et on paie encore pour rouler dessus. Y'en a marre.

Alexandra Blanchet , ancienne conseillére municipale de Fontaines
Courrier du 29-01-2002


Hélène Boineau, ancienne conseillere municipale de Montreuil
Lettre adressée en mairie le 29 janvier 2002


Jérémy Boisseau, maire de Charron
Il faut effectivement contourner Marans par l'Est mais également remplacer l'actuel pont du Brault, par un viaduc. Les deux sont liés, d'autant plus que les études techniques sont déjà faites. Maintenant il faut y aller, mais dans le cadre d'une réflexion globale. Charron et Marans, doivent travailler ensemble aux côtés des collectivités, afin d'éviter un nouvel échec. Lien


Henri Bonnet, ancien adjoint au maire de Sainte Soulle, président du Syndicat départemental de la propriété agricole
Vous allez vers, un gâchis vous saucissonnez le marais, alors bonjour les inondations !
L'autoroute va perturber de nombreuses exploitation de l'Aunis. Elle va couper des réseaux d'irrigations, des parcelles drainées dont les drains seront difficiles à reconstituer, perturber la nappe superficielle du Kimméridgien (tassement des terrains au droit de l'autoroute provoquant un obstacle à l'écoulement de la nappe).
La Rochelle doit être reliée à Nantes et au sud Vendée par une 2x2 voies qui devra irriguer toute la région. Le tracé le moins dommageable est celui qui après avoir dévié Sainte-Gemme et Moreilles emprunterait la D10A en Vendée puis la D9 en Charente Maritime.

André Bonnin, conseiller communautaire de la CdA Rochefort Ocean, ancien conseiller général et ancien adjoint au maire de Rochefort
Blog d'André Bonnin
On peut douter de l'utilité même de l'autoroute
Un véritable catastrophe pour l'avenir économique du secteur

Maxime Bono, ancien député-maire de La Rochelle, ancien président de la CdA Rochelaise
Avec la privatisation des sociétés d'autoroutes, il est normal que les collectivités territoriales s'interrogent sur leur engagement financier sur un projet autoroutier. Surtout lorsqu'on leur demande, au total, 120 millions d'euros.

Jean-Louis Borloo, ex-ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables
Instinctivement, je suis plutôt contre.
Je suis pour la défense de l'unité du Marais poitevin. Je pense donc que l'autoroute pose un problème. Mais on est en démocratie. Il faut donc écouter tous les avis. Nous sommes ici, à Rochefort, dans un lieu où se trouvent les meilleurs experts qui soient sur le plan environnemental. Il est donc logique que je leur confie cette mission de déterminer l'opportunité de l'autoroute. Sans faire de pronostic sur le résultat.

Emmanuelle Bouchaud, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire
L'A831 est repoussée au-delà de 2050. Comme quoi la commission n'a pas considéré que l'existence d'une déclaration d'utilité publique empêchait le report de ce projet. Lien

Cosette Bouyer, adjointe au maire de Saint Médard
Alors que le problème posé au départ était le désengorgement de la ville de marans aujourd'hui déviée, il est inconcevable de prévoir une autoroute pour rejoindre Rochefort.
L'autoroute va apporter des nuisances aux habitants et la campagne va être encombrée de ponts hideux.
Les chemins de campagne dont les agriculteurs ont besoin vont être supprimés.
Un référendum serait utile avant d'entreprendre un tel projet.


Jacques Brillouet
, ancien maire de Montroy
Dire non à l'autoroute A831, inscrite cependant dans le contrat de plan et signée par le ministre des transports, si l'on doit mettre la main sur les contributions locales et ne pas respecter le protection des sites

Olivier Bro de Coméres, ancien conseiller municipal de Ciré d'Aunis
quel est l'intérêt pour la municipalité d'avoir des éoliennes d'un côté et une autoroute de l'autre ?

François Brossard
, ancien maire de Saint-Sauveur
La faiblesse du Scot, c'est sa colonne vertébrale, l'autoroute A 831 dont on ne connaît pas l'avenir. Accepter le Scot, c'est accepter ce futur axe.

Christian Brunier, ancien conseiller général d'Aigrefeuille, vice président de la CdC Aunis Sud et maire du Thou
Site de Christian Brunier
L'autoroute A831 et ses conséquences : depuis bientôt 15 ans, on nous la fait miroiter. Son coût, estimé à 500 millions d'euros en 2002, a doublé après préconisations de la LPO. Qui paiera ? Aucune étude d'impact de ses effets sur le trafic local n'a été réalisée. La majorité fait du battage médiatique. L'incertitude pénalise, entre autres, les collectivités locales ainsi que les agriculteurs. On nous ment depuis 15 ans.
Coûteuse et inutile
Il y a d'autres priorité à mon sens. Désenclaver l'agglomération de La Rochelle, par exemple, ou d'améliorer la voirie départementale. Quand à l'argument du développement économique, je n'y crois pas trop : les autoroutes qui ont été construites ailleurs n'ont pas forcement amené des entreprises "

L'autoroute A831, nouvelle arlésienne ? Depuis la décision prise par le ministère de l'Environnement en 1994 de créer cette autoroute plutôt que la voie rapide la Rochelle - Saint-Hermine, nous allons de report en report. Bien malin sera celui qui pourra dire quand elles se fera et si même elle se fera. Depuis 2002, les choses n'avancent guère. Le fuseau de 300 m avait été arrêté, le coût des travaux estimé, mais c'était sans compter sur les nouvelles directives du " Grenelle de l'Environnement " ni sur l'inflation des prix des matériaux et du pétrole. La LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) se voit confier une étude nouvelle sur les impacts environnementaux. Que dire maintenant du coût que cela engendrera et du plan de financement ? Quelle sera la participation du Département ? Les plus farouches partisans estimaient que l'autoroute était la solution au problème de la traversée de Marans et qu'une déviation était exclue. Sagesse est enfin retrouvée et cette déviation est maintenant à l'ordre du jour, pour le plus grand bonheur des Marandais. Les habitants de Ciré, Ballon, La Gravelle et Le Chiron, ainsi que les exploitants agricoles, ont encore le temps de respirer du bon air ou d'exploiter leurs terres !
1. Lors de la concertation il n'y avait que le choix entre un fuseau, les autres propositions étant rejetées d'office.
2. Il existe des alternatives moins coûteuses pour les collectivités locales et plus performantes pour les déplacements quotidiens des Aunisiens, avec des entrées sur la ville et la périphérie de La Rochelle, plus adaptées à cette ville hémiplégique (façade maritime).
3. On décide de construire cette autoroute sans savoir qui paiera, à ce jour aucune répartition n'est établie, les contribuables charentais risquent d'être mis à forte contribution.
4. Cette autoroute doit permettre à Marans de " respirer " en diminuant la circulation rue d'Aligre :
a. avec l'augmentation estimée du trafic, et à moins d'interdire avec fermeté tout poids lourd, les résultats seront à moyen terme insignifiants ;
b. la construction n'étant pas programmée, les Marandais vont encore attendre une petite dizaine d'années !!!!
5. D'autre part pour les communes traversées et leurs populations cela entraînera des nuisances importantes (bruit, pollution, paysage).
Bien sûr, nous veillerons en cas de réalisation, à ce que tous ces éléments soient pris en compte avec le plus grand soin.

Voir l'article paru dans le Sud-Ouest du 26-10-99
Je suis favorable aux impératifs de désenclavement de La Rochelle et de l'Aunis. Mais dans ce dossier, on n'a pas tenu compte de l'avis de la population. Des propositions alternatives ont été faites, elles doivent être examinées.

Alain Bucherie
, ancien conseiller régional, ancien adjoint au maire de La Rochelle et ancien conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
L'électrification de la ligne SNCF Bordeaux-Nantes serait sans aucun plus d'utilité publique.
Le contribuable charentais qui n'utilisera pas l'A831 doit-il payer cette infrastructure.

Quelques constats d'urgence
La nécessité d'améliorer les liaisons routières entre La Rochelle et le Nord, la liaison ferroviaire entre Nantes et Rochefort et l'urgence de contourner la ville de Marans.
Or le projet A831 est inutile, démesuré et dommageable pour l'environnement
Il ne réglera pas les problèmes de traversée à Marans (est-ce que les usagers emprunteront l'autoroute payante et plus longue : l'exemple de la RN10 nous interpelle : 60% des poids lourds empruntent la RN malgré l'A10.
Il atteindra des zones humides très sensibles que sont les Marais poitevin et les marais de Rochefort, longera des ZNIEFF, des ZICO, des ZPS…
Il coupera la plaine d'Aunis en 2, séparant des communes, créant des nuisances incontournables ; l'autoroute est un mur dans le territoire.
Il sera très coûteux, 3 Milliards prévu pour quelque 45 km, cela fera près de 5 Milliards à l'arrivée. Il faut rappeler que les sociétés d'autoroutes sont endettées pour 120 Milliards de Francs, dette garantie par l'Etat.
Il s'avérera non rentable ; le trafic prévu est surévalué, tout comme celui de l'autoroute Saintes Rochefort l'avait été : les premiers résultats sont inférieurs de 20% aux prévisions. Quels seront les effets sur le trafic de transit de l'ouverture du tronçon Fontenay Niort et de la déviation sud de Niort ?
Ce que nous proposons :
Dans un 1er temps l'arrêt immédiat des procédures : le projet n'est pas inscrit au schéma directeur autoroutier ; pourquoi alors précipiter les prises de position des différentes collectivités, et forcer ainsi les élus ?
Ensuite, l 'amélioration de la RD938ter (route de Vix), avec le contournement par l'Est de Marans (ce qui allégerait la RN137) ;
La modernisation de la ligne SNCF Nantes Bordeaux, avec la mise en place d'un pendulaire Atlantique.
Enfin, l'étude de la création d'une plateforme multimodale (rail route mer) sur l'axe Bretagne Bordeaux Espagne.

Une autoroute coupant en deux notre territoire entre Marans et Rochefort, gelant les plus riches terres de l'Aunis : une véritable plaie dans le paysage !
Donner la priorité aux transports non polluants et geler tous les projets autoroutiers (notamment celui entre Marans et Rochefort).


Michelle Carmouse, ancienne vice-présidente du Conseil Régional et conseillère municipale à Saintes
Le développement durable, la sécurité, l'environnement, le prix particulièrement élevé du carburant posent la question du droit à chaque citoyen de se déplacer et donc de développer les transports collectifs et d'offrir une alternative à l'automobile en se dotant d'un maillage ferré attractif.
En Poitou-Charentes, les émissions de gaz toxiques sont supérieures à la moyenne nationale. C'est dû essentiellement au trafic routier.

Voir son intervention à propos de la suppression d'un train sur la ligne Nantes-Bordeaux

Corinne Cap, ancienne conseillère régionale Poitou Charentes
Quant à l'autoroute A831, j'y suis évidemment opposée depuis le début. Parce qu'elle est totalement inutile tant au niveau local que national. Ensuite parce qu'on sait qu'elle va avoir des effets désastreux sur le marais de Rochefort alors que les spécialistes ont montré son importance et sa richesse. Elle va gâcher la vie de beaucoup de gens qui ont fait l'effort de vivre à la campagne. Enfin, on ne sait pas combien elle va coûter aux contribuables.
Une lecture de ce dossier montre très rapidement de nombreuses incohérences et des impacts très négatifs sur les différents thèmes étudiés : environnement, tourisme, agriculture, …
De plus, il n'y a aucune répartition des dépenses entre le concessionnaire, l'Etat, la région et les départements : ni l'étude d'impact (partie E du dossier), ni l'évaluation économique et sociale (partie F) ne précisent le coût réel de l'A831 sur le budget des collectivités.
Lors de la réunion d'information à Marans, il a été précisé que les communes prendraient en charge ce qui ne serait pas fait par le concessionnaire. Elles feront bien entendu appel au Département.
Comment le département pourra-t-il assumer son rôle dans l'aménagement et la sécurisation des réseaux secondaires ? Comment l'aménagement de la RN 137 et des déviations qui sont annoncés comme nécessaires à moyen terme seront-ils réalisés ?
L'A831 va grever le budget des collectivités pour de trop nombreuse années et c'est totalement inacceptable.
L'A831 sera totalement inutile au niveau local ET national, sera néfaste pour l'environnement, le tourisme, les habitants, …
Ce projet doit donc être refusé.


Philippe Chatrefoux, adjoint au maire de Breuil Magné
Il est difficile de comprendre la nécessité de cette autoroute depuis que la liaison Nantes / Niort / Saintes a été réalisée. En effet les arguments avancés depuis le début des débats, n'on pas beaucoup de sens à mon avis. Le développement des ports de La Rochelle, Rochefort et Tonnay-Charente ne se fera pas en reliant des villes comme Nantes et bordeaux par une autoroute. L'activité de ces ports est lié aux plaines céréalières de l'Aunis et da région Poitou-Charentes. Le bois qui arrive à La Rochelle ne repart pas à Nantes ou à Bordeaux, que je sache. Les engrais qui arrivent ou partent de Rochefort ne se dirigent pas vers Nantes ou Bordeaux. Donc cet axe routier n'a pas un très grand intérêt pour le développement économique portuaire. Il y aurait sûrement plus d'impact à développer des axes transversaux (est/ouest).
De plus un point clé au niveau routier en Charente Maritime (Marans) n'est pas dévié, sinon par une rocade (autoroute future) de plusieurs dizaines de kilomètres. Nous aurons donc et c'est sûrement unique en France, 2 autoroute parallèles distante de 30 km pour relier 2 points situés de 80 km l'un de l'autre. Je pense que les responsables politiques régionaux et départementaux veulent laisser une trace de leur passage (c'est assez fréquent chez ces personnages) au détriment de la logique, du confort de leurs concitoyens et de l'environnement.


Corinne Chauvet, ancien conseillère municipale de La Jarrie
Non à l'autoroute. Préservons l'environnement.


Marie-Gabrielle Chupeau, maire de Thairé
Cette non-décision, ces retards successifs est une épée de Damoclès pour les habitants du canton. Ils ne peuvent ni vendre, ni projeter des travaux chez eux car ils ne savent pas ce qui va se passer depuis 20 ans ! derrière l'attente, on n'a rien fait sur le réseau existant face à la pression de la circulation vers l'agglomération rochelaise. Aujourd'hui, il faut repenser les choses et avancer différemment. Lien

Jean Coirier, ancien maire de Foussay-Payré et vice-président de la CDC du pays de Fontenay le Comte
A 831 : réflexion d'un ancien élu local. Votre journal rend compte des réactions " pour " et " contre " l'A 831. Dès 2001, maire et Vice-Président de la communauté de communes du Pays de Fontenay le Comte, j'ai exprimé mon désaccord avec ce projet, exprimé des propositions alternatives susceptibles de contribuer au développement du Sud vendée et de répondre aux réels besoins de ses habitants. Une autoroute, c'est " un tuyau " : on rentre à un bout, on sort à l'autre ! Dans le cas présent, cette autoroute n'irriguera pas le territoire et les communes qui la bordent. Or nous avons besoin d'une amélioration significative du réseau routier secondaire pour des raisons de sécurité et éviter notamment la désertification de nos communes rurales (RD 137, RD 938 et les nombreuses voiries que les communes peinent à entretenir par manque de crédits). Ce n'est pas l'absence de cette nouvelle autoroute qui a provoqué les fermetures de SKF, Plysorol, Thoinard, ni les difficultés récurrentes de Samro/Trouillet. Il faut lancer un programme ambitieux de développement du rail : réhabiliter la ligne La Roche sur Yon/La Rochelle, avec un arrêt à Velluire et ouvrir la ligne Fontenay le Comte/Niort, promise à une époque par Jacques Auxiette. Le rail, c'est la sécurité, c'est la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique, c'est également offrir un mode de déplacement accessible à toutes les catégories de population : scolaires et étudiants, personnes à mobilité réduite, salariés. Le rail est créateur d'emplois. Ce projet autoroutier, c'est 14 Millions d'€ le km (pour un gain de 10 mn en direction de Bordeaux) ; 1 km de rail, c'est 1 Million d'€. Avec l'argent public économisé, il est possible de financer de multiples projets en attente comme un collège, une prison etc. Quant aux bouchons de Marans : les gens de bonne foi savent qu'il existe depuis des années un projet de contournement court qui a été camouflé pour justifier l'A 831…et rappelons qu'il existe déjà une possibilité d'aller à La Rochelle sans passer par Marans (Puyravault - Villedoux), mais le Conseil Général de Vendée a longtemps refusé de mettre en place la signalétique nécessaire. " Notre maison brûle et nous regardons ailleurs " déclarait Jacques Chirac lors du IVème sommet de la Terre, en septembre 2002, à Johannesburg. Puisse les élus locaux, les conseillers généraux et régionaux, les parlementaires, de droite et de gauche, comprendre que nous avons changé d'ère et qu'il faut entreprendre la transition énergétique de notre économie.
C'est un non-sens agricole et environnemental, une aberration financière et économique. Il existe des alternatives routières et ferroviaires.
Lettre du 11-02-11 à Ouest France

Armelle Corre, ancienne conseillére municipal de Marans
Consciente que l'autoroute A831 n'évitera guère le problème actuel de la rue de "l'enfer" A suivre donc ! …

Bernard Coupeau, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Redire mon opposition et m'opposer à toute décision qui ferait avancer le dossier.

Françoise Coutant, vice-présidente du conseil régional du Poitou-Charentes
Déjà en 2011 lorsque François Fillon, alors Premier Ministre, avait validé le financement de l'A831, nous dénoncions une aberration financière (14 M€ le km contre un coût moyen de 6 M€!) qui ne ferait qu'endetter encore plus les collectivités
Le tracé prévu coupe le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin et traverse donc deux zones classées Natura 2000 ce qui crée des problématiques en terme de gestion de l'eau et de respect de la biodiversité. Le Marais Poitevin et le Marais de Rochefort sont mis en péril et les exemples précédents (A28) ne rassurent pas quant au respect des mesures compensatoires pour les divers dommages environnementaux qui seront causés
Nous, les élu(e)s devons choisir des alternatives à ces grands projets inutiles et coûteux. C'est notre priorité. Rénovons et modernisons l'existant : en effet, la ligne Bordeaux-Nantes doit être modernisée et le Grand Port de commerce de La Rochelle a besoin d'un meilleur raccordement ferroviaire mais nous n'avons pas besoin d'une autoroute.

L'autoroute A831 est un projet contesté de longue date par les écologistes. Ce non-sens écologique permet un gain de temps de seulement 10 minutes pour les automobilistes et détruit une partie du Marais Poitevin ! C'est une aberration économique et environnementale. En matière de transport, la première des priorités est de garantir une qualité de service adaptée aux besoins de mobilité des citoyens. A ce titre nous saluons les recommandations formulées par la commission qui favorisent la rénovation et l'optimisation des infrastructures existantes et qui soutiennent le développement de transports propres. En revanche, le transport routier occupe encore une place trop importante quand l'offre devrait désormais se tourner vers le ferroviaire. De la même manière, l'application d'une fiscalité écologique, avec une augmentation d'un centime par litre des taxes sur le diesel, permettrait d'augmenter le solde budgétaire disponible. La politique que nous défendons au Conseil Régional s'articule autour d'une conception novatrice globale des modes de déplacement, qui est économiquement viable et respectueuse des préoccupations sociales et environnementales. Lien

Abel Daubigné, ancien maire d'Annezay
En 97, est arrivé le projet d'autoroute A831. La commune se situait dans le fuseau des 1000m, pour la voie 3 qui, heureusement pour nous, n'a pas été choisie. Je dis heureusement car, sinon, on était bons pour un quatrième remembrement !

Jean-Marc de Lacoste Lareymondie, conseiller régional
Le problème numéro 1 est de désengorger Marans, pas de construire une autoroute entre Nantes et Bordeaux.
Cette autoroute, c'est l'Arlésienne, cela fait vingt ans qu'on en parle. Pour moi, la priorité, c'est la déviation de Marans, cela coûtera moins cher.

Jean Luc Denis, ancien maire de Saint Médard d'Aunis
Le désenclavement de La Rochelle n'étant toujours pas résolu, les acteurs du département et de la région ont initié un projet de liaison rapide entre Fontenay-le-Comte et Rochefort.
C'est ainsi que, pour protéger des territoires de marais ou personne ne va, hormis quelques initiés, nous héritons, sur notre territoire, d'une autoroute.
Plusieurs associations essaient de lutter contre ce projet avec des arguments techniques. Difficile d'avancer des arguments de richesses écologique, quand l'espèce la plus répandue est homo sapiens sapiens.
En voulant la création de réserves, les protecteurs de la nature ne voient pas qu'ils entérinent son corollaire, la dégradation généralisée, ou la destruction de la nature, partout ailleurs.
Ayant le sentiment que nous héritons des mauvais choix écologiques, pris il y a quelques années, n'ayant aucune assurance des services de l'Etat sur la mise en œuvre de mesures compensatoires, j'ai demandé à mon Conseil municipal de marquer, sans nuances, son opposition à la traversée de son territoire. Chose faite.
Je n'ai pas de réponses à donner à mes administrés sur la pertinence du projet. Pourquoi cette autoroute ? Quelles seront les retombées économiques pour les communes ? Il me manque beaucoup d'éléments pour me faire une opinion.

Brigitte Desveaux, vice-présidente de la CdA Rochelaise
On est en train de réfléchir à ce flux domicile-travail, confie l'élue rochelaise, pour savoir comment en capter une partie, par les transports en commun, les bus, mais aussi les parkings relais, le covoiturage. La réponse n'est pas d'élargir le rouleau de bitume, ni de faire une A 831 bis. Il y a aussi une discussion avec les territoires voisins pour essayer de rééquilibrer les zones d'activités et le bassin d'emplois, ce qui est nouveau. Est-il normal que des jeunes actifs soient obligés d'habiter à 30 kilomètres de leur lieu de travail ? Avant les élus et les techniciens parlaient de récupérer ces jeunes que d'autres leur "piquaient". Aujourd'hui, il faut accepter que ces territoires puissent se développer, sans rogner non plus sur les zones agricoles.
Avec la fin de l'A 831, tout le monde se penche à présent sur des aménagements modestes. Il faut trouver un itinéraire de substitution sur des infrastructures existantes. Le contournement de La Rochelle est lié à celui de Marans. Les voitures qui passent le pont du Brault en provenance de la Vendée ne doivent pas se retrouver à la Pallice.
Les récents engagements pris par Mme la Ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, sur l’abandon du projet d’A831, n’ont semble t’il satisfait, comme l’a souligné la presse, que les seuls écologistes (associations et représentants d’Europe Ecologie Les Verts). L’union sacrée entre des élus socialistes et de l’UMP, s’est depuis remobilisée, pour défendre ce vieux projet, implorant le 1er ministre (socialiste lui !) de « faire entendre raison » à sa Ministre de l’Ecologie. Au passage, certains de ces élus n’ont pas ménagé leurs instincts machistes, pour agrémenter leur argumentaire, bien pauvre il est vrai, s’ils ne s’étaient tenus qu’au projet routier (qui faut il le rappeler, est estimé à 900 millions d’euros pour 60 km de route, qui traverseraient deux zones humides majeures pour le département de Charente maritime : le Marais poitevin, dont le Parc régional a reconquis à grand peine son Label, et le Marais de Rochefort, tout aussi important pour la biodiversité, l’équilibre hydraulique, notamment pour les réserves d’eau douce utiles aux activités de la mer, mais aussi la lutte contre les inondations et la résorption de pollutions ponctuelles ). Par ailleurs, la raréfaction des financements publics est rappelée par tous, notamment pour le développement de transports publics, fragilisés par le report incertain de l’éco taxe. Il faudra donc faire des choix. Les élus Europe Ecologie-Les Verts de l’agglomération de La Rochelle, aux côtés du groupe local EELV La Rochelle-Ré-Aunis-Rochefort, font le choix de consacrer en priorité l’argent public aux filières d’avenir, créatrices d’emploi et qui préserveront la planète en offrant une alternative au tout voiture. Ainsi, face au mythe éculé du développement économique par le bitume, nous priorisons la dépense publique vers la modernisation des équipements existants, et plus particulièrement la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux, avec la réouverture de haltes ferroviaires sur cet axe majeur, dans la perspective du regroupement régional avec l’Aquitaine, le confortement de la desserte ferroviaire du Port de commerce de La Rochelle, les axes routiers existants, pour en finir avec l’infernal défilé des convois exceptionnels au centre ville de Marans (pour rappel l’autoroute ne résoudra pas cette question, car les autoroutes en France ne sont pas aménagées pour accueillir les convoyages exceptionnels) Tout comme nous ne craignons pas d’exprimer nos critiques sur certains choix gouvernementaux, nous tenons aussi à souligner des décisions qui nous réjouissent. Ainsi, nous exprimons notre entier soutien aux engagements courageux et innovants, pris par Mme la Ministre de l’Ecologie, Mme Ségolène Royal. Nous espérons par ailleurs, que le Premier Ministre, soutiendra la Ministre de l’Ecologie, en ne cédant pas à la seule pression de quelques élus locaux. La cohérence écologique du gouvernement profitera ainsi à l’image de la France qui rappelons le, recevra bientôt, la prochaine conférence environnementale… Lien
Il y a des gens derrière moi qui habitent la plaine d'Aunis et les meilleures terres agricoles vont être consacrées à un bout d'autoroute qui coûte à peu près 15 fois le prix d'1 km de voie ferrée, c'est l'A831.

Christian Doublet, ancien adjoint au maire du Thou
Protéger les riverains contre les nuisances.

Frédéric Dudoignon, ancien conseiller municipal de Ciré d'Aunis
Tout d'abord, un grand " NON " à l'A831.
Je suis contre ce projet pour diverses raisons.
Si les études effectuées sur l'importance du trafic sur cette autoroute ont été menées de la même façon que la précédente autoroute A837, alors, je suis certain que ce trafic est surestimé. En effet, nous constatons qu'il n'y a pas grande influence sur l'A837, qui relie Rochefort à Saintes. De plus, la majorité des poids lourds utilisant cette liaison empreintent la nationale 137, et non l'A837.
Mais encore, en ce qui concerne le coût, qui selon l'étude me semble très approximatif, est très sous-estimé. En effet, sur les 63 kilomètres, la moitié se construira sur les marais Vendéen et Rochefortais. Nous savons éperdument que des ouvrages de ce style dans des zones comme celles-ci ont un coût multiplié par au moins trois fois, voir plus car la sous-couche ferme est profonde. Par conséquent, une quantité de remblais sera très importante.
Parallèlement à tout ceci, je ne comprends pas pourquoi certains élus s'obstinent à vouloir faire passer une autoroute dans le marais qui ont été déjà menacés au niveau national, et de plus, avec l'instauration de Natura 2000 d'ici peu !
Ce projet ne s'intègre pas dans les " objectifs " futurs :
- baisse de la pollution par les gaz à effet de serre,
- maintient des marais par l'instauration de Natura 2000
- préservation de la faune et de la flore,
- maintient de nos campagnes profondes.
En ce qui me concerne, il existe beaucoup de peur et de craintes, au niveau de ma profession de jeune agriculteur, dans le marais de Rochefort. En effet, mon exploitation de polyculture élevage, située proche du canal de Charras, sur la commune de ciré d'Aunis, va subir de plein fouet cette " barrière " autoroutière, en trois niveaux.
- 80% de la surface des prairies naturelles sont dans la bande des 300 mètres,
- la surface destinée à l'alimentation d'un troupeau de 35 vaches laitières est coupée par ce projet,
- ainsi qu'une partie de la surface destinée aux cultures de ventes, dont une partie destinée à la consommation du cheptel ; tout ceci en plein travers.
Depuis quelques années déjà, le maintient des prairies naturelles anciennes est vraiment d'actualité, concrétisé par la mise en place de plusieurs aides successives (OGAF, OLAE, CTE, MAE), signées avec plusieurs partenaires dont la DDA, le Préfet. A ceci, s'ajoute dorénavant la mise en place de Natura 2000. Ainsi, je ne comprends pas la logique de vouloir d'un côté maintenir des surfaces de prairies naturelles à hautes valeurs biologiques, de définir des zones d'intérêts communautaires (Natura 2000), et de l'autre côté, vouloir faire passer une autoroute.
En ce qui concerne les surfaces destinées à l'alimentation du cheptel (maïs ensilage et prairies artificielles), le pâturage s'effectuera comment ?
Suite à vos études, signalées dans votre " grand livre ", mise à disposition dans les mairies, nous constatons que de chaque côté de cette autoroute, une zone polluée existera. Avec le renforcement de la traçabilité depuis quelque temps, je constate qu'une grande partie des terrains aux alentours vont être contaminés, et ainsi, tout ce qui concerne les fourrages (ensilage, foin, herbe pâturée) vont contenir des déchets pollués qui vont se retrouver dans le produit fini, notamment le lait. Il en est de même pour le blé produit et transformé sur l'exploitation, destiné à l'alimentation du troupeau.
En ce qui concerne les blés panifiables supérieurs, destinés à l'alimentation humaine, les moulins stipulent dans leurs cahiers des charges, une distance minimum.
Dans le secteur sud du canal de Charras, dans la commune de Ciré, un remembrement sera très difficile, en raison de barrières naturelles, comme le coteau de Flay, les canaux.
Par conséquent, actuellement, dans notre campagne profonde, il fait bon vivre, la tranquillité, l'air pur. Avec cette future infrastructure, le risque d'inondation sera fatal, car comme il est stipulé dans le livre, l'eau des deux bassins versants va s'écouler vers le canal de Charras. Le problème, suite à la rénovation du PLU, les fermes situées en zone de marais sont maintenant placées en zone NCI, alors qu'elles n'ont jamais inondées. Dorénavant, elles le seront !
La vie de certaines exploitations agricoles va être mise en cause !
Pour celles qui sont aux alentours, les projets de fermes auberges, gîtes, tourisme à la ferme seront exclus à jamais,
Une amélioration de certains axes routiers serait la meilleure solution, car moins coûteuses, moins dévastatrice, et utilisable par tous les usagers (riverains). Dés lors, jusqu')à la construction de ce projet, les travaux d'aménagement et d'entretient des axes existants vont être délaissés.


Karine Dupraz adjointe au maire d'Andilly et conseillére départemental
Le nord de notre Département connaît une vitalité et une jeunesse démographique liées au dynamisme de La Rochelle, dont le territoire étend chaque jour sa zone d'influence et d'attractivité. Doté d'un Grand Port Maritime, de zones d'activités commerciales et industrielles, cet espace connaît des flux de transit et pendulaires denses, saturant au quotidien l'ensemble du réseau routier départemental. Les usagers qui n'ont pas la possibilité de vivre sur la Communauté d'Agglomération rochelaise voient augmenter leur temps de trajet journalier. Alertées, sollicitées à de nombreuses reprises, les instances gouvernantes du Département semblent avoir mis sous coupe, depuis plus de 20 ans, ce territoire dans l'attente d'une hypothétique autoroute, libératrice des congestions du réseau routier. Le projet de l'A831 a été enterré l'année dernière ce qui permet de relancer la réflexion sur la modernisation du réseau routier au nord du département. La déviation de Marans a été déclarée depuis peu prioritaire. Mais à quel horizon alors que des études sont annoncées ? " Encore des études ! " tel est le cri des habitants désespérés qui devront attendre au minimum 44 mois d'études, sans compter les années de réalisation. Autant dire une éternité. Et que dire de la traverse de Bourg Chapon, qui, avec le pont du Brault, subissent le passage de 10000 véhicules par jour. Eux aussi sont mis à l'étude, mais pour quel délai et quel résultat ? Un nouveau pont d'ici 5 ou 6 ans ? Un trafic encore plus intense dans cette commune qui deviendrait à terme un Marans bis ? Et ce serait oublier l'arrivée nord de La Rochelle par la RD 9 au niveau de Chagnolet qui est problématique ou bien encore l'arrivée par l'Est depuis Surgères sur l'agglomération rochelaise par la RD 939. Ce sont autant de routes au gabarit souvent inadapté et congestionnées par un trafic toujours plus denses. Les habitants et les usagers vont devoir subir encore des années les cohortes de véhicules et poids lourds dans l'attente d'un nouveau réseau. Si d'aventure, le projet autoroutier de l'A831 devait être relancé suite au bénéfice d'un éventuel changement à la tête de l'État, le réseau départemental au nord du département ne peut être négligé plus longtemps. Face à un environnement complexe, nous sommes conscients des difficultés de réalisation. Mais nous ne pouvons cependant pas les reporter aux calendes grecques et multiplier les études à l'infini. Trop de retard a été pris dans cette partie stratégique du département. Il est désormais temps d'agir ! Lien
Le chiffrage du contournement de Marans selon le Conseil Général. Manuels Valls attend un "chiffrage du projet alternatif consistant dans le réaménagement des voies départementales traversant le Marais Poitevin". Ce chiffrage a été fait depuis longtemps mais contrairement à ce qu'affirme la majorité départementale, le projet n'est pas d'un milliard d'euros. Le chiffrage effectué en Janvier 2012 par les services du Conseil Général offre plusieurs pistes:
- Un contournement long: 18, 5 millions d'euros
- Un contournement court avec deux variantes:
1.à l'est: 34,5 millions d'euros
2.à l'ouest: 100 millions d'euros
- Le changement du pont du Brault: 34 millions d'euros
En regardant ces données, et même en les additionnant toutes, nous sommes très loin des 1 milliard estimé par M.Bussereau qui persiste à dire que la déviation de Marans a le même coût que le projet autoroutier. Nous n'attendons pas de projets pharaoniques comme dans le sud. Mais nous estimons que le projet de déviation de Marans est vital pour le nord du département tant en matière de sécurité que pour faciliter les mobilités de proximité.


Yannick Dupuy, ancien conseiller municipal de Saint Christophe
L'axe La Rochelle-Rochefort existe déjà. La déviation de Marans serait beaucoup plus utile. La communauté de villes de la Rochelle a imposé un tracé lui évitant toutes les nuisances.

Ghislain Durand, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Si je suis élu, je ferai tout ce qui sera est en mon pouvoir pour que ce projet A831 ne passe pas. Amicalement, vous avez tout mon soutient.

Martial Durieux, ancien maire de Dompierre sur mer et ancien vice-président de la CdA Rochelaise explique les réalisations importantes à venir pour sa commune :
Tout d'abord au niveau infrastructures routières, le contournement se Saint-Xandre et Puilboreau (CD9, RN11) dans le cadre de la liaison Sud Vendée Rochefort qui nécessitera la réalisation d'un ouvrage au lieu dit les Montreaux et la construction d'un pont enjambant la rue des Vergers aux Brandes pour rejoindre la RN11 à hauteur des établissements hôteliers de Chagnolet.

Catherine Fauger, ancienne adjointe au maire de La Jarrie
Voter contre ce projet à chaque fois que la municipalité sera consulté. Si cette autoroute (ou une voie express) devait néanmoins se réaliser, veiller à réduire au maximum les nuisances environnementales et sociales.

Bernard Ferrier, ancien maire de Marans et ancien conseiller général
L'autoroute A 831 ne sera pas la solution du problème car de nombreux poids lourds, de nombreux convois exceptionnels (bateaux, mobile home, tronçons d'Airbus) continueront à passer par la départementale, sans compter l'important trafic local Nord Charente-Maritime / Sud Vendée évalué à 60% de la circulation empruntant la RD 137 qui traversera aussi Marans par son artère principale. Le rapport Duron, en écartant le projet d'autoroute A 831 va dans le bon sens. Il faut changer de logiciel, oublier ce projet autoroutier engagé en 1994 et qui, s'il était si utile, aurait été déjà mis en service depuis des années. Lien
Je n'attendais rien de cette autoroute, puisqu'il n'y a pas de sortie prévue pour Marans
Blog de Bernard Ferrier
Les finances de la Charente-Maritime sont au plus bas. Depuis dix-huit ans que le projet existe, pourquoi les collectivités territoriales n’ont-elles rien provisionner ? Peut-être doutaient-elles de son bien-fondé et de son rapport qualité-prix ?
J'en entends parler depuis quinze ans. Si ça avait été un bon projet, il serait déjà là.
La première chose est de finir ce qui a été commencé au niveau du Pont du Brault. Ensuite, il faut faire accepter par le Département une déviation de Marans. Je suis naturellement déçu que le Conseil général n'ait pas basculé car cela m'aurait sans doute facilité la tâche. Mais je ne désespéré pas, si Dominique Bussereau est élu président, de la convaincre. C'est un spécialiste des routes et j'ai aujourd'hui une réelle légitimité en tant que maire de Marans. Mes prédécesseurs n'ont jamais demandé d'études.

Si Mirambeau peut disposer, demain, d'une déviation, à côté de l'autoroute, pourquoi pas Marans ? L'A831 n'est pas une déviation de la ville
.
En tant que conseiller général de Marans, je mets toute mon énergie sur le développement d'une rocade courte autour de Marans. Chaque fois que je parle de rocade courte de Marans, tout le monde est d'accord, on me dit que c'est normal, que l'autoroute n'apportera pas la solution au passage des camions et du trafic dans Marans, mais personne ne bouge". "Tous les transports hors-gabarit, les camions de mobil-homes, les pièces d'Airbus, etc. tout ça ne sera pas autorisé à prendre l'autoroute, donc ils continueront à traverser Marans. Et puis, il y a ces camions de transit long qui, volontairement ou involontairement, n'empruntent pas la déviation. On a fait des comptages et l'on voit des camions anglais, espagnols, belges dans la rue d'Aligre. L'autre jour, j'étais derrière un camion de chez Rolls-Royce qui, à mon avis ne venait pas livrer à Marans... Donc la vraie solution pour Marans et les autres villes et villages sur le trajet de l'A831, c'est la rocade courte. Imaginons un habitant de Luçon qui se rend à La Rochelle ou à Rochefort, fera t-il 30 kilomètres de plus pour aller chercher l'entrée de l'autoroute à Sainte-Hermine et sortir à Usseau ou à Croix-Chapeau ?.
Au départ, on disait
que c'était les commerçants qui bloquaient le projet, mais c'est une idée qui n'a pas duré. Depuis vingt ans, les commerçants sont avec nous, ils sont pour la rocade. Il y a donc un mystère autour de cette rocade. Le jour où je saurai pourquoi il y a un tel frein politique, eh bien ce jour, je serai bien heureux. Je suis Marandais depuis longtemps, mais je ne comprends pas où est le blocage, à quel niveau ça coince. C'est incompréhensible ! A mon avis, on ne le saura jamais parce qu'il y a sûrement un truc explosif là-dessous.
Les trois feux tricolores de la rue d'Aligre suffisent à provoquer des blocages. Il faut absolument qu'autoroute ou pas, tout le monde aille dans le même sens, pour une déviation courte. J'essaie de présenter les projets aussi bien à la Région qu'à la Direction des investissements départementaux. Le plan coûte bien sur quinze millions d'euros, mais si un contrat est signé avec l'Etat et la Région, le coût sera supportable. Quant à l'autoroute payante, les habitants de Tonnay-Charente en reviennent car personne n'utilise celle qui contourne leur commune…
Que la déviation soit faite. Sans ambiguïté.
Voir le communiqué de presse lors de la manifestation du 15 avril 2005
Voir le texte extrait de notre journal VBA infos n°4
Cela fait deux ouvrages et quatre ronds-points sur une longueur totale de cinq kilomètres dont deux sont déjà existants. Un pont c'est quatre millions et le coût total des travaux pourrait s'élever entre dix et quinze millions d'euros d'après la DDE
Le conseil général a voté une subvention pour l'achèvement de la déviation de Jonzac, soit onze millions d'euros. Et on parle aussi de contourner Montendre et Mirambeau. J'ai exposé le problème de le déviation de Marans au conseil général en février 2005. Ce qui est possible à Jonzac peut l'être à Marans. Du point de vue technique, il n'y a aucune contrainte environnementale. C'est une question de volonté politique. C'est donc aux politiques de jouer !

Ce dossier de l'A831 rend plus nécessaire encore de faire avancer la question du contournement indispensable et urgent de Marans.

Pascal Ferchaud, conseiller départemental, maire de Saujon, vice-président de la CDA du pays royannais
Plutôt que de toucher à la fiscalité, si on arrêtait de pallier le désengagement de l'État ? Les équipements comme l'A831 ou la LGV sont de sa compétence.

Pierre Feydeau, Conseiller CDA Rochefort, ancien conseiller général
et ancien adjoint au maire de Rochefort
Avec 156 nouveaux millions de dettes en trois ans, le Département est dans une situation budgétaire difficile. Nous avons donc d'autres priorités que de mettre 250 millions dans ces équipements routiers.

Bruno Fillon , ancien conseiller municipale de Montreuil
Lettre adressée en mairie le 29 janvier 2002


Marie Liesse Fontenaille, ancienne conseillère municipale de Tonnay-Charente
Je ne suis pas favorable au projet.
L'évidence qui apparaît dans le dossier est que le tracé sera pratiquement parallèle à la RN137 et payant de surcroît. Qui l'empruntera ?
Comment peut-on laisser penser que cette autoroute désenclavera la façade atlantique puisque les camions empruntent déjà l'A83 et l'A10 ?
Pourquoi opter pour des solutions coûteuses et compliquées alors que la RN137 est déjà à 2x2 voies entre Rochefort et La Rochelle et qu'il suffirait d'aménager la portion Usseau / Fontenay le Comte comme la route Niort / Parthenay.
Ce qui est construit est rarement détruit ; croyez-vous que la décision pourrait être prise de détruire cet ouvrage si dans quelques années on s'apercevait que les décisions prises n'étaient pas les bonnes ?

Jean-François Foutaine, président de l'agglomération rochelaise
L'ère des grosses infrastructures lourdes est dépassée. Aujourd'hui, il faut tenir compte des problématiques environnementales et aménager des équipements plus légers.

Didier Fumoleau, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Maintenir au maximum mon opposition à l'A831 et si malgré tous les efforts, elles se réalise, combattre avec véhémence et vigilance afin de réduire les nuisances tant environnementales que sociales.

Albane Gaudin, ancienne adjointe au maire du Thou
Non à la A831 !!
Inutile : le trafic se trouvant autour de La Rochelle
Désastreuse pour l'environnement :
- Risques d'inondation
- Pollution de la zone du captage de Frace à Aigrefeuille
- Pollution de l'air
- Pollution sonore
- Destruction d'espèces protégées de la faune et de la flore
- Disparition des chemins de notre belle campagne,
- Coût exorbitant à la charge des collectivités locales et des contribuables,
- Améliorer le ferroutage, le cabotage et les routes existantes.


Noël Gaunet, maire de Ballon
Le projet autoroutier ne résoudra pas les problèmes actuels et à venir au niveau des déplacements des véhicules vers l'agglomération rochelaise sur la RN137, dans le Pays d'Aunis, dans le pays Rochefortais si celui-ci n'est pas accompagné de mesures d'amélioration dans le même temps, des voies départementales.

Dans les meilleur des cas l'autoroute passera à 300m des maisons, dans le pire à 100m. On a tout lieu de s'inquiéter du bruit et de la pollution

Philippe Gante, ancien adjoint au maire de La Jarrie
Lors de la réunion publique tenue par la liste "La Jarrie Autrement", la question de l'A831 a été très largement et explicitement abordée. En ce qui me concerne, je me suis toujours positionné contre ce projet dispendieux et inefficace.

Yves Gauthey, adjoint au maire de La Jarrie et ancien conseiller communautaire de Plaine d'Aunis
Ne se justifie pas avec les structures actuelles et les volontés locales de développer le TER et autres moyens de transport plus écologiques. De plus nos dirigeants au niveau national ne peuvent avoir deux langages s'inscrire dans une politique d'aménagement durable et crée des autoroutes.


Magali Germain, adjointe au maire de La Jarrie et conseiller communautiare de la CdA Rochelaise
Je m'engage à voter contre toutes les décisions de la mise en place de l'autoroute.

Roger Gervais, maire de Saint-Médard-d'Aunis et vice-président de la Communauté d'agglomération rochelaise Les gens ne peuvent pas aménager leur maison, vendre, etc. Je ne suis pas partisan de cette autoroute, mais je voudrais qu'on nous dise oui ou non et dans ce cas, que fait-on à la place. Lien

Jean-Pierre Goumard, ancien conseiller régional
Dans un fuseau de 40 kilomètres, on v se retrouver avec trois autoroutes allant dans le même direction, c'est surréalistes.
Aujourd'hui, les collectivités locales ont donné leur accord alors qu'elles ne connaissent même pas les clés de répartition. C'est signe que le dossier piétine. Les dates annoncées en 1994 n'ont jamais été tenues. Notre espoir est là.
Je suis outré de lire que Monsieur Bouchereau se vante d'avoir obtenu l'interdiction des Poids Lourds de plus de 26 tonnes dans sa ville. Il a fait en sorte, pendant de longues années, que Marans n'ait pas de déviation. Il a imposé à sa population la traversée des camions depuis qu'il est Maire - Conseiller Général et maintenant il ose prétendre qu'il s'occupait du problème! C'est scandaleux, écoeurant. j'espère que son toupet va être dénoncé et que ses administrés vont lui montrer qu'ils ne sont pas dupes. Des élus comme cela, il faut profiter des élections pour les éliminer de la scène politique !
Dominique De La Martiniére, qui présidait cette réunion, a donné lecture d'une lettre du préfet de Charente-Maritime qui demandait l'avis du conseil régional sur le projet d'autoroute Fontenay-Rochefort. Et alors qu'aucun rapport sur ce sujet n'avait été transmis aux conseillers et qu'ils n'avaient donc pas connaissance de la clef de répartition financière de ce projet ni des projets alternatifs, il a fait procéder à un vote.
Nous allons intervenir en séance plénière, vendredi prochain, pour dénoncer cette procédure.

Courrier au ministre de l'Environnement

Bernard Grasset, ancien député, ancien préfet, ancien président de la CdA Rochefortaise et ancien maire de Rochefort
Cette autoroute va coûter très cher pour quelque minutes de gagnées. Les problèmes d'écoulement des eaux sont loin d'être réglés en zone de marais et il est à craindre que l'Aunis ne soit coupée en deux.
Il y a des solutions : les moins bonnes et les mauvaises, il faudra choisir les moins bonnes.

Corinne Grimaud
, ancienne conseillére municipale de Fontaines
Courrier du 29-01-2002

Dominique Guégo, conseiller départemental
Elaborer un nouveau schéma départemental routier. Où en est l'alternative à l'autoroute ? Depuis la fin du projet de l'A831, il devient impératif d'actualiser notre schéma département routier pour répondre aux enjeux de désenclavement et de désengorgement du nord du département. Avec deux priorités : une nouvelle voie qui relierait la D9 à la N137, et le contournement de Marans.

Jean-Pierre Guillon, ancien conseiller général, ancien maire de Tonnay-Charente et ancien conseiller communautaire de la CdA Pays Rochefortais
Au sujet de l'A837
"On ne veut pas leur interdire de passer par Tonnay-Charente, mais la gratuité du péage permettrait de décongestionner la voie ", " Pour une voie qui traverse notre commune, ou d'un côté on a le boulanger, de l'autre la boite à lettres, les habitants du secteur prennent de réels risques quand ils traversent l'avenue. Tout ça nous a amenés à dire que l'autoroute n'a pas apporté d'amélioration à la circulation et cadre de vie de Tonnay-Charente, au contraire … ", " C'est une connerie " et qualifie ce péage " d'octroi ". ASF veut bien vendre la partie de l'A837 contournant Tonnay-Charente pour 95 millions de francs (14,5 millions d'euros), "soit deux beaux collèges"

Yann Hélary, président du parc interrégional du Marais poitevin, vice-président de la Région Pays de Loire et deuxième adjoint au maire de la Rochelle
Il faut savoir ce qu'on veut?: le premier employeur de ce territoire, c'est le tourisme. Autrement dit, de l'emploi non délocalisable. Et notre richesse, c'est la biodiversité. Préserver la biodiversité, le cœur de métier du parc, c'est préserver l'économie de ce territoire.
Lien
L'État attend le vote du Grenelle cet été pour mettre en place un groupe de réflexion. Comme disait Clemenceau : " Quand on veut enterrer un projet, on crée un groupe de réflexion. " Personnellement je suis contre cette autoroute, mais des communes ont bloqué des terrains et restent sans réponse, ce n'est pas normal. À noter que le contournement de Marans sera réalisé et qu'une étude est en cours pour la modernisation de la ligne ferroviaire entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle.
En temps de crise, la tentation des politiques est toujours grande de rogner sur l'environnement, voire la culture. L'A 831 n'est pas dans le plan de relance, mais de toute façon, il ne se justifie plus, les élus de Marans veulent un contournement. Et puis, la relance à coups de grands travaux, c'est une vieille recette, mais on voit où ça nous a conduits.

Je continue à ne pas comprendre pourquoi, pour une bande 100 mètres de large, on doit remembrer et déboiser sur 3 km autour.

Robert Héronneau, maire honoraire de la commune d'Echillais argumente
Il est amusant et important de signaler que de nombreux élus mettent en avant l'impossibilité de l'aménagement ouest de Rochefort prétextant le passage via une zone natura 2000 , alors que ces mêmes élus réclament à corps et à cris l'autoroute A 831 qui , elle, traverse le marais poitevin et de nombreuses zones classées natura 2000 avant de rejoindre Rochefort !!!!!


Guy Huljack, ancien conseiller municipale de La Rochelle
Si les recours en justice sont de plus en plus nombreux, c'est que les citoyens sont de mieux en mieux informés.
Il convient de se méfier. Dans certains dossiers, le ministre de l'Equipement fait appel lui aussi à un avocat. Dans ce schéma, si l'association qui introduit le recours perd, elle paie les frais adverses...

Anne-Laure Jaumouillié, conseillère communautaire de la CDA Rochelaise
Depuis plusieurs décennies, le projet de réalisation d'une autoroute entre Fontenay-le-Comte et l'A837 est envisagé afin de désenclaver nos territoires. Régulièrement évoqué depuis 1994, ce projet a été plusieurs fois repoussé. Depuis quelques mois, il est de nouveau question, de la part d'une partie des élu(e)s des départements de la Vendée et de la Charente Maritime, de relancer le projet de l'autoroute dite A831. Si le désenclavement du territoire de La Rochelle est indispensable, nous pensons aujourd'hui que le projet d'autoroute A831 n'est plus prioritaire, voire dangereux. En effet, l'année ou la France accueille la Conférence Mondiale sur le Climat (COP21) ; il n'est plus permis d'envisager des solutions privilégiant le développement autoroutier, basé sur des modes de pensée et d'aménagement du territoire du siècle dernier, et en contradiction avec les objectifs que la France s'est fixée de diminuer la consommation d'énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre, largement dus aux transports et déplacements routiers. Au contraire, il nous appartient aujourd'hui d'anticiper et de privilégier les alternatives au transport routier. Or, dans la situation financière actuelle, la réalisation de l'A831 obérerait la possibilité de financements par la puissance publique d'autres projets plus utiles et durables, comme par exemple le contournement ferroviaire nord de La Rochelle. Considérant également que ce projet, imaginé il y a maintenant plusieurs décennies, ne peut plus servir d'alibi à la non réalisation du contournement court de Marans, le Conseil municipal de La Rochelle : demande l'annulation pure te simple du projet A831, souhaite que les alternatives au transport routier permettant le désenclavement de notre territoire soient enfin envisagées.
Je juge ce projet obsolète, d'autant plus qu'il empêcherait les collectivités et l'Etat, compte tenu de son coût vraisemblable, d'investir dans les équipements alternatifs nécessaires au désenclavement de nos territoires (en particulier le ferroviaire, qui doit être la priorité). J'avais déjà eu l'occasion d'officialiser ma position, notamment pendant la campagne des municipales l'an dernier, et au cours des discussions avec EELV" Lien
Je juge ce projet obsolète, d'autant plus qu'il empêcherait les collectivités et l'Etat, compte tenu de son coût vraisemblable, d'investir dans les équipements alternatifs nécessaires au désenclavement de nos territoires (en particulier le ferroviaire, qui doit être la priorité). Lien
Priorité en terme d'infrastructures de transport : le ferroviaire (Nantes - Bordeaux et contournement ferré du Port). Je privilégierai ces réalisations à un éventuel financement de l'A831 qui me semble toutefois déjà quasi enterrée. Lien

Brahim Jlalji, conseiller communautaire de la CDA rochelaise
Au moment où on parle de développer des solutions alternatives et le ferroutage, on veut aussi construire des autoroutes. On marche sur la tête. Il faut remettre à plat les projets, décider et engager des moyens dans ce cadre.

Régine Joly, conseillère municipale de Royan, vice-présidente de la Cara (Communauté d'agglomération Royan Atlantique) et conseillère régionale
Ce qui nous intéresse, c'est le débat démocratique. Plusieurs questions se posent. Faut-il privilégier les routes plutôt que le social ? Cette dernière compétence représente 60 % du budget du Département. Est-ce que ce n'est pas plus important que de faire des ronds-points ou de vouloir engager à tout prix le projet d'A 831. Lien

Patrice Joubert, conseiller communautaire de la CDA Rochelaise
Ce projet date de presque 50 ans et représente donc un projet du passé. Son abandon est l’opportunité de nous obliger à réfléchir autrement.

Eric Joyau, conseiller municipal de Tonnay-Charente, conseiller communautaire de la CdA Rochefort Océan
Au préalable, il a été signifié que l'autoroute ne coûterait rien aux contribuables charentais maritime. Nombre d'élus ont pris leur décision par rapport à cette réalité du moment, autoroute en aménagement de la RN137, le financement étant modifié, il aurait été hautement justifié que chaque Conseil Municipal soit à nouveau sollicité pour un nouvel avis. Cela n'a pas été fait, à mon sens cela suffit à remettre en cause les votes émis à l'occasion de ce choix.


Yann Juin, ancien conseiller général et conseiller municipal d'Esnandes
Il y a différentes positions au PRG. Mais aussi des points d'accord. Le diagnostic notamment : il faut faire quelque chose, le trafic existant étant trop important. Mais seule l'autoroute est étudiée. Nous n'avons pas d'éléments de comparaison. Nous n'avons pas de position de principe, du genre " pour " ou " contre ". Il faudrait pouvoir analyser plusieurs propositions, en termes de coût, d'impact etc.


Line Lafougére, maire de Vérines
Faire preuve de transparence concernant le financement des projets que nous soutiendrons et être particulièrement rigoureux concernant l'utilisation de l'argent public pour éviter tout alourdissement de vos impôts. Pas d'argent public pour les projets coûteux comme l'A831 ! Réservons les financements publics aux projets utiles au quotidien des Charentais maritimes (transport public, structures d'accueil médico-sociales, logement, petite enfance …). Manifester notre opposition à l'aménagement de toute activité polluante. Sous prétexte de foncier disponible, notre bassin de vie ne doit pas être un exutoire. Lien

Michel Lagréze, maire de Loire les marais et conseiller communautaire de la CdA Rochefort Océan
L'autoroute ne correspond pas à nos besoins, elle posera des problèmes pour l'environnement et les habitants

Bernard Lalande, sénateur, maire de Montendre et ancien conseiller général
Cela fait treize ans que je suis conseiller général, treize ans que j'entends parler de cette autoroute. On s'est prononcés cinq ou six fois, on a fait des motions, et le prix a été multiplié. Faisons une déviation courte à Marans, point à la ligne et on verra après. Maintenant on nous parle de tour de table pour l'autoroute. Mon principe est que celui qui commande paie. Qui commande ? Peut-être faut-il une autoroute, peut-être. Mais cela fait déjà quinze ans qu'on nous dit qu'il faut une autoroute et on le dira peut-être encore dans cinq ou dix ans. N'y a-t-il pas d'autres urgences dans ce département ? Des aménagements qui concernent la vie quotidienne. On ne parle que des grosses infrastructures, jamais des gens. Moi je préfère parler des gens.
Les Marandais se sont fait rouler dans la farine. On leur a refusé la déviation depuis des années au prétexte qu'il y aurait une autoroute qui n'arrivera sans doute jamais. Si la gauche passe et que je suis président, l'une de mes premières décisions concernant les infrastructures sera de programmer une vraie déviation pour Marans.

Joëlle Laporte-Maudire, ancienne adjointe au maire de La Rochelle
Certes la communauté d’agglomération est vertueuse et les efforts en matière de développement durable sont louables (après la présentation d’un catalogue de ce qui se fait en ce domaine …) Mais comment ne pas devenir schyzophrènes, quand dans le même temps la CDA soutient le projet de l’autoroute A831 dont le coût est estimé à 890 millions d’euros pour 64 km soit 14 millions d’euros du km (alors que le coût moyen d’une autoroute est de 6 millions/km). En ces temps de disette financière, quand on fait le choix autoroutier, c’est forcément aux dépens du transport ferroviaire qui devrait être notre priorité, puisque vous avez parlé de prise en compte du changement climatique... C’est une question de priorités que l’on se donne, financières, économiques. C’est aussi une question de choix d’avenir. Alors cher-e-s collègues, de grâce, un peu de cohérence !

Denis Leroy ancien conseiller général
Nous sommes contre le projet de l'A831 comme sont contre également nos remplaçants, Alain Bucherie et Sabine Cointet Lien

Murielle Lhuillier, ancienne conseillére municipale de Vérines
Catastrophe financière et économique. N'y aurait-il pas de solution via la 4 voies La Rochelle Rochefort déjà existante. Le tracé existant est très rapproché des villages.

Jean-Pierre Lopez, ancien maire
J'ai toujours montré mon opposition à la future autoroute pour trois raisons : elle est inutile au regard de la circulation, elle est désastreuse pour l'environnement et elle est très chère. Il vaudrait mieux se préoccuper de l'entretien des routes et de la sécurisation de certaines entrées de villes.
Voir ses observations lors de l'enquête publique


Roland Lopez, conseiller municipal d'Echillais et communautaire à la CARO
Le binôme Lopez/Peyronnet sans étiquette qui se présente sur le canton de Tonnay-Charente est clairement contre ce projet inutile d'A831
.

Jean-François Macaire, président de la région Poitou-Charentes
C'est une victoire pour les habitants de Marans qui verront la réalisation d'un contournement tant attendu. La région Poitou-Charentes, quant à elle, mobilisera sans délai l'enveloppe de 15 millions d'euros inscrite au Contrat de plan, comme je m'y suis engagé
Oui, la déviation de Marans figure bien dans les alternatives à l'autoroute et j'en suis ravi. Exceptionnellement, alors que ce ne sont là que des routes départementales, l'État y participera même financièrement. Mais le Premier ministre a également précisé que le transit Nantes-Bordeaux qui ne dessert pas de communes intermédiaires devra payer l'autoroute et passer par Niort ", " La balle est maintenant dans le camp du Département ", " Mais la bonne nouvelle vient aussi du train. Et notamment de la ligne Nantes-Bordeaux. Le Premier ministre a confirmé que les deux contrats de plan pourront être mis bout à bout ce qui permettra de réaliser la rénovation du tracé La Roche-sur-Yon-La Rochelle qui posait tant problème en deux voies et non en une seule.
Sur cette affaire de l'A831, je constate que M. Bussereau a eu le portefeuille des transports pendant cinq ans (de 2007 à 2010). Pourquoi n'a-t-il pas fait avancer le dossier ? Ségolène Royal a toujours été claire sur ce dossier. Elle est contre. Il est temps de se mettre autour de la table pour étudier les solutions alternatives. Lien
Je vois au moins deux obstacles à ce projet autoroutier. Le premier est écologique. Il doit traverser le Marais poitevin. Inconcevable dans un parc naturel. Le second est économique. Quelle rentabilité pour un tronçon qui a déjà son équivalent un peu plus à l'Est par Niort.

Jean-Philippe Magnen vice-président du conseil régional Pays de Loire
Ce projet a été repoussé aux calendes grecques par la Commission mobilité 21, ça commence à faire beaucoup de dérapages, pour une autoroute au coût exorbitant et aux impacts environnementaux désastreux et qui n'est toujours pas une réponse adaptée aux véritables enjeux de développement et d'aménagement durable du territoire. Lien

Michel Maitrehut, conseiller communautaire de la CdC Aunis Atlantique et conseiller municipal de Marans
Le Président du dit Département, Dominique Bussereau ne veut entendre parler que de l'A831 même si le projet est mort. Les temps changent puisque tout le monde est d'accord maintenant pour se pencher sur le problème de Marans, tout le monde sauf un : le Décideur. Lien
C'est avec une certaine émotion que nous avons accueilli le Président du Département de la Charente Maritime, Président que je n'ai pas pu rencontrer depuis presque 20 ans malgré mes demandes… Le 2 octobre, nous avons eu l'immense plaisir de recevoir le Président de la Charente Maritime. Il est vrai que des élections régionales se profilent. Avant les dernières élections départementales, nous avions lu dans la presse que tant qu'il serait Président, il n'y aurait pas de déviation de Marans. Aussi j'ai vécu cette visite comme celle d'un preneur d'otages qui venait annoncer à ses otages qu'ils seraient bientôt, peut- être, libérés ! Tout en gardant une pensée émue pour toutes les victimes de cette situation, j'espère sincèrement mais pas naïvement que les Marandais passeront bientôt de l'ombre à la lumière. Lien
Mes parents avaient un garage rue d'Aligre. Gamin, je m'asseyais sur le trottoir, aujourd'hui le flot de circulation a tué cette rue. La ville est démembrée », « pendant plus de quinze ans, nous avons été pris en otage avec ce projet de l'A 831. Lien
En Charente Maritime, il y a aussi le Nooorrrddd. Différences nord sud en Charente Maritime. Prenons 2 villes au hasard Jonzac et Marans et comparons les : Jonzac : Environ 3500 habitants, un château fort en bon état, une piscine couverte, une médiathèque inter communale, un casino (pour y jouer de l'argent), un centre hospitalier, des thermes, un parc de loisirs Les Antilles (financé par le département 17), un centre de congrès en construction (15 millions financés partie par le 17), une déviation par rocade (20 millions d'euros financés par le 17), un maire Président honoraire du 17; Marans : environ 4700 habitants, des vestiges de château fort, une piscine en plein air, une bibliothèque municipale, même pas une salle de jeux pour jeunes, peut-être un projet de Contournement Court!!! un maire; Les 2 villes sont le siège d'une communauté de communes mais l'une est sous- préfecture, pas l'autre. Pourquoi autant de différences? Pourquoi sommes-nous oubliés pendant que d'autres sont nantis ? Est-ce simplement le fruit du hasard ? Lien
Tout et n'importe quoi : Pourquoi pas ? On veut nous faire revenir 20 ans en arrière, On veut encore opposer le Contournement de Marans à l'A831. J'ai toujours tenté de séparer les 2 dossiers car ils n'ont rien à voir l'un avec l'autre. Vouloir les 2 immédiatement est une utopie voire une méconnaissance du dossier. Pourquoi ? 1/Le financement (400 millions d'euros + 40 millions d'euros) ; agrémenter la sauce avec un partenariat public privé, c'est nous faire courir un risque majeur sauf peut-être, si le Contournement est à péage et obligatoire. 2/ Dans le dossier de la déclaration d'utilité publique, le Ministre de l'époque De Robien avait précisé " que le réalisation de l'A831 impliquerait qu'aucun aménagement de capacité ne serait réalisé sur les itinéraires Nord Sud ". Quid du Contournement de Marans ? En décembre 2000, Jean Pierre Raffarin, Président de Région, avait décidé de financer 35% du contournement de Marans en avançant cet argent sur le prochain contrat de plan État Région. Mais c'était sans compter sur l'opposition radicale de Claude Belot, président du département de la Charente Maritime, qui l'a fait revenir sur sa décision dès le lendemain. Ce dernier déclarait même que le coût du contournement serait identique à celui de l'autoroute !!! En 2007, la Région a perdu la compétence Routes et Ségolène Royal devenue Présidente, me l'avait rappelé dans sa lettre du 27 septembre 2010, renvoyant le dossier chez Dominique Bussereau. Le 8 avril 2008, le nouveau conseil municipal de Marans présidé par Bernard Ferrier, délibérait à l'unanimité pour demander le contournement de Marans. En 2012, nous nous sommes enfin assis autour d'une table pour en parler. Daniel Laurent alors Président des infrastructures du département dirigeait les débats. Au début de cette réunion, il avait aussi exclus la presse !!! Avant la tenue de cette rencontre, un comptage bizarre avait été fait un samedi. Il en ressortait un trafic poids lourd minimisé et pour cause... Devant ma vive réaction, un nouveau comptage a été effectué en juin 2012 et une proposition de contournement nous a été faite en Août. Depuis Black-Out, pas de réunion... Aujourd'hui, la région rouvre la porte (de décembre 2000). Combien de temps cela va-t-il durer ? Sommes-nous revenus en arrière ou allons-nous enfin voir le bout du tunnel ? J'ose y croire. Enfin les dernières prises de position gouvernementales laissent entendre que malgré l'entêtement du département de la Charente Maritime, nous allons enfin avoir notre Contournement. Je rappelle à qui veut l'entendre que celui ou celle qui le réalisera sera reconnu non seulement par les marandais mais aussi au-delà de nos frontières. Mais surtout, que ceux qui ne connaissent pas bien le dossier n'écoutent plus le chant des sirènes. C'est desservir l'intérêt général que de déclarer n'importe quoi. Ce n'est pas parce qu'on est nouvel élu qu'on a la connaissance de tous les dossiers. L'autoroute c'est l'autoroute et Marans c'est Marans : 2 dossiers, 2 réponses différentes. En 2002, j'avais demandé des aménagements routiers entre Marans et Rochefort avec des déviations de village dont Marans. Il faudra y venir un jour, sauf si l'argent disponible est dépensé dans des infrastructures plus lourdes. Mais à propos, je n'entends pas beaucoup parler de la liaison entre le Port de La Pallice, en pleine expansion et l'Est de La Rochelle. Les transports dangereux et les poids lourds doivent-ils continuer de traverser le centre de La Rochelle par voie ferrée ou longer la ville par la rocade ? Autre débat d'État, n'est-ce pas ? Et ce n'est pas non plus l'A831 qui le réglera. La France est en permanence en période électorale, la prochaine échéance étant le 28 septembre avec les sénatoriales. J'espère que les (grands) électeurs vont se souvenir de ceux qui n'ont rien fait pour Marans et les communes du secteur rural. J'espère qu'ils choisiront ceux qui agissent et non ceux qui tergiversent sous prétextes de pouvoirs qu'ils n'ont pas, sinon de nuire.
A quelle échéance ? Heureux, non pas que tel ou tel autre s'invective sur la meilleure solution à apporter pour Marans, Heureux, non pas parce que le temps travaille pour les Marandais, mais Heureux parce que le contournement court est enfin reconnu publiquement et Nationalement. J'ai en ma possession tant d'éléments qui peuvent prendre n'importe qui en défaut dans ce dossier que je ne prête mon attention qu'au présent : Je suis sur que le contournement court de Marans va se faire. Et pourtant j'en ai vu et vécu dans ce dossier. J'avais dit un jour à un Préfet que lui ne serait que de passage. Je suis toujours là et enfin, à la télévision Nationale, je viens d'entendre parler (plusieurs fois) du contournement court de Marans par un(e) Ministre. Qu'importe son appartenance politique, qu'importe la paternité de ce dossier, l'essentiel est là et cela n'intéresse pas qu'une partie des Marandais mais l'ensemble de la population Marandaise. Attachons nous plus à l'échéancier du projet qu'aux tergiversations des uns et des autres. Ne nous divisons pas plus longtemps et, pour une fois, travaillons ensemble pour le Bonheur des Marandais.
Je m'interroge sur les choix du conseil général, notamment au sujet de l'autoroute et donc sur l'engagement financier qui ne pourra se faire sur les deux tableaux (déviation de Marans et autoroute). Quand on lit que la priorité, c'est l'amélioration du service rendu aux usagers, notre demande de déviation courte est légitime. De toute façon, c'est au conseil général que peut se prendre la décision, puisque nous sommes sur une route départementale.
Le Contournement de Marans est l'otage de l'A831. Comment peut-on étudier un projet en ayant les yeux fixés sur un autre? Et si on ne veut pas regarder dans le sens "imposé", on nous rejette. Tant qu'on nous imposera le postulat A831, sous prétexte d'intérêt départemental, je m'y opposerai. L'A831 n'a rien à voir avec Marans.
Le dossier de l'A831 a été étudiée sans tenir compte d'un éventuel axe Nord-Moreilles en Vendée / La Rochelle, et les incidences de cet axe sur le trafic espéré sur l'A831 sont absentes du dossier. Si l'A831 ne s'est pas réalisée plus tôt, c'est que ce n'est pas un bon projet (comme dirait Monsieur Jean-Louis Borloo) et Marans n'a rien a y voir. Je suis surpris de la déclaration de Dominique Bussereau disant que l'A831 est la seule véritable solution au trafic routier à Marans. Cette déclaration nie la réalité de la vie des Marandais et trahit les engagements pris auprès de ceux qui ont été relancés pour soutenir la candidature du nouveau conseiller général, Patrick Blanchard

Il n'y a jamais eu de plan routier pour ce canton. On nous a baladés avec l'autoroute. Et, malheureusement, le temps me donne raison.
On sait qu'il y a du trafic, mais on ne savait pas qui. Maintenant, on sait que la desserte locale représente 70% du flux ; et que ce n'est pas ces 70% qui emprunteront l'autoroute. On sait aussi que les voitures représentent 82% du trafic et que les poids lourds 18%. Si nous imaginons que le reste du trafic va emprunter l'autoroute A831, cela ne changera rien à la situation de Marans. La solution A831 seule est une escroquerie morale. Il nous faut un contournement de Marans. Ces chiffres doivent amener les responsables à réfléchir sur les flux de la région.

Noël Mamère, député
Depuis mai 2012, au nom du choc de simplification, les normes ont été assouplies pour faciliter la construction de projets comme ceux de l'autoroute A831, entre Rochefort et Fontenay-le-Comte, en plein marais poitevin. Coût : 1,5 milliard d'euros. Et ce n'est pas fini."

Pierre Mandoux, ancien conseiller municipal de Chaniers
L'autoroute reliant Rochefort à Fontenay le Conte ne fait pas partie des priorités du département : elle ne suffirait pas à soulager Marans du trafic routier (comme le ferait une déviation) ; ce projet déficitaire obligerait le département à sortir beaucoup d'argent qui n'ira ni aux infrastructures secondaires qui en ont tant besoin, ni à l'achèvement d'axes aussi importants que la quatre voies Cognac/ Saintes et son raccordement à Diconche. La priorité des priorités, c'est de stimuler l'activité en Charente-Maritime sous toutes ses formes et de la répartir de façon équilibrée sur le département: il faut donc mettre en place des moyens pour amener l'emploi où les gens vivent. Ce n'est ni le transfert de l'aéroport à Saint Agnant, ni l'Autoroute Rochefort/ Fontenay le Conte qui y contribueront. J'ajoute que la demande de routes secondaires sécurisées monte dans le Canton Ouest de Saintes, et qu'y répondre fait partie de mon projet pour ces cantonales.
Son blog

Jean-François Macaire, président de la Région Poitou-Charentes
Que ce soit un contournement par l'est ou plus long par l'ouest avec la reconstruction du pont du Brault, il faut faire quelque chose pour Marans. On peut certes penser que ce n'est pas de notre compétence. Mais ce qui est de notre compétence, c'est de défendre le Marais poitevin. Comme nous sommes opposés à l'autoroute qui le dénaturerait, permettre la déviation c'est défendre le Marais. Nous tendons donc la main au Département de la Charente-Maritime.

Vis-à-vis de l'autoroute A 831, notre position est claire depuis le début. Nous ne financerons pas un équipement qui, inévitablement, détruira une partie du Marais poitevin. De plus, si ce tronçon se réalise un jour, il entrera forcément en concurrence avec l'autouroute Nantes-Bordeaux par Niort, l'A 83 puis l'A 10 qui capte l'essentiel du trafic aujourd'hui. De deux choses l'une. Ou le concessionnaire est un concurrent de Vinci et il va lui prendre des parts de marché, ou c'est Vinci et il ne mettra pas un sou dans un équipement qui ne lui rapportera rien. Et donc il se tournera vers les collectivités territoriales. C'est le contribuable qui paiera " " Le temps n'est plus à la multiplication des autoroutes. L'urgence, c'est l'amélioration de la D 137 autour de La Rochelle et, naturellement, la déviation de Marans. Des études ont été réalisées par le Département de la Charente-Maritime. On peut même les consulter sur Internet. Un contournement court par l'Est coûterait 34 millions d'euros. Mettons-nous autour de la table et parlons-en " " La situation de Marans me rappelle celle de Bellac, entre Poitiers et Limoges. On nous annonçait une autoroute qui ne venait jamais. Résultat, on ne touchait pas à la route existante et Bellac supportait de plus en plus mal un trafic de poids lourds incessant. Finalement, la déviation a tout de même été réalisée et inaugurée.
La prise de position de la Ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, concernant le projet d'autoroute A831, est parfaitement cohérente avec les priorités affirmées par la Région Poitou-Charentes, actées dans le protocole d'intention du contrat de plan Etat-Région signé par les quatre Présidents des Conseils Généraux. Dans ce protocole daté du 3 avril 2014, les priorités routières affichées sont la liaison Nantes Poitiers avec les contournements de Parthenay et de Vouillé, l'achèvement du doublement de la RN10 et l'amélioration des liaisons Poitiers-limoges et Limoges-Saintes, ainsi que le passage à deux fois deux voies de la liaison entre l'A10 et la RN11 au sud de Niort, qui profitera au trafic Vendée/Charente-Maritime. La Région Poitou-Charentes rejoint également la Ministre de l'Ecologie dans sa préoccupation environnementale. Dans une logique de développement durable, il faut privilégier l'amélioration des infrastructures existantes avant d'en envisager de nouvelles. C'est dans cet esprit que, sur l'axe Nantes-Bordeaux, l'accent a été mis sur le ferroviaire avec notamment l'amélioration de la voie ferrée au nord de La Rochelle, qui nécessite d'importants travaux de remise en état. Dans la perspective de la nouvelle carte des régions, il conviendra également d'envisager de nouvelles priorités d'électrification, en particulier pour les voies ferrées reliant les ports de Nantes, la Rochelle et Bordeaux. Ces choix cohérents et judicieux pour une mobilité plus durable permettront de renforcer les investissements indispensables à notre économies régionale. Le Marais Poitevin est un patrimoine exceptionnel, classée grand site de France et Parc National Régional, et ne saurait subir la blessure d'une autoroute.
Dans une logique de développement durable, il faut privilégier l'amélioration des infrastructures existantes avant d'en envisager de nouvelles
et apporte son soutien au ministre de l'Écologie : Sa prise de position est parfaitement cohérente avec les priorités affirmées par la région et actées dans le protocole d'intention du contrat de plan État-Région signé par les présidents des quatre conseils généraux. Lien
Le Marais Poitevin est un patrimoine exceptionnel, classé grand site de France et Parc National Régional, et ne saurait subir la blessure d'une autoroute. Lien

Evelyne Marchand, conseillère municipale de Tonnay-Charente
Le projet.
Le projet d'autoroute A831 est né lorsque le projet Sainte-Hermine / La Rochelle (2x2 voies à a été abandonné en 94 pour ses impacts sur l'environnement.
La liaison Sainte Hermine / La Rochelle avait pour objectif de désenclaver La Rochelle vers le Nord (Nantes). Comment l'A831 qui a pour but de la remplacer, peut-elle remplir ce même objectif, alors qu'elle passe à 15 km de la Rochelle ?
Lors des concertations qui ont eu lieu depuis 1997, il n'a jamais été question pour les élus de se prononcer sur l'opportunité d'une autoroute, mais de faire un choix parmi les tracés proposés dans le dossier. Les élus ont donc donné un " accord de principe " à la réalisation d'une autoroute concédée entre Fontenay le Comte et la Rochelle.
Au cours des concertations qui ont suivi, non seulement il n'a jamais été reposé la question de l'opportunité même du projet et souvent les élus se sont prononcés sans avoir eu le temps matériel d'étudier les dossiers et surtout sans en connaître le coût véritable.
Les objectifs de cette autoroute ?
Achever la route des estuaires. N'est-ce pas déjà fait avec la réalisation de l'A83 (Oulmes-Niort).
Palier aux manques d'infrastructures autoroutière et routière ?
Le décret du 12 août ne confirme-t-il pas la moise aux normes autoroutières de la RN11 entre La Rochelle et Niort (future A831 gratuite).
La RN137 est quant à elle aménagée et présente les caractéristiques d'une voies autoroutière avec la suppression des carrefours.
L'aménagement de l'agglomération rochelaise dans le cadre de son PDU contribue déjà à une nette amélioration de la circulation.
Ce n'est pas l'autoroute qui permettra de résoudre les problèmes locaux de circulation. De plus, du fait de sa construction à quelques km de la RN137, en parallèle, elles sera fatalement " boudée " par les usagers quotidiens (90% du trafic étant un trafic local) qui préféreront continuer à emprunter une 4 voies gratuite.
Une autoroute doublée d'une 4 voies gratuite est de ce fait peu utilisée; combien de personnes faisant La Rochelle / Rochefort paieront volontiers le péage de l'autoroute ? Regardez à Tonnay-Charente ce qui se passe, l'exemple est sous nos yeux !
Le out, le financement et la rentabilité.
Le coût annoncé de 560 millions d'euros est très largement sous estimé compte tenu des contraintes techniques liées au terrains marécageux sur une bonne partie du tracé.
L'application au 1er janvier 1998 de la directive européenne sur la concurrence entraîne une révision radicale du financement de la construction des infrastructures, la suppression de l'adossement entraîne maintenant le paiement par le biais des impôts pour une partie du coût total. Les contribuables vont devoir payer !
Le projet d'autoroute A831 est en plus annoncé déficitaire au regard des estimations du trafic qui est largement surestimé.
L'impact désastreux sur l'environnement.
A l'heure ou l'environnement semble être une véritable préoccupation (voir discourt de Chirac à Avranches en 2002), on n'hésite pas à venir couper le marais et engendrer des désordres irréversibles. Pourquoi ? Une autoroute inutile. Selon la DIREN Poitou-Charentes et pays de Loire, l'impact environnemental en zones de marais est des plus important.
Le projet d'autoroute A831 est le type même de projet dénoncé par la Cour des Comptes depuis 1992.
Je suis contre ce projet car il ne répond pas à un besoin d'aménagement du territoire ; la priorité aujourd'hui, voir l'urgence c'est un contournement court de Marans.
Le projet ne sera pas rentable, il aura un coût très important pour les contribuables, coût qui est aujourd'hui sous estimé pour un trafic surestimé.
J'espère sincèrement qui sera abandonné au profit d'aménagement des axes existants qui seront eux, utilisés par la population locale.

Projet coûteux, non rentable. Inutilité d'une autoroute payante en parallèle à une 4 voies gratuite. Destruction irréversible de l'environnement contribue à l'accélération du désordre climatique.

Jean-Luc Marec, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Lutter activement afin déviter son passage. Dévaluation des propriétés.

Bernadette Mathiot, ancienne conseillère municipal de Saint Médard et ancienne conseillére communautaire de la Plaine d'Aunis
En matière de transport, il y a un sujet préoccupant : l'A831. Pour cela, nous devons commencer par ne pas nous endetter à long terme pour financer l'A831 : ce projet ne réglera pas les problèmes de congestion du réseau routier actuel et il est beaucoup trop coûteux sur le plan financier et environnemental.


Jean-François Mémain, ancien vice-président du conseil régional de Poitou Charentes
Les communistes sont favorables à une "solution alternative gratuite, respectueuse de l'environnement et accompagnée du développement et de la modernisation du transport par fret. Mais, compte tenu du positionnement de la quasi-totalité des élus, on peut craindre que l'option choisie soit celle de l'autoroute concédée. Nous continuons à penser que cette solution, pénalisante pour les usagers, ne réglera pas le problème de Marans, ni même celui de La Rochelle. La question du détournement de Marans restera posée. Nous sommes donc solidaires des actions qui continuent de se mener dans cette ville."
Voir l'article : Les Nouvelles N°145 de Novembre 1999

Françoise Mesnard, vice-présidente du conseil Régional du Poitou-Charentes
Le projet A831 représente un « investissement énorme » et la part départementale des impôts locaux « a bondi depuis 2009 ". Lien

Jean-Pierre Migaud, ancien maire de Breuil Magné et ancien vice-président de la CdA du Pays Rochefortais
Il y a une vingtaine d'années, moi qui n'aime pas prendre l'autoroute parce que je m'ennuie, je traversais des villages qui étaient en train de mourir.
Après sept années d'étude, l'utilité de l'autoroute A831 entre Fontenay le Comte et Rochefort ne m'a pas encore convaincu. Mon inquiétude vient du fait du trafic Nord-Sud qui pour moi entraînera les touristes et en général tous les trafics vers le sud. Je pense que l'autoroute La Rochelle centre de la France aurait mieux désenclavée notre littoral et attiré les touristes de la partie Est de l'hexagone, mais surtout aurait amené un plus pour les ports de La Rochelle Rochefort Tonnay-Charente. Les zones portuaires peuvent encore se développer notamment en substituant des transports routiers en transport fluvial. Cette mutation sera inéluctable dans les prochaines années. D'autre part je pense qu'une déviation courte de Marans serait plus rationnelle pour les entreprises de transport.


Jean-Marie Moinot, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Je suis contre car c'est une aberration - pour moi.
L'autoroute sera dans les meilleurs terres de l'Aunis. Il n'y a pas assez de terre pour les agriculteurs et on leur en prend encore pour une raison non valable.

Henri Moulinier, ancien adjoint au maire de La Rochelle et ancien conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Cela dit, je ne suis pas contre le principe de l'autoroute. Mais contre le péage.
On ne sait pas ce que ça va coûter et à qui !"
http://www.moulinier.info/article-26721531.html

Jean Moutarde, adjoint au maire à Saint Jean d'Angély
Je suis contre l'autoroute a 831 qui sera un gouffre financier et inutile Lien

Yolande Nicole, ancienne conseillére municipale de Tonnay Charente
Moins de passage dans notre commune donc moins d'activité commerciale.

Matthieu Orphelin, vice-président du conseil régional du Pays de Loire
Une autre politique économique, et donc des choix différents et affirmés. La nécessité de changement de modèle de société, surtout en cette période de restrictions budgétaires nous oblige à faire des choix : Faire des choix sur les transports, il nous faut favoriser les déplacements du quotidien et les alternatives à la voiture. Etre cohérent et responsable, en ces temps contraints, c'est donc d'arrêter de soutenir des projets qui ne vont pas dans ce sens. C'est d'ailleurs ce travail qui a été engagé par le gouvernement à travers la commission " Mobilité 21 " qui rend son rapport aujourd'hui. Cohérence, oui, à repousser aux calanques grecques, après 2050, des projets datant d'un autre temps comme l'A831. Lien

Frédéric Pain, ancien conseiller municipal de Sainte Soulle
Je me suis prononcé à l'occasion des différents débats d'un avis réservé sur le projet de l'A831
Différentes questions sont à aborder :
- Insérer La Rochelle sur l'axe de communication Nantes Bordeaux me semble indispensable, le tracé choisi n'est pas forcément le plus pertinent
- Communications non exclusivement routières. Le chemin de fer est sinistré entre Nantes et Bordeaux
- ligne ferroviaire grande vitesse Atlantique
- ferroutage
- Concession autoroutière ou 4 voies à configuration autoroutière. L'autoroute impose la conservation de la nationale et donc deux axes routiers pour le même usage
- Nécessité de ne pas confondre transit national et local, l'autoroute ne solutionne pas les contournements (Marans, Usseau …)

Philippe Papin, conseiller régional en Sarthe, livre son l'expérience dans son département
Dans l'actualité autour de l'A831, je me garderai de me mêler des affaires de mes amis vendéens et charentais. Aux réactions enflammées des uns et des autres, on devine des subtilités affectives dont je sais trop peu. Je voudrais juste leur évoquer un contexte semblable et que je connais mieux : celui de l'A28 dans ma vallée du Loir sarthoise. On se souvient sans doute de ce tronçon d'autoroute, bloqué pendant 4 ans par un malheureux scarabée. Là aussi, il s'agissait d'opposer à des contraintes environnementales la nécessité impérieuse de désenclaver un modeste territoire en lui construisant un accès vital, " évidemment " indispensable à son développement économique... Après avoir à grands frais fait mine de protéger un " Pique-Prune ", qui d'ailleurs n'en avait cure, mais acquit au passage une belle notoriété, on finit par construire cette " voie du progrès " tant attendue. Elle fut inaugurée en grande pompe en décembre 2005. L'année suivante, la Vallée du Loir perdait 700 emplois ! (ce qui à son échelle est considérable). Depuis, l'hémorragie n'a pas cessé. Pour ne prendre qu'un exemple, la production fruitière à laquelle, disait-on, l'infrastructure allait rien moins qu'ouvrir le marché mondial, s'est littéralement effondrée ! Cette année encore, 400 emplois disparaissent avec la fermeture des sites de Candia au Lude et d'Harman à Château-du-Loir, et la Région a dû initier, en 2013, un plan de relance économique pour ce territoire sinistré. Il serait idiot, évidemment, de voir, dans cet exemple, une quelconque relation de cause à effet. En revanche, il n'est pas interdit de penser que l'avenir de nos territoires appelle des réflexions peut-être plus abouties et plus subtiles, et à leurs problèmes, des réponses moins simplistes que ce qui fait aujourd'hui l'essentiel des investissements publics : étaler du bitume ou ériger du béton. Lien

Michel Perrier, ancien conseiller régional du Pays de la Loire
L’avenir de cette ligne est donc très très fragile. Comment ne pas condamner l’insuffisance de l’actuel CPER sur la ligne Nantes/Bordeaux, et tous ceux qui l’ont soutenu ? Mais en début d’année, beaucoup attendait un feu vert pour l’A831 et préférait l’illusion autoroutière aux travaux ferroviaires. Même les alternatives routières ont été ignorées, et le CPER ligérien ne prévoit rien sur ce territoire du sud-Vendée… Pourtant, l’Etat et la Région Poitou Charentes ont, eux, prévu 15 millions d’euros pour la déviation de Marans, c’était donc là aussi possible ! Pourquoi ne pas avoir prévu de tels aménagements routiers, en Pays de la Loire, comme nous l’avions demandé solennellement ? Cette obstination ligérienne sur des projets inutiles conduit à l’impasse. La preuve en a été faite… Et comment ne pas lire avec consternation les déclarations sur une possible relance de la DUP, de recherche d’un nouvel itinéraire, de 2X2 voies sur l’ensemble de l’axe Fontenay/Rochefort ? Cette obstination s’oppose de fait à une sécurisation et une modernisation nécessaires des axes routiers existants, qui sont possibles rapidement et à moindre coût environnemental et budgétaire. Par contre, nous avons lu avec plaisir et satisfaction que le Président Auxiette « accordait » la réouverture de la gare de Velluire et que « les TER pourraient s’y arrêter sans problèmes » (Ouest France Vendée du 8 octobre)… Pour les écologistes qui, souvent seuls, revendiquaient cette perspective, cet engagement est une première victoire et nous en félicitons. Comme les campagnes électorales conduisent souvent à ce type de promesses, mais peuvent rester après sans suite, nous voudrions en connaitre l’échéance concrète. Car là aussi, l’allongement des travaux de Nantes/Bordeaux sur 2 CPER la reporte de fait dans plusieurs années… Quand, Monsieur le Président, le sud-Vendée, y compris Velluire, pourra-t-il bénéficier d’un service TER performant avec plusieurs AR par jour entre La Roche et la Rochelle ? Lien
L’absence de l’A831 dans ce contrat constitue évidemment un autre aspect positif, même si cela n’a rien d’étonnant vu le désengagement de l’État et de la Région Poitou Charentes. Mais alors que la Déclaration d’Utilité Publique de cette autoroute qui date de 2005, expire en juillet prochain, force est de constater qu’une nouvelle fois les alternatives sont ignorées. Une vingtaine de millions d’euros restent provisionnées en dehors du CPER pour un projet qui n’aboutira pas, alors qu’ils pourraient servir à financer la sécurisation et la modernisation des axes routiers vendéens vers La Rochelle. Le CPER du Poitou Charentes comprend par exemple 15 M€ pour le contournement de Marans. Nous condamnons le gaspillage de plus de 8% du budget de ce CPER 2015-2020 pour un projet inutile, coûteux et écologiquement désastreux alors que d’autres infrastructures bien plus efficaces et adaptées ont cruellement besoin de ces fonds. Notre demande de vote séparé de ces points du volet Mobilité ayant été refusée, c’est avec regret que le groupe Europe Écologie Les Verts est contraint de s’abstenir sur l’ensemble du contrat.
Tout d'abord, chacun connaît maintenant les préconisations de la commission Mobilité 21 chargée de réviser les Schéma national des Infrastructures de Transports (SNIT), Philippe Duron vient de remettre son rapport au Ministre Cuvelier. Contrairement à certains ici, les conseillers régionaux EELV des Pays de la Loire se félicitent des conclusions du rapport. Elles sont inscrites dans une vision responsable de l'offre de transports sur le plan budgétaire, social et environnemental. Une approche de l'aménagement du territoire et de la mobilité durable en phase avec la transition écologique et énergétique. " " Une bonne nouvelle déjà : l'A831, projet de nouvelle autoroute, contestée de longue date par les écologistes et bien d'autres, se trouve de fait repoussée aux calendes grecques. Nous nous en félicitons. " " Les écologistes saluent la commission Mobilité 21 lorsqu'elle précise que, même déclaré d'utilité publique, un projet peut être réexaminé si le contexte change, et quand elle préconise, fortement, l'optimisation des équipements existants plutôt que la construction d'infrastructures nouvelles, aux coûts et à l'empreinte écologique supérieure. Lien

Denis Petit, maire de Saint-Jean-de-Liversay et conseiller départemental
Pour moi pas de mystère. A 831 ou pas, elle est indispensable (au sujet du contournement de Marans)

Pourquoi nous défendons la déviation de Marans. Le Conseil Général actuel estime que l'A 831 réglera les problèmes de circulation de Marans et par conséquent il ne faut plus évoquer la question du contournement de Marans. Il ne faut pas tout mélanger : l'A831 ne pourra pas répondre aux flux notamment pendulaires (domicile-travail) qui constituent une bonne partie du trafic entre le nord de la Charente-Maritime et le sud de la Vendée. Le tracé actuel du projet A 831 ne prévoit aucune sortie sur notre canton qui, une fois de plus, ne tire aucun bénéfice d'un aménagement mais gagne un bel "effet tunnel". Enfin, l'A 831 ne résoudra pas le problème de convois exceptionnels qui ne peuvent ni prendre l'autoroute ni passer par le pont du Brault. Aussi, quelle que soit la décision prise par le gouvernement, le futur Conseil Départemental devra se pencher sur cette question au nom de la sécurité et de la qualité de vie des habitants de Marans. Une véritable discussion doit être menée entre les partenaires: municipalité, Communauté de Communes Aunis-Atlantique et Conseil Départemental. Nous nous battrons pour faire avancer ce projet vieux de 30 ans voire plus tout en ayant une réflexion plus globale sur l'organisation de la circulation dans le nord du département

Jean-Claude Petit, ancien conseiller municipale de Muron et ancien conseiller communautaire de la CdA Pays d'Aunis
Non à la A831 !! Parce que :
- le projet n'est pas d'utilité publique,
- personne ne peut dire combien ça coûtera,
- le concessionnaire paiera à hauteur de 50% et les collectivités locales paieront le reste,
- dans les marais le sol n'est pas stable et cette se trouve dans un site Natura 2000 qui à ma connaissance est un site protégé.


Dominique Pin, ancien conseiller de Vérines
Déjà une 4 voies à Loiré. Environnement négligé. Pas indispensable.

Jean-Vincent Placé, sénateur
une très bonne décision, jugeant qu’en réalité, elle dit ce que tout le monde sait : on n’a plus un euro à mettre là dedans. C’est une vraie politique dans le bon sens du terme qui n’hésite pas à aller à l’encontre de la pensée dominante ou des technos de Bercy.


Hélène Plaire, ancienne conseillere municipale de Montreuil
Lettre adressée en mairie le 29 janvier 2002

Bernard Point, ancien maire d'Andilly et ancien premier vice-président de la CDC Pays Marandais
L'autoroute Fontenay-le-Comte/Rochefort coupera à la perpendiculaire l'écoulement des eaux vers la mer. Au remembrement des terrains, il faudra prévoir des emplacements judicieux en dehors de l'A831 pour une vocation collective de l'eau


Sylviane Pomarede, ancienne conseillére municipale d'Anais et ancienne conseillére communautaire de la Plaine d'aunis
A831 ne traversera pas ma commune mais je suis solidaire car je n'aimerai pas être à proximité de ces nuisances.

Didier Quentin, député indique au sujet de l'A837 :
"C'est une double connerie, car j'étais persuadé de rencontrer une bretelle de sortie au nord pour aller à Saint-Jean d'Angély, et non. Je ne comprends pas pourquoi on n'en a jamais construit " et qualifie ce péage de " racket ".


Bruno Retailleau, sénateur de Vendée, ancien président du conseil général de la Vendée
S'agissant, par exemple, de l'A831, qui relie Poitou-Charentes aux Pays de Loire, on va nous demander 50 % de subventions d'équilibre. Vous imaginez l'effet de ce mélange des genres !

Jean Reverault, ancien conseiller régional
Pour avoir un choix, il faut mettre des alternatives sur la table.

Françoise Rideau, ancienne conseillère municipale de Saint Médard
L'A831 va séparer notre village en deux. Certains hameaux vont se trouver isolés, coupés du bourg. Le dossier d'enquête ne donne aucune précision sur le devenir des différentes voie de communication.


Natalie Riollet, ancienne adjointe au maire de Rochefort et ancienne conseillère communautaire de la CdA du Pays Rochefortais
C'est un gaspillage de l'argent public, un investissement de 1,6 milliard de francs qui ne répond pas aux besoins des Rochefortais, notamment ceux qui effectuent quotidiennement le trajet La Rochelle-Rochefort
trop coûteux, et qui ne répond pas aux besoins des habitants du pays Rochefortais
Inutilité.

Stéphane Rivain, ancien conseiller municipal de La Jarrie, ancien conseiller communautaire de la CdC Plaine d'Aunis, ingénieur en Aménagement des Ressources Forestières et Directeur d'Agence de la SARL " OREADE-BRECHE " (Environnement et Développement)
Voir ses observations lors de l'enquête publique


Luc Robin, ancien conseiller municipal de La Jarrie
Je compte continuer à m'opposer au projet A831 comme je le fais depuis le début du dossier en associant mes décisions à toutes actions contre ce projet autoroutier.

Jacques Roux, maire de la Croix Comtesse vice président de la communauté de communes des Vals de Saintonge
Le contournement de Marans me parait plus utile et plus opportun Lien

Ségoléne Royal,
ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie et ancienne présidente du Conseil Régional Poitou Charentes
La déclaration d'utilité publique sera caduque ce 12 juillet. Je ne la prolongerai pas. J'assume mes responsabilités. Ce dossier est géré par mon ministère ; ni à l'Élysée ni à Matignon.
Une poignée de personnes veut imposer son projet au plus grand nombre. Qui paiera les 900 millions d'euros, sinon le contribuable ? Lequel devra remettre la main à la poche chaque année pour couvrir le déficit.
Celui qui crie le plus fort a été sept ans secrétaire d'État aux Transports. Et il voudrait que je règle ça en vingt-quatre heures ?
Ce qui est très clair, c'est que ça ne se fera pas puisque la déclaration d'utilité publique tombe. Je ne comprend pas cette agressivité, cette violence verbale de la part de ceux qui ont bénéficié d'une enquête d'utilité publique pendant 10 ans. Lien
C'est fini le temps de celui qui impose quelque chose alors que la population n'en veut pas. Ce projet "n'est pas rentable. Le coût du projet est estimé à 900 millions d'euros, plus les compensations de déficits qu'il faudrait verser à l'exploitant. Lien
Mais l'A 831, c'est fini. Il faut être sérieux. D'ailleurs, nous avons inscrit le contournement de Marans au Plan État-Région. Je ne vais quand même pas laisser détruire le Marais poitevin que j'ai toujours défendu et que François Mitterrand, lui-même, avait sauvé une première fois lorsqu'il avait fait passer l'autoroute par Niort. J'ai récemment eu l'occasion d'expliquer cela, carte à l'appui, à Manuel Valls. Je crois qu'il l'a compris même s'il ne connaissait pas forcément l'histoire de l'intervention de Mitterrand.
Les choses sont très simples. Les règles s'appliquent à tous. Je suis garante de l'application du code de l'environnement (...). Ça m'étonnerait beaucoup que l'autoroute dans le marais soit construite, ça m'étonnerait beaucoup
On est dans le cadre des règles existantes
l'autorisation (de construire) n'est même pas délivrée
.
Lien
Ne gaspillons pas l'argent public pour ce projet d'autoroute. Je m'y opposerai, ce n'est pas sérieux
Il faut étudier une solution alternative, ce qui était jusqu'alors totalement écarté
Il était aberrant de se lancer dans un projet comme celui-là sans étudier de piste alternative
Et dans le courrier qu'il (Manuel Valls, ndlr.) a adressé aux élus, il a déclaré qu'il fallait également étudier la piste alternative, ce que les élus de Vendée refusaient de faire

Le bouclage financier du projet n'est pas réalisé dans la mesure où avant toute étape supplémentaire, Charente-Maritime, Vendée et Pays de la Loire doivent délibérer pour couvrir les 400 millions d'euros nécessaires.
Compte tenu de l'ancienneté du projet et de ses impacts potentiellement importants sur l'environnement, des études d'incidence loi sur l'eau et espèces protégées doivent compléter une étude d'impact qui date de plus de dix ans.
Qu' une information appropriée du public soit organisée, notamment de tous les riverains et des communes impactés". "Je souhaite connaître votre analyse sur les conséquences de la traversée du Marais Poitevin, qui a reçu le label Grand site de France et qui vient de récupérer son label parc naturel régional
Prendre en compte les indemnités dues au concessionnaire de l'A10 et de l'A83, compte tenu du report de trafic qu'engendrera la mise en service de l'A831". "Le département de Charente-Maritime a de forts besoins d'équipement routier et ferroviaire, que ces équipements sont très attendus par les habitants et entreprises du territoire et qu'ils contribueront à la relance de l'activité dans les travaux publics.

Ce n'est pas réaliste de mettre 900 millions d'euros dans 60 km d'autoroute
On ne va pas refaire Notre-Dame-des-Landes dans le Marais poitevin! Notre-Dame-des-Landes aussi, ça a été décidé sur des études qui dataient d'il y a plus de 10 ans, et là, on recommence?
Il faut avoir du courage pour, un moment, dire : ça ne peut pas se faire. Moi c'est ma façon de faire de la politique.
Comment est-ce que vous pouvez imaginer faire une autoroute dans le marais poitevin ? Tous ces gens continuent à vous berner, avec des études, en la promettant alors qu'ils savent pertinemment que c'est faux.
Dominique Bussereau a été ministre des Transports pendant sept ans. Il n'avait pas le temps de la faire, l'autoroute dans le marais ? Ce ne sont que des postures ! François Fillon, soi-disant, avait arbitré. Pourquoi il ne l'a pas faite ? Et maintenant, il manifeste ? Ce n'est pas sérieux.
Il s'obstine alors qu'il n'a pas le moindre euro. D'ailleurs, l'État n'ira pas : ça a été classé comme non prioritaire d'ici 2050. En plus, il y aurait un détournement de trafic de Nantes - Niort, les autoroutes commençant à dire qu'il faudrait les indemniser ! Et puis c'est une zone humide. Alors, pour protéger l'environnement, on ferait une route sur pilotis pour que les oiseaux puissent passer en dessous ? Ca coûte combien une autoroute sur pilotis ?
À force de faire croire aux gens qu'il y aurait une autoroute, ces élus ont pris du retard sur la solution de bon sens qui est l'amélioration de la route nationale et le contournement de Marans. Il y a un problème de circulation, c'est vrai, le contournement de Marans. Je suis prête à l'inscrire dans le contrat de plan !
Et Jacques Auxiette, qui vient vociférer pour une autoroute dans le marais, qui vient de récupérer son label de parc naturel régional, ça ne lui suffit pas Notre-Dame-des-Landes ?

Le bouclage financier du projet n'est pas réalisé dans la mesure où avant toute étape supplémentaire, Charente-Maritime, Vendée et Pays de la Loire doivent délibérer pour couvrir les 400 millions d'euros nécessaires. Lien
Compte tenu de l'ancienneté du projet et de ses impacts potentiellement importants sur l'environnement, des études d'incidence loi sur l'eau et espèces protégées doivent compléter une étude d'impact qui date de plus de dix ans. qu'"une information appropriée du public soit organisée, notamment de tous les riverains et des communes impactés
Je souhaite connaître votre analyse sur les conséquences de la traversée du Marais Poitevin, qui a reçu le label Grand site de France et qui vient de récupérer son label parc naturel régional. prendre en compte les indemnités dues au concessionnaire de l'A10 et de l'A83, compte tenu du report de trafic qu'engendrera la mise en service de l'A831
Le département de Charente-Maritime a de forts besoins d'équipement routier et ferroviaire, que ces équipements sont très attendus par les habitants et entreprises du territoire et qu'ils contribueront à la relance de l'activité dans les travaux publics.
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Il faut avoir du courage pour, un moment, dire : ça ne peut pas se faire. Moi c'est ma façon de faire de la politique. Comment est-ce que vous pouvez imaginer faire une autoroute dans le marais poitevin ? Tous ces gens continuent à vous berner, avec des études, en la promettant alors qu'ils savent pertinemment que c'est faux.
Dominique Bussereau a été ministre des Transports pendant sept ans. Il n'avait pas le temps de la faire, l'autoroute dans le marais ? Ce ne sont que des postures ! François Fillon, soi-disant, avait arbitré. Pourquoi il ne l'a pas faite ? Et maintenant, il manifeste ? Ce n'est pas sérieux.
Il s'obstine alors qu'il n'a pas le moindre euro. D'ailleurs, l'État n'ira pas : ça a été classé comme non prioritaire d'ici 2050. En plus, il y aurait un détournement de trafic de Nantes - Niort, les autoroutes commençant à dire qu'il faudrait les indemniser ! Et puis c'est une zone humide. Alors, pour protéger l'environnement, on ferait une route sur pilotis pour que les oiseaux puissent passer en dessous ? Ca coûte combien une autoroute sur pilotis ?
À force de faire croire aux gens qu'il y aurait une autoroute, ces élus ont pris du retard sur la solution de bon sens qui est l'amélioration de la route nationale et le contournement de Marans. Il y a un problème de circulation, c'est vrai, le contournement de Marans. Je suis prête à l'inscrire dans le contrat de plan !
Et Jacques Auxiette, qui vient vociférer pour une autoroute dans le marais, qui vient de récupérer son label de parc naturel régional, ça ne lui suffit pas Notre-Dame-des-Landes ? Lien
Je ne transmettrai pas le dossier de consultation technique aux entreprises
Ce veto est lié à la fois à la protection de l'environnement et aux difficultés de financement de l'autoroute, au coût estimé à 900 millions d'euros, dont initialement l'Etat devait prendre en charge 137,5 millions d'euros. L'autoroute A831, doit traverser le Marais poitevin, qui a retrouvé en 2014 le label de Parc naturel régional, perdu en 1996. J'appelle au sens des responsabilités.
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Ils peuvent manifester je ne donnerai pas le feu vert pour que soit transmis aux entreprises le dossier de consultation technique. Je ne souhaite pas faire dépenser plus d'argent pour un projet qui ne verra pas le jour. Est ce que les élus qui manifestent ce soir ont expliqué quel serait le coût de ce projet et le poids pour leurs contribuables si l'Etat n'investit pas ? C'est un projet de 900 millions d'euros. On ne va pas accepter un tel projet dans le marais poitevin, au moment où il vient de récupérer son label Parc Naturel, au bout de dix années, et qu'il est classé grand site. Il faut déjà réfléchir à un plan B. dans le cadre du prochain plan Etat Région. Lien
Sur le dossier de l'Autoroute A831 Fontenay le Comte-Rochefort, la Région estime qu'en aucun cas le déficit de cette autoroute ne doit réduire les investissements sur les routes et estime que les collectivités qui la veulent doivent la prendre en charge. Ségolène Royal a précisé que la priorité pour la Région irait aux infrastructures ferroviaires et aux projets routiers de 2 X 2 voies pour la sécurité dans le prochain contrat de plan sur les infrastructures de transports. Elle a indiqué que le travail commencé ce jour avec Frédéric Cuvillier au Ministère des Transports se poursuivra par une conférence des exécutifs entre les Départements et la Région Poitou-Charentes pour que le dossier soit prêt dès l'automne prochain. Lien
Ils la paieront s'ils la veulent. Lien
Que l'État - qui a vendu à bas prix les concessions d'autoroutes à des organismes privés qui ont ainsi empoché 1,6 milliard d'euros de bénéfice en 2010 - récupère une partie de cet argent pour le réinvestir dans le transport public qu'est le train.
Je comprends que la plupart des projets autoroutiers actuellement en projet ou à l'étude ne sont pas absolument indispensables. J'ai moi-même, dans la région que je préside, refusé la construction de I'Autoroute des Estuaires. Dans bon nombre de cas la nécessité d'augmenter la capacité d'absorption des voies routières peut être traitée en passant les routes existantes à deux fois deux voies sécurisées. Ceci présente I'avantage de ne pas créer de nouveaux axes, de contraindre ainsi le développement du trafic routier et de limiter I'artificialisation du territoire.
Chaque collectivité doit s'engager sur son champ de compétences. Pour la région, c'est le train. L'effort est considérable vu les retards accumulés, aux conseils généraux de s'occuper des routes. Il est inacceptable qu'une collectivité territoriale fasse du chantage sur une autre collectivité. D'autant plus que, sur ce projet autoroutier, nous ne possédons aucun élément de clarification sur les enjeux financiers.
Voir sa déclaration lors de l'inauguration de l'A83 le 20 juin 2001

François de Rugy, député
Améliorer les infrastructures existantes plutôt qu'en construire de nouvelles, c'est bon pour l'écologie et... les finances publiques !
Que ce soit pour les routes, aéroports ou voies ferrées, il faut privilégier l'amélioration de l'existant.

Michèle Sabatier, ancienne conseillère municipale de Tonnay-Charente
Conseillère municipale à Tonnay-Charente, j'ai suivi ce projet depuis le début et malgré les aménagements apportés avec la déviation de Breuil Magné qui éviteront de séparer les communes, je ne comprends toujours pas l'intérêt de ce projet.
S'il s'agit de relier le Nord de la France à l'Espagne via la Charente-Maritime, ce projet est déjà réalisé avec le contournement de Niort pour rejoindre Saintes à Fontenay.
Imaginer une autre autoroute à 40km de distance de Rochefort me paraît une aberration et un gaspillage monstrueux des deniers publics.
La Charente-Maritime table sur le tourisme étranger (180 000 touristes étrangers et français sont venus en 2003). Notre belle région est donc bien desservie et sans la pollution qu'apporterait la traversée d'une telle autoroute abîmant une faune et une flore appréciées par tous ces parisiens notre région exempte de la pollution de l'oxyde d'azote.
Conservons notre région bien desservie (liaison La Rochelle / Saint-Agnant par avion) et ne gaspillons pas l'argent des contribuables pour un projet qui ne sera ni le contournement de marans, ni le désenclavement de la Rochelle. Utilisons cet argent à améliorer l'existant et à conserver la qualité de vie de notre région.


Denise Sabourin, ancienne conseillère municipale de La Rochelle et ancienne conseillère communautaire de la CdA Rochelaise
Il semble que le bénéfice de cet autoroute se fera pour l'investisseur. Pourrait-il pas donner une part de ce bénéfice à l'implantation d'une voie ferrée.
L'ensemble budgétaire n'est pas assez équilibré et sera lourd pour les contribuables.


Guy Sanson, ancien conseiller municipal de Tonnay-Charente
Je pense qu'il aurait été plus judicieux d'aménager les virages de la RN137 pour la rendre moins dangereuse et lus fluide. Construire également une déviation de Marans et de quelques villages rendant ainsi le trajet en direction de Nantes plus sécurisant. Je demande que ce projet soit ajourné afin que d'autres études soient mises en œuvre.


Joël Sarlot, vice-président du conseille général de Vendée
La route du Brault c'est gagné !
l'arrêté de déclaration d'utilité publique du tracé entre Moreilles, Puyravault et le pont du Brault est signé
Cette décision réjouit tous les élus qui se sont mobilisés depuis plusieurs années et qui sont restés déterminés sur ce dossier. Cette décision marque une nouvelle étape décisive pour le désenclavement de la Vendée vers La Rochelle. Tous les atouts sont désormais réunis pour renforcer le développement économique de notre sud-Vendée.


Maryline Simoné, vice-présidente du Conseil Régional de la région Poitou-Charentes
Au début, j'étais pour l'autoroute. J'ai changé d'avis au fil des années. D'abord parce que les mentalités elles-mêmes ont changé et je n'ai plus senti les habitants de Charente-Maritime très en phase avec ce projet. Et puis ce chantier qui était d'abord estimé à 540 millions atteindrait aujourd'hui 900 millions d'euros. Un coût exorbitant. Pas question aujourd'hui de faire du triomphalisme. Arrêtons de polémiquer. Mettons-nous autour de la table. La Région a réservé de l'argent pour aider à la déviation de Marans et pour le contournement ferré du grand port. Faisons-les. Lien

Jean-Marc Soubeste, adjoint au maire de La Rochelle et conseiller communautaire de la CdA Rochelaise
Nous nous opposons à cette autoroute depuis le début. Les partisans arguent toujours de développement économique et de création d'emplois. Pour nous ce n'est pas la solution. Cela coûte très cher. Il y a d'autres filières pour développer des emplois. Dans ce domaine, les collectivités locales ont mieux à faire. Bien sûr, nous y sommes également hostiles pour des raisons environnementales. Elle traverserait des zones humides majeures et l'impact serait considérable.
Revoir les orientations économiques : en donnant la priorité à l'investissement dans la rénovation énergétique des bâtiments municipaux et collectifs, soutenant ainsi la filière de l'écoconstruction créatrice d'emplois au détriment du financement de projets coûteux et peu rentables socialement comme l'A831 ou les compagnies low-cost.

Dominique Thomas, adjoint au maire de Sansais
Non à l’autoroute A831, non à l’agriculture, oui à l’actuelle charte du Parc naturel régional du Marais poitevin. « Une labellisation bidon » nous disent les élus de la majorité du conseil général de Vendée ? N’est-il pas bidon de promouvoir la construction de l’autoroute Rochefort/Fontenay-le-Comte, de soutenir l’agriculture intensive, l’assèchement du Marais poitevin depuis plusieurs années ? J’habite et je suis élu d’une commune du Marais poitevin, je pense qu’au contraire, cette labellisation « parallèle » du Marais poitevin en Parc naturel est un acte fort, qui démontre au gouvernement la capacité des élus, des citoyens du Marais poitevin à défendre et préserver cette zone humide unique.


Stéphane Trifiletti, conseiller régional
Si cette autoroute voit le jour, il y aura plus de kilomètres de bitume que de plage en Charente-Maritime
L'argument d'exemplarité, un pavé dans l'A831. Depuis la fameuse étude commanditée à la LPO pour étudier les mesures de compensation, les promoteurs ont trop souvent opéré des raccourcis fallacieux… La LPO a été missionnée pour étudier les mesures de compensation envisageables pour " compenser " les impacts de l'A831… Elle a fait son travail, tout à fait sérieusement et avec le professionnalisme qu'on lui connaît. L'article paru lundi 10 février 2014* remet les pendules à l'heure : " Même si toutes les mesures compensatoires étaient réalisées, une autoroute reste un projet destructeur ". Si les Présidents des Conseils Généraux 85 voire 17 n'ont que rarement déviés de ce propos, en jouant sur les mots, d'autres élus et promoteurs n'ont pas eu cette délicatesse et ont largement " pris quelques libertés avec la vérité "…Combien ont sans vergogne assuré que le projet était jugé exemplaire par la LPO ? Combien se sont servies de la caution " LPO " pour préciser qu'elle était d'accord avec le projet ? D'ailleurs, où en est-on des mesures de compensation ? Doit-on s'attendre à l'affichage de quelques actions prises dans le dossier pour afficher " l'Exemplarité " du projet, ou conformément à l'étude réalisée, le projet prendra-t-il en compte TOUTES les mesures de compensation ? Comme nombre de gens soucieux de notre avenir, nous continuons comme la LPO de penser que ce projet coûte bien plus à nos impôts qu'il nous rapporte en matière d'emplois. * source: http://vendee.lpo.fr/userfiles/file/Publications/CP_Position_de_la_LPO85_A831.pdf
Nous vous invitons également à exiger de vos futurs élus au Conseil Général à : S'opposer à la construction de toute nouvelle autoroute, quel qu'en soit le coût ou financement.

Marie-Christine Vadi, ancienne conseillère municipale de Ciré d'Aunis
Je suis opposée au projet autoroutier pour deux raisons :
1. Premièrement, elle va couper les communes de Ballon et Ciré en deux, alors que nous avons tant de mal à mettre en place un rapprochement qui est de plus en plus évident.
Nous avons une école commune sur Ciré et une garderie périscolaire sur Ballon.
L'autoroute sera une ligne matérielle qui nous sépare.
2. Deuxièmement, la rentabilité et l'efficacité de cette autoroute n'ont toujours pas été démontrées.
Les nuisances sonores qu'elle va engendrer seront bien là et toutes les protections seront-elles prises ?
Pour information l'été la D5 à elle seule nous apporte beaucoup de bruit à cause de sa situation élevée.
Autre question : la A831 va-t-elle résoudre tous les problèmes de circulation à Marans ? J'en doute beaucoup pour ma part.

Mickael Vallet, conseiller départemental, président de la CdC du bassin de Marennes
Je parle au nom du groupe des élus socialistes et républicains. Dans sa totalité, il a toujours considéré que nous n'avions pas les moyens de nous offrir ce tronçon d'autoroute. Et ce d'autant que le président du Conseil départemental, Dominique Bussereau lui-même quand il était ministre des Transports, n'a jamais réussi à faire avancer le dossier. Ce que nous réclamons maintenant, et encore une fois à l'unanimité, c'est le contournement court de la commune de Marans. Il y a trop longtemps que les Marandais attendent. Lien
L'ampleur financière ne vaut pas les retombées. Lien
L'ampleur financière ne vaut pas les retombées, si la majorité bascule, une des premières choses que nous ferons, c'est d'aller à Marans pour regarder concrètement la situation et prendre des engagements clairs.
Pour ce qui est du budget 2014 du Département, force et de constater que les années se suivent et se ressemblent. Son élaboration est, certes, toujours aussi difficile, mais raison de plus pour faire des choix cohérents pour notre Département.
Je pense notamment au dossier de l'A831, mais pas seulement...Enfin, nous demandons plus de visibilité sur la question des routes départementales et que chaque territoire bénéficie avec équité de la rénovation de ses infrastructures routières. Lien

Manuel Valls, premier ministre
Ce projet est ambitieux pour les collectivités locales qui en porteront la charge financière de façon exclusive. C'est aussi un projet à l'insertion environnementale délicate dans un site labellisé Grand Site de France et récemment redevenu Parc naturel régional. Des modifications substantielles ont été apportées par rapport au projet qui a fait l'objet d'une Déclaration d'Utilité Publique ? Elles doivent être portées à la connaissance du public selon des modalités à déterminer, préalablement à l'envoi du cahier des charges. Sous ces réserves et sur la base de la décision qui vous a été communiquée par le ministre délégué aux transports en décembre 2013 demandant que les efforts d'insertion soient accompagnés d'action visant à inscrire encore davantage le projet dans une démarche de développement durable, le gouvernement n'a pas d'objection à ce que la procédure de consultation soit lancée afin de connaître le coût de cet ouvrage. Il conviendra de chiffrer parallèlement la solution alternative de contournement de Marans évoquée par la Ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'Energie. Dés lors, c'est en conclusion de ce processus que sera prise la décision de réaliser ou non l'A831. Lien

Jean-Marc Verdier, ancien conseiller municipal de Chatelaillon Plage
Projet coûteux qui ne résoudra pas les problèmes de circulation périphérique Rochelaise et de traversée de Marans.
Désastreux pour l'environnement : pollution sonore et visuelle.
Le dossier ne rassure pas quant aux protections sonores, ni sur le profil du projet.
A-t-on songé à des solutions alternatives ?


Martine Vienne, adjointe au maire de Fontaines
Courrier du 29-01-2002

Dominique Voynet, sénatrice, ancienne ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement
Lettre exposant les raisons qui, selon elle, doivent conduire à un aménagement des réseaux existants en vue de leur meilleure utilisation, de préférence à une liaison autoroutière.

Odile You, ancienne conseillère municipale de La Jarrie et ancienne conseillère communautaire de la CdC Plaine d'Aunis
Voter contre tout projet d'implantation de l'autoroute
Inutile car double emploi avec les voies de communication déjà existantes. Coût probablement beaucoup plus élevé que ce qui est annoncé ? Qui paiera ? Impact pour la Rochelle ? Puisque c'est une des raisons avancées.

François Yvon, ancien conseillére municipal de Tonnay-Charente
Je suis contre le projet d'autoroute A831 car il n'a aucune utilité. Il aurait été plus intelligent de réaménager la 2x2 voies Rochefort / La Rochelle en la prolongeant, car elle est gratuite alors que l'autoroute est payante et sera en partie financée par les contribuables.